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Printemps de Bourges 2011


Emilie, le 25/05/2011

Samedi 23 avril


Aujourd'hui la mission première est de choper le planning exacte des scènes, car c'est la soirée rock'n'beat, et il y a du monde à voir, mais pas tous. Mais c'est aussi la soirée Selah Sue & Co, du coté du 22 d'Auron. Après avoir essayé plusieurs projections astrales comme dans la série Charmed pour pouvoir me dédoubler, en vain, j'ai décidé d'établir un planning bien précis, qui ne sera pas tenu du tout.
Dans mon pub préféré, balances des Becs bien zen, Am Ketenes Swing (beaucoup trop rapide, ce qui me laisse toujours l'eau à la bouche), Wladimir Anselme, et le futur coup de cœur du week end, Les Berthes -mais pour les voir, on repassera demain soir.
17h, je file à la salle de l'Auditorium, où se produisent James Blake, et Agnès Obel, toute heureuse de voir les deux premiers jusqu'au moment où … ''On ne peut pas y aller c'est trop complet ils ne font plus entrer''. QUOI ?! Coup d'œil désespéré avant demi tour maitrisé, bye bye James et Timber.
A 18h30 et des poussières, rendez vous à l'Auditorium, mon nouveau point de chute préféré, et pour cause, c'est le moment de l'interview avec Selah Sue. Aussi excitée qu'inquiète, car la belle blonde a un français bancale, donc on va devoir user de notre british du dimanche pour se comprendre. Nous sommes quatre à la questionner, et une de nous a la bonne idée de lui proposer d'aller dehors, dans le cadre toujours aussi agréable du bord de rivière. Très agréable jusqu'à quelques jours plus tard, où l'on doit brancher le dictaphone, et où l'on se rend compte qu'il fait plus ressortir le bruit de l'eau et des balances au Phénix, que la voix de Selah Sue. Dans tous les cas, moment fort agréable et dans une ambiance assez badine, vivement ce soir pour voir la flamande s'épanouir sur scène.


Il est 19h15, parfait pour aller voir ce groupe déjanté, Les rois de la suède, en scène ouverte. Avec un des fondateurs des Fatals Picards, ce groupe ne manque pas de panache, ni d'humour, et sur scène c'est assez loufoque. Mais juste avant, je tombe sur un groupe déjà aperçu de loin les jours précédent, et dont je ne sais toujours pas le nom. Ils sont environ huit, hommes et femmes, en costard et chemise blanche, et ils dansent et reprennent des tubes anglais mais en français ! Très sympa et drôle à regarder, ils rameutent pas mal de curieux.
Dès 20h, la rock'n'beat commence, dispatchée entre le Phénix et le Palais d'Auron, mais étouffée par tous ces jeunes fous je prends un peu de distance et décide de repasser plus tard, pour The Bewitched Hands, et quelle bonne idée j'eus eu là ! Totalement enflammés, le groupe de Reims foudroie de leur énergie la foule devant eux, parfaite osmose entre les deux. Ils ne réchauffent pas la salle dont l'air est déjà suffoquant, mais électrise littéralement chacun d'entre nous, avec les titres très bon de leurs opus. Beaucoup plus rock qu'électro, cette mise en bouche à 1000 degrés est ma foi, très plaisante. Photo
Retour au Phénix, où j'ai cette étrange impression de me retrouver dans La Boum version 2011 trash : des jeunes fous par millier, de l'alcool expiré qui saoule plus que l'absorption elle même, et Beat Torrent sur scène. Un peu perdue dans mes émotions, je cherche à comprendre pourquoi tout le monde a la pupille qui se dilate quand ils parlent de ce groupe électro … Je reste donc perplexe, entame un long processus réflexif, et fini par abandonner, à moitié ivree à cause des vapeurs itylliques du mec qui vient de passer devant moi en courant. Désirant tout à coup du gentil, du doux, du thé et des sons d'oiseaux qui chantent, je vais faire un tour au Théâtre Jacques Cœur, où Yael Naim joue pour le troisième soir consécutif. Pas spécialement auditrice de sa musique, j'y vais le temps de deux chansons ''pour voir'', et le spectacle est plutôt sympathique, a des années lumières de ce que je viens de voir (en bon comme en bizarre), et de ce qui m'attend. Pause douceur dans ce monde de rock, maintenant je cours je file je saute jusqu'au 22 d'Auron.


C'est True Live que nous retrouvons sur scène, déjà bien lancé et en pleine communion avec le public du 22 Ouest. Dans une ambiance de lumières chaudes, le groupe Australien jazz hip hop se démène et transpire sur la petite scène, lançant ses titres accrocheurs à la face de tous. Personnellement, groupe inconnu au bataillon, je reste totalement captivée par ce grand black en costard, véritable showman, entouré d'un génie du violon, d'un clavier, d'un batteur, et d'une contrebasse. Il ne met pas longtemps à tomber la veste, mais sans perdre sa fougue communicative. Belle découverte qu'est ce groupe et ce spectacle, qui venait présenter leur album Found Lost.

Un des concerts dont j'avais le plus hâte d'assister commence à poindre : Selah Sue. Après avoir passé un moment avec la jeune blondinette, je me demande comment elle va s'animer sur scène, et comment l'album va donner. Comme elle l'avait prédit lors de l'interview, il y a beaucoup de garçons, et tout le monde s'agglutine très vite au pied de la scène. Elle commence seule à la guitare, jouant avec sa voix soul et dans une ambiance très intimiste -ce qui me laisse entendre mes intelligents voisins de derrière faire des remarques dignes d'un enfant de huit ans face aux Zinzins de l'espace. Passons. Au trois quart du titre, ses musiciens brisent le rythme, et viennent tout faireexploser. Nous sommes donc devant un tout petit bout de nana, avec une grosse guitare, des musiciens lourds en son : une main de fer dans un gant de velours, une souris devant des éléphants. Mais c'est sans surprise que la jeune belge va assurer, et tenir son concert d'une poigne impressionnante. Mère d'un seul album, elle offre fatalement une majeure partie de ses titres, plus ou moins réarrangés, mais dans tous les cas sublimement présentés. Elle n'a pas peur de son public bien actif devant elle, et punaise tout le monde de son regard perçant. Après avoir été séduite par l'album, je suis époustouflée par la prestation, sacré show


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