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Printemps de Bourges 2011


Emilie, le 25/05/2011

Mercredi 20 avril


Après un premier jour 'off', où les bars ouvraient en avant première le temps de plusieurs petits concerts, le soleil rayonne toujours, et l'ambiance commence à s'installer dans Bourges. Les rues commencent à se bloquer, les gens commencent à pointer le bout de leur nez, et les berruyers commencent à jeter des regards pétrifiés, la goutte de sueur sur la tempe, aux vues de la circulation. Mais pour le moment pas de panique, et bien au contraire : que c'est beau et que ça fait du bien de voir les diverses scènes dressées dans toute la ville, les bars qui brandissent leurs numéros (points repères sur le programme des concerts dans les bars), sans oublier le grand marché place Séraucourt, où notre coté artistique et dépensiers est en éveil pendant six jours. Tout se met en place, le temps est super-giga-cool (et le sera toute la semaine) … Le Printemps de Bourges 2011, c'est vraiment parti.


Dans l'après-midi, petit tour au bar Les Jacobins, qui a déjà gouté au festival off la veille avec trois groupes, et où Gullivan dégourdissent leurs cordes, où Le fil de l'eau s'installe, et où Miss Cache Cache and the Left Foot Brothers font leurs balances tranquillement, la voix douce de la chanteuse pour la détente des clients sirotant sur la terrasse. Les concerts vont commencer à 19h, et le public va s'avérer présent et attentif. Aux alentours de 20h, déambulation dans les rues de Bourges, l'ambiance festivalière ne s'est pas faite prier, on est bien dans ses baskets, on sourit intérieurement pour ne pas passer pour une folle, et direction le 22 d'Auron.

En arrivant dans les parages des rives d'Auron, on entend largement l'ambiance qui émane du grand et fameux chapiteau, le Phénix, où Ben L'Oncle Soul gesticule en simultané. Petit détour pour voir ce qui s'y passe, et là, interrogation dans mon cerveau comprimé puisque tout le public est tourné vers la porte que je viens de passer, au fond du chapiteau. Écoutez c'est gênant .. Ah non, la vraie raison est que le chanteur à bouclette se ballade tranquillement dans la foule. Quelques minutes dans la salle suffisent à résumer la presque heure de show donnée par le soul man, à savoir sur-excitée et jazzy vintage.


Demi tour, direction la sortie, et accessoirement l'air, puis poursuite de la soirée au 22 d'Auron. Du coté Est Oh la la, Corleone et I am un chien !!; et du coté Ouest Asaf Avidan & The Mojos, Vismets, Royal Republic et Hushpuppies. Soirée bien trempée rock, où Corleone, électriques eux mêmes, envoient leurs titres anti statisme, et un tantinet garage, sur un public plus que réceptif. Et pour cause, les titres s'enchainent sans perdre l'énergie promise, et la température monte autant que les décibels et que la ferveur.

On change de salle, mais on ne perd pas l'entrain, que Royal Republic reprend d'une poigne de fer. Le groupe suédois, tout de noir et de cuir vêtu, sait où il tape et où il gratte, et mène son set avec perfection et sur-agitation. Le leader à la tête de 'bad boy' tout droit sorti des feuilletons américains, n'est pas imprégné de rock fictif. Le festival commence sur les chapeaux de roues, les salles ne semblent pas décidées à faire échapper la moindre goutte de sueur dégagée lors des prestations, c'est gentil de garder, mais il va falloir emmener sa bombonne d'air. Allez ce n'est pas grave, rock'n'roll attitude comme dirait l'autre.
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