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Vieilles Charrues 2017, jour 3 : Royal Blood et Arcade Fire


Nicolas, le 25/07/2017

Epiloguer une énième fois sur la vacuité programmative des Vieilles Charrues ne rime désormais plus à rien. Le fait est acquis depuis de longues années pour tous les amateurs de rock qui traînent dans le Finistère au milieu du mois de juillet : ceux-là ne viennent plus à Carhaix qu’en de rares occasions, lorsqu’un nom particulier et fédérateur se détache sur l’affiche, noyé dans un marasme de groupuscules et de genres à l'éclectisme effarant. Le fait est acquis : les bretons ne viennent pas aux Charrues pour communier à la musique (n’osons même pas ici parler de rock) mais pour se bourrer la gueule au soleil en profitant vaguement d’un fond sonore “festif”. Tous ne sont pas à mettre dans le même panier (de crabes), bien sûr, n’empêche que rares sont les festivals à attirer autant de quidams qui se foutent comme de l’an 40 de la programmation. Les pass quatre jours et ceux des vendredi-samedi-dimanche sont ainsi en général tous écoulés en moins de 48h après leur mise en vente avant même l’annonce des têtes de gondole. Il en résulte plus souvent qu’ailleurs - en vrac Hellfest, Rock en Seine, Eurockéennes - une quantité de viande saoule qui a souvent le chic pour manifester une jovialité par trop désinhibée pour s’avérer honnête et qui se montre prompte à se comporter de façon porcine vis-à-vis des festivaliers raisonnablement sobres ou pas loin de l’être. Se faire ainsi aborder quatre fois de suite en moins d’un quart d’heure par des inconnus qui veulent vous taxer des frites ou arroser cycliquement à la bière ou à la vinasse dès qu’on se trouve au sein d’une assemblée un peu trop dense (on ne parle même pas de la fosse) a toujours quelque chose de désagréable, étant entendu qu’encore une fois ce genre de comportements ne se rencontre nulle par ailleurs en de telles proportions. Dès lors, on ne peut qu’encourager les bretons du cru à aller en prendre de la graine chez leurs voisins de Clisson.

 

N’empêche que les Vieilles Charrues, ce sont aussi de bonnes choses : une convivialité sur les stands et un accueil tous deux irréprochables - mention spéciale aux bénévoles -, une assemblée qui commence à se faire plus éclectique - et par là-même plus fréquentable - que les habituels touzeurs décérébrés qui hantent habituellement les lieux, mais aussi, en de rares occasions, quelques sommités qui peuvent en valoir la peine. C’est le cas cette année en ce jour du samedi 15 juillet qui réunit à quelques heures d’intervalle le duo de Brighton Royal Blood et l’armada montréalaise d’Arcade Fire. Deux acteurs incontournables du circuit rock, deux bêtes de scène qui, dans des registres bien différents, comptent parmi les groupes les plus intéressants de la décennie. L’occasion ou jamais de braver la fêtardise carhaisienne et d’aller partager en vrai les sensations procurées par ces cadors.

En savoir plus sur Arcade Fire, Royal Blood,
Commentaires
Cloclo, le 30/08/2017 à 21:36
Sans la condescendance de l'auteur, ce serait plus intéressant. Pas la peine de se la péter !
Olivier, le 26/07/2017 à 11:06
Quel concert ! un (tout petit) bémol pour le rendu de la voix de Régine Chassagne, un peu en dessous. C'était clairement le concert à ne pas rater cette année.