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Critique d'album

Inglorious


We Will Ride


(12/02/2021 - Frontiers - Blues rock, Hard Rock, Heavy - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Inglorious s'affirme comme une valeur sûre"
François, le 10/03/2021
( mots)

Une fois n’est pas coutume, je me permets de commencer par une anecdote personnelle pour préciser en quoi je ne suis pas vraiment un initié du groupe. En effet, Inglorious a attiré mon attention lorsque j’ai appris que son leader était Nathan James, un chanteur exceptionnel que j’avais eu le plaisir de découvrir lors d’un concert d’Uli Jon Roth (ex Scorpions, période 1970’s) pour lequel il assurait les parties vocales avec une puissance démesurée (d’autant plus que j’ai pu ensuite voir derechef le guitariste allemand avec un autre chanteur qui souffrait très mal la comparaison). Sans mentir, il fait sûrement partie des meilleurs chanteurs de la scène hard-rock actuelle et il n’a rien perdu de sa superbe au sein de sa propre formation qui propose ici son quatrième opus, avec une belle régularité. 


Marqué par le hard-rock de la seconde partie des 1970’s (Aerosmith, Whitesnake, Montrose) mais adoptant un son résolument moderne, Inglorious connaît une petite popularité, semble-t-il méritée – du moins c’est ce que l’écoute de cette nouvelle production nous indique. 


Accrochez-vous donc aux riffs pêchus et classieux, dès "She Won’t Let You Go" qui propose une entrée en matière efficace, exceptionnellement bien produite, au refrain entraînant, aux guitares affutées et bien sûr, au chant qui atteint la perfection dans son genre. Plus encore, le bluesy "Medusa" et son bottleneck rejoint les notes de Foghat ou Whitesnake, une transition musclée qui annonce un solo calibré. On citera également le grandiloquent et classique "Do You Like It", rodé pour la scène, l’excellent métallique "We Will Meet Again" aux sonorités typées Dream Theater (sans l’orgie technique et progressive, ça va de soi), en enfin "We Will Ride", sublime conclusion qui affiche les orientations esthétiques du groupe dans toute leur splendeur. Un ensemble de titres à la fois divers mais d’une belle unité, très énergiques, gorgés de références bien digérées (des classiques du hard-rock aux relents du DixieLand) et adaptés. 


Parmi elles, on s’aperçoit que le passage auprès d’Uli Jon Roth semble avoir laissé des traces. Sur "He Will Provide", le chorus introductif à la guitare comme le riff orientalisant et incisif ou le pont en suspension évoquent immédiatement l’ère 1970’s de Scorpions, et ce avec talent puisqu’il s’agit d’un des meilleurs titres de l’opus. 


Cela est contrebalancé par des titres parfois un peu aguicheurs dans une volonté de moderniser le propos, voire AOR comme "Messiah", le slow "Eye of the Storm", ou plus encore "My Mysery" ; mais souvent, on trouve des éléments pertinents et un savoir-faire en la matière. Rien n’étant tout blanc ou tout noir, "Cruel Intensions" allie un riff intransigeant et un très bon solo expressif avec un refrain grand public, et "God Of War" possède des couplets discutables en contraste avec un riff électrisé. 


Depuis quatre albums déjà Inglorious se fait le porte-drapeau d’un hard-rock classique, enraciné mais également capable de se renouveler et de chercher à s’inscrire dans son temps. A nouveau, le résultat est franchement efficace et bien exécuté, avec une mention spéciale à Nathan James qui est toujours épatant. Une valeur sûre. 


 

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