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Critique d'album

The Wombats


Oh! The Ocean


(14/02/2025 - Awal Recordings - Pop - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Sorry I'm Late, I Didn't Want To Come / 2- Can't Say No / 3- Blood On The Hospital Floor / 4- Kate Moss / 5- Gut-Punch / 6- My Head Is Not My Friend / 7- I Love America And She Hates Me / 8- The World's Not Out To Get Me, I Am / 9- Grim Reaper / 10- Reality Is A Wild Ride / 11- Swerve (101) / 12- Lobster
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Un Murph sans murphine"
Mathilde, le 21/02/2025
( mots)

Les Wombats sont décidément de drôles de créatures. Dans la faune d’une part, mais aussi dans le paysage rock britannique, notamment celui qui prononce "noït "pour "night"(: North Is Coming, c’est pas le bon slogan mais on a l’idée). Les clips de ces quadras Liverpuldiens suffisent à les décrire: un quotidien gentiment navrant, mais sans jamais verser dans la larmichette du coin de l’oeil de Vianney, l’imbécile heureux (c’est un de ses titres, et la référence n’est pas ouf, mais on aime bien s’agacer au moment des Victoires de la Musique). Oui, notre monde manquera toujours, surtout en ce moment, de petits pas de côté joyeusement cyniques sur fond de mélodie entrainante.


Danser quoi qu’il. Depuis leur tube "Let’s Dance To Joy Division" en 2007, les marsupiaux produisent des morceaux qualifiés par eux-même d’"uplifting"(réjouissants). Leur album le plus récent Fix Yourself, Not the World (2022) était pourtant assez déceptif dans son éparpillement, mêlant world music et sons de jeux-vidéo de façon assez confondante. La barre avait été largement redressée l’année d’après avec un EP (Is This What It Feels Like To Feel Like This) aux propriétés puissantes, voire inespérées, qui ramena à la vie un groupe qui ronronnait depuis vingt ans.


The Wombats c’est aussi la bande-son in your head, parce que les belles assonances des paroles de Matthew Murphy le frontman s’y logent bien, et c’est le cas dès l’ouverture de Oh! The Ocean avec "Sorry I’m Late I Didn’t Wan’t to Come" cousu de fils francs: "Summer sun making summer sweat" et suivi d’un refrain doux-amer disco funk. Les deux titres suivants élargissent cette belle tranchée: "Can’t Say No" a des envolées aiguës propres au groupe, et "Blood On the Hospital Floor" leur urgence caractéristique.


Ce qui se dégage de l’album, c’est d’emblée un grand degré de cohérence. Oh! The Ocean se suffit à lui-même quand avec les Wombats on avait tendance à prendre différentes perles de leur carrière pour en faire une playlist. Alors que s’est il passé depuis ? Eh bien la sobriété. En arrêtant de consommer de l’alcool Murph a atteint des sommets d’émotions jamais atteints jusqu’alors. Il a tout vécu plus fort, sans anesthésie. 


"Kate Moss" (et son écho plus loin "Grim Reaper") reprend l’air éthéré de "Jump Into The Fog", "My Head Is Not My Friend" possède une grâce gonflée par un fabuleux pont à 2"40. Et que dire de "Serve (101)" qui signe un des plus beaux titre jamais réalisé par le trio. Le meilleur de Coldplay qu’on aurait greffé à la clarté fantaisiste des Manic Street Preachers


Plus équilibré, moins détourné, Oh! The Ocean se dévoile profond comme son intitulé et imparable comme une glace en front de mer. Ce septième effort reprend le flambeau du quatrième album Beautiful People Will Ruin Your Life et se développe dans des recoins inexpectés. Comme quoi la prise de substances plus ou moins licites ne constitue pas le salut de tous les rockers. Longue vie à un Murph sans murphine!

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