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Critique d'album

Bruce Springsteen


Darkness on the Edge of Town


(02/06/1978 - - Pop Rock, Heartland rock, Folk - Genre : Rock)
Produit par

1- Badlands / 2- Adam Raised a Cain / 3- Something in the Night / 4- Candy's Room / 5- Racing in the Street / 6- The Promised Land / 7- Factory / 8- Streets of Fire / 9- Prove It All Night / 10- Darkness on the Edge of Town
Note de 5/5
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Commentaires
Vinyl_Society, le 05/04/2023 à 13:18
Compliqué de faire mieux que Born to Run et pourtant Bruce Springsteen va réaliser avec Darkness of the Edge of Town un album profondément sombre et obscur mais tellement attachant (sans pour autant en atteindre les limites comme cela sera le cas quatre ans plus tard avec le chef d'œuvre qu’est Nebraska). Il n’est certes pas à la hauteur de son précédent album (quoique) mais une demi étoile seulement les sépare. Sur cet album, le son se fait plus rock, plus rugueux et les compositions plus agressives alors que le saxophone de Clarence Clemons se doit d'être plus discret laissant les guitares s’exprimer librement jusqu’au désarroi. Les textes écrits à l’encre noire évoquent plus que jamais le mal être d’une classe sociale abandonnée remplie de personnages aux âmes troublées semblant surgir des romans de Steinbeck et pour lesquels la rédemption passe par le travail comme évoqué dans Factory ou bien par l’amour Prove it all night. Adam Raised a Cain permet à Springsteen de revenir sur ses relations compliquées avec son père tout en faisant allusion à la bible alors que Racing in the Street évoque la fuite pour échapper à un quotidien sans avenir. Darkness of the Edge of Town est selon moi une suite logique à Born to Run (certes moins bien reçu par le public) mais il se veut plus fataliste comme si le rêve américain n’était que l’envers du miroir inaccessible. L’on pouvait ressentir un soupçon d’optimisme sur Born to Run mais sur Darkness of the Edge of Town la nuit qui recouvre la ville semble éternelle.