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Critique d'album

Nazareth


Rampant


(26/04/1974 - - Hard-Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Silver Dollar Forger (2010 - Remaster) / 2- Glad When You're Gone (2010 - Remaster) / 3- Loved and Lost (2010 - Remaster) / 4- Shanghai'd In Shanghai (2010 - Remaster) / 5- Jet Lag (2010 - Remaster) / 6- Light My Way (2010 - Remaster) / 7- Sunshine (2010 - Remaster) / 8- Shapes of Things / Space Safari (2010 - Remaster) / 9- Down (B-Side Of 'Love Hurts' Single) / 10- Broken Down Angel - BBC In Concert 1973
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Une station secondaire sur le chemin de croix"
François, le 07/04/2024
( mots)

En pleine ascension depuis la sortie triomphale de ses deux opus de 1973, le combo hard-rock écossais Nazareth affiche l’ambition de surfer sur la voie du succès et d’obtenir une stature internationale – c’est-à-dire américaine. Musicalement et thématiquement, leur cinquième album possède une touche US affirmée, bien que celle-ci soit déjà présente depuis longtemps au sein de leur esthétique – même si la pochette un peu kitsch fait davantage penser à un pirate caribéen du XVIIIème siècle qu'aux Etats-Unis. Roger Glover à la production oblige, le groupe se rend à Montreux (bien que le bassiste ne soit plus dans Deep Purple) pour enregistrer Rampant, seul élément helvétique à noter dans cet opus musclé.


En effet, Nazareth revendique sa place de fleuron du hard-rock des Highlands dès "Silver Dollar Forger", dont le titre rappelle le tropisme américain, un rock’n’roll, moitié glam, moitié heavy, dont le final space-rock surprendra plus d’un auditeur - une complexification suffisamment rare pour être soulignée.


Car la composition cède à quelques facilités. "Glad When You’re Gone" est un boogie-rock légèrement sudiste (une impression renforcée par les chœurs), tout comme "Jet Lag", plus consistant et plus réussi (avec un beau solo de bottleneck) malgré un final beaucoup trop long. Quoiqu’agréable, "Love and Lost" est une ballade beaucoup trop proche du style de Free/Bad Company pour être honnête (elle peut faire penser à "Ready for Love", déjà publié en 1972 par Mott the Hoople) et  "Sunshine" reprend les gimmicks de l’Americana (autre illustrations du tropisme US) ainsi que ses travers. Surtout, le tube "Shangai’d in Shangai" est d’un convenu tel qu’on peine à comprendre son succès : rien de bien enthousiasmant dans son entre-deux glam/rock basique, et dans ses chœurs à la West Side Stroy.


Les vraies satisfactions arrivent tardivement, sur la seconde face, à commencer par "Light my Way", un bon titre space-rock Heavy (stoner avant l’heure) dont l'ambiance est renouvelée sur le long "Shapes of Things / Space Safari", qui est en partie une reprise extraite du répertoire des Yardbirds. Riff et chant puissants, percussions martiales, atmosphère heavy puis prog’ et cosmique (le fameux "space safari" promis par le tire) voire western : il s’agit peut-être du chef-d’œuvre du groupe et indéniablement du meilleur titre de l’album – pour qui aime Hawkwind.


Rampant ne souffre pas seulement d’être coincé entre le décollage du groupe (le couplet Razamanaz/Loud’n’Proud – 1973) et son apogée (Hair of the Dog, 1975). C’est un ouvrage qui, dans son ensemble, demeure relativement conventionnel, malgré quelques fulgurances incroyables.


À écouter : "Light my Way", "Shapes of Things / Space Safari"

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