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Rock en Seine 2023 - Dimanche 27 août


Mathilde, le 01/09/2023

Foals

Un trot enlevé


Vu le nombre de festivaliers désormais présents sur le site, on va skipper les Wet Leg pour espérer avoir un point de vue décent sur les Foals, surtout que la pluie se met à tomber façon équatorial, donc bon nombre de personnes ayant suivi les approximatives prévisions météo se retrouvent sans protection contre les intempéries. Les buttes de terre feront l’affaire, elles permettent aussi d’avoir un peu de hauteur sur la grande scène. Au bout de dix minutes, les gouttes cessent, et les Foals peuvent s’avancer face à une audience fidèle, composée de certains millennials hipsters qui groovent au son des poulains d’Oxford depuis le début des années 2000.

"Wake Me Up" n’a d’ailleurs besoin de (r)éveiller personne car la foule ne fait que de se chauffer de plus en plus pour cette soirée qui s’annonce mémorable. "Merci Rock en Seine, qu’est ce qu’il se passe ici ?"  lance Yanis Philippakis avec sa chemise jaune bouton d’or. En parlant de fleur, il y a des tulipes roses qui se dandinent derrière. Eclate "Mountains at My Gate" qui est aussi clair qu’enveloppant avec un pont simple mais une mélodie ronronnante. "Ça fait fort longtemps!" continue le frontman (2019 c’est vrai que c’était un autre monde ), qui vient avec sa clique de pirates fleuris continuer la promo des deux dernier albums  gigognes péri covid (pas si lointains non plus).

Le gang n’oublie certainement pas ses origines math rock avec "Olympic Airways" qui ravit les gens un peu détrempés. L’ambiance est juste ce qu'il faut survoltée, ce qui permet une atmosphère d’écoute optimale. Et maitrisée. Le batteur Jack est toujours aussi doué sur ses tons mi tribaux, mi funky. "Mets tes chaussures et danse Paris!", c’est pas la peine de le demander, les spectateurs s'exécutent, et pourtant ça glisse sur les gradins terreux pentus. Le pouvoir des fleurs vraiment continue avec une invitation à "Grab someone you love" pour le titre "My Number" et ses volutes bleues en arrière plan.

Rappelons quand même que le quintet revient tout juste de Reading et la fatigue est présente même si le groupe met beaucoup de volonté à la dissimuler. Le brin de voix de Yanis se brise pas mal dans les aigus et les cris mais il n’hésite pas à aller haranguer le premier rang. Il fut un temps où le monsieur se laissait tomber de la scène, ou ou contraire escaladait tout ce qu’il y avait à portée, ce temps n’est pas celui de ce soir. Il faut dire que l’on ressent que le gros du menu arrive juste après eux donc le groupe a conscience de son rôle de pré-entertainer. 

Le point d’orgue du set est atteint avec "Spanish Sahara" où la marée humaine devient marée de bras en l’air. Yanis demande au public de s’accroupir (RIP les genoux) pour progressivement se lever en même temps que le titre enfle et se gonfle de lumière (du désert). Les sourires sont là. Foals nous propose le dessert avant le plat principal des Strokes. Les derniers morceaux qualifiés de "sauvages" tourneront autour de leurs débuts ("Two Steps, Twice" clôturera gentiment l'affaire), et permettront de remettre le batteur à l’honneur dans ses changement de mode de rythmique (binaire, ternaire, tout ça). Yanis nous complimente d’être "un amazing country" où il aimerait bien vivre. Le temps de lâcher le fauve (on rappelle que c’est le tigre est le visuel du festival cette année) et les derniers nodules sur les cordes vocales, et hop c'est retour dans l’écurie. Au top l'allure de ces chevaux.

 

Setlist de Foals:

- Wake Me up
- Moutain At My Gates
- 2001
- Olympic Airways
- Spanish Sahara
- My Number
- Inhaler
- In Degrees
- The Runner
- What Went Down

- Two Steps, twice

 

Crédits photos: Olivier Hoffschir
Commentaires
MathildeAR, le 04/09/2023 à 11:05
Tu y étais, ou t'as eu des échos ? En tous cas oui, y avait de quoi, quand on attendait l'évènement depuis longtemps, je ne l'attendais pour ma part que depuis une semaine, donc j'étais plus relax. Y a un goût de gâchis cependant, de la part de mecs qui deviennent plus dorés que doués
Jeangief, le 03/09/2023 à 20:28
Des vraies raisons de rouspéter !