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Printemps de Bourges 2011


Emilie, le 25/05/2011

Jeudi 21 avril


Au Printemps de Bourges, il y a des soirs où on sait absolument où l'on veut aller, d'autres où l'on ne sait pas comment être partout à la fois. D'autres où le vent nous portera, et d'autres où on sait où l'on n'ira pas, du tout du tout. En ce jeudi, je sais que le Phénix ne verra pas l'empreinte des mes pompes, et que mes oreilles ne subiront pas quelque La Fouine, Soprano and Co.
En se promenant dans la rue, à l'insu de notre plein gré, on découvre que pas mal de personnes ont la même bonne idée, à savoir aller voir les Hurlements d'Léo à la Table d'Harmonie … Oui mais cette scène reste étroite, et peu de monde peut entrer, bien qu'elle soit semi couverte. On verra ça ce soir, à plus tard les copains inconnus.


En attendant, je me dirige vers le box des interviews, où je vais rencontrer Florent Marchet, un petit peu à la bourre (eh oui, être l'enfant du coin, ça attire les journaux). Après le voir et l'écouter jouer du ukulélé à deux mètres de moi, près de la rivière qui passe dans notre deux, au milieu des arbres touffus, et sous la caméra de la Toy Session, je le suis. Entretien très très sympathique, et riche en discussion de plus de vingt minutes, j'ai hâte de la retranscrire. (Manque de bol, ça ne se passera jamais, explications dans l'interview). On verra dimanche ce que tout cela donne sur scène.
Plus les jours avancent, plus les barrières mettent les poings sur les hanches aux bas des rues, et plus c'est la folie humaine et motorisée dans la ville. Le pub ''Les Jacobins'' seront une fois de plus -et ce jusqu'au dimanche- mon compagnon d'après-midi, et QG de quelques belles découvertes. Aujourd'hui ce sera la douce Fanny Krief, avec des textes en anglais et une pop folk lénifiante ; Maltosh, le sextuor à l'accordéon féminin, aussi vifs qu'agréables ; Bad Billy, des jeunes survoltés, -un peu trop malheureusement- vont saturer les amplis et faire fuir les clients … peut être qu'avec un peu plus de retenue sonore le groupe de Tours, définitivement rock, aurait pu réconcilier quelques sceptiques ; et aussi Alex Toucourt, qui va faire sourire les tympans déchus, en offrant un set festif et à la fois intimiste. Surprise lors de son bout de concert, Alex ramène des amis des Voleurs de Swing et des Garçons Trottoirs pour gonfler musicalement et offrir un réel moment de partage musical.

On s'affole du coté de la Table d'Harmonie, où la foule commence à se former pour les Hurlements d'Léo. La jauge est contrôlée, à l'entrée du bout de scène couverte, et c'est une bonne chose car le débordement est à envisager. Ça s'empile, et on se retrouve compactés mais excités de voir le sextuor en si petite configuration et sous un ton plus intimiste. Juju, Kebous, Pepito, Erwann, Jojo, Vince, Reno et Jean Nicolas font deux pas sur le coté des loges et apparaissent sous nos yeux sans fioriture, les coudes appuyés sur les hanches du voisins, presque cachés par tout leurs gros instruments, mais ce détail technique n'altère en rien la prestation.


Avec un bon centimètre et demi pour séparer la belle brochette d'hommes, du public mi saoul, mi sur-excité, mi respectueux, le set ne pouvait qu'être 'acoustique', ou tout du moins moins électrique. Vendeurs de dynamisme et d'euphorie, ils combattent la chaleur pendant à peu près une heure de concert, jouant avec le public (l'ignorer aurait été un comble quand même), et restant peu stoïque face à des perturbateurs imbibés dans la bière. Tout le monde sait pourquoi il est là, et on le sait !
Chacun décolle ses cheveux de la nuque du voisin, et file dans la rue s'égoutter, moment parfait que choisit The Fat Bastard Gang Band pour débouler d'on ne sait où, sur on ne sait quoi. Ce groupe farfelu se déplace dans les rues de Bourges, à bord d'un chariot (si on peut donner un nom à cet engin de malheur) fait de loupiotes, tissus, pancartes, vélo, pieds, et fonctionne comme une fanfare ambulante. Ils s'arrêtent devant la petite foule, lui permettant de scruter le sourire aux lèvres tout en remuant du pied, voire en dansant clairement autour de la chariotte-vélo. photo
Fin de soirée sans bousculade, avec Weepers Circus, le son sans la vue, ce qui n'empêche pas d'apprécier ce pop rock cuivré, qui a le don d'engrainer le public avec lui.
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