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Critique d'album

Motörhead


Inferno


(22/06/2004 - SPV Gmbh - Heavy rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Terminal Show / 2- Killers / 3- In the Name of Tragedy / 4- Suicide / 5- Life's a Bitch / 6- Down on Me / 7- In the Black / 8- Fight / 9- In the Year of the Wolf / 10- Keys to the Kingdom / 11- Smiling Like a Killer / 12- Whorehouse Blues
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Motorhead égal à lui même avec cet Inferno riche en Rock'N'Roll explosif..."
Thomas, le 27/07/2010
( mots)

Lemmy Kilmister. Un nom. Une gueule. Et une sacrée attitude basse Rickenbacker en main. Et Motörhead ? 35 années de bons et loyaux services au nom de sa majesté le rock'n'roll, tout de même, ça compte. Ou du hard rock ? Clairement, on s'en foutra comme de l'an 40 car Lemmy et sa bande ont pulvérisé depuis longtemps toutes les limites du genre à coups de riffs de basse propulsés au V8. Traçant comme un gang de hell’s angels lancé à toute blinde sur la 66, le groupe balance depuis plus de trente ans ses disques comme autant de brûlots à décibels, cocktails Molotov sonores sans concessions.

Car comme Attila le Hun avant lui, Lemmy ne reculera que face à la mort et cela, tout fan de la "bande à Lemmy", le sait. Nombreux sont ceux qui ont grandi au son d’Ace of Spades ou Bomber sur leur walkman pourri, rêvant d’asphalte et de rock and roll dans une chambre d’ado aux murs tapissés de posters d’Iron maiden, Metallica et évidemment Motörhead. Et avec Inferno, sorti en 2004, sieur Kilmister (à près de soixante berges passées et accompagné des désormais fidèles Phil Campbell et Mikkey Dee), délivre comme à son habitude une bonne dose de décibels à même de contenter les fans avides de rock’n’roll burné.

A la lecture de la liste des morceaux de l’album, le fan assidu aura d’ailleurs tôt fait de se rassurer : "Smiling like the killer", "Life's a bitch" ou "Suicide". Lemmy ne l'a pas floué, c'est certain. L'homme à qui l'on doit "The Ace of spades" et "Killed by death" (littéralement "Tué par la mort", il fallait oser), déçoit rarement, et il est bon de le rappeler. Insérant la galette de ses mains tremblantes dans son installation sonore, l’auditeur averti commencera, malin, par monter le son, mention spéciale pour les basses. Car on le sait, Lemmy et sa bande envoient du bois d'entrée. Les premières notes de "Terminal show", soutenues par une batterie littéralement épileptique en prélude au chant rocailleux du maître, confirme nos espérances les plus folles. Motörhead n'a pas changé. Il convient d'ailleurs de préciser que Motörhead fait partie de ces groupes qui ne font pas dans l'évolution stylistique, ou plus généralement, dans le changement. Pas d'autre objectif que de multiplier les riffs dévastateurs. Et la mission, une fois n'est pas coutume, est ici remplie dans les règles de l'art. "Killers", "In the name of tragedy" ou "Suicide" suivent une même et unique ligne directrice. Jouer vite, fort, et si possible des riffs qui envoient. Et sans oublier si possible le sacro saint solo de guitare, disparu depuis trop longtemps des ondes FM.

Après 11 titres passés à "headbanger" comme un malade, cramponné au meuble qui soutient la chaine hifi, épuisé par les décibels crachés par les hauts parleurs sur "Smiling like the killer", on attend le morceau final comme un ultime adversaire, prêt à en découdre une dernière fois. La voix de la bête, étrangement claire, ("pourtant le son est à fond", se dira alors le fan incrédule) lance calmement : "one, two, three, four". C’est là que retentit contre toute attente… une guitare acoustique. L’incompréhension la plus totale s’installe. Un regard sur la pochette de l'album donnera une réponse aux questions qui se bousculent dans la tête de l’auditeur. Un blues. Damned. Trahison. Et pourtant, le morceau sonne étrangement bien. La voix chargée d'excès du frontman, comme taillée dans un bloc de malt amidonné, porte le morceau à merveille. Et puis ce titre. "Whore house blues". Aller Lemmy, pour cette fois on ne t'en voudra pas d'avoir débranché l'ampli, on te doit bien ça après tout.

Sans être une pièce essentielle dans la discographie du groupe, cet Inferno a donc le bon goût de faire dans l’efficacité la plus primaire. Son écoute est donc largement conseillée, si possible verre de Jack Daniel’s en main pour boire à la santé de son auteur…

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