↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Uncommonmenfrommars


Noise pollution


(01/08/2004 - Wagram - punk californien - Genre : Ska / Punk)
Produit par

1- Noise Pollution / 2- You Failed Me / 3- Dinosaur / 4- Snooze Button / 5- Money And Success / 6- You Can Be Evil / 7- You Lie / 8- Who Do You Think You Are ? / 9- Dark Sunday / 10- Firecracker / 11- System's After You / 12- I Hate My Job / 13- Unvoluntary Solitary / 14- -- bonus vidéos --
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (6 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 2.5/5 pour cet album
"Quand les UMFM se prennent pour les Sex pistols ..."
Matt, le 31/08/2004
( mots)

Mes goûts personnels ont peut-être évolués depuis ma rencontre auditive avec les UMFM à l'époque de leur second album, mais je dois bien avouer que la passion n'y est plus (de mon côté !). Autant avais-je pu trouver kill the fuse aussi original qu'osé ou convivial, voire familial, autant Noise pollution me replonge dans une époque révolue pour mes oreilles.

Pourtant le ton et le son se professionnalisent. On note beaucoup de cassures rythmiques ("Snooze button", "Firecracker") pour "démonotiser" les titres (un effort à souligner donc), les arrangements sont plutôt chiadés, et les secondes voix sont du meilleur effet ("You can be evil", "I hate my job", entre autres...).

Il ne s'agit pas là d'une attaque en règle contre les UMFM mais le problème vient plutôt à mon sens du punk en général qui a beaucoup de mal à se renouveler, autant du point de vue musical qu'au niveau des textes ! OK, le punk est un mouvement d'esprits rebelles à la base révoltés contre le système et la société, et qui profitent de la musique pour exprimer leurs idées et pousser leurs coups de gueule. Et bien sûr, comme tout va de mal en pis dans ce monde, on peut comprendre que les sujets chers aux Sex Pistols ou aux Clash soient encore d'actualité !

Cependant, les punks me semblent de plus en plus en marge de la réalité d'aujourd'hui. Tout au moins, je dirais que leur discours au premier degré et superficiel s'inscrit finalement à merveille dans un schéma de révolte pubère, d'adolescents en crise contre toute forme d'autorité, dans le but de s'affirmer en tant que personne... Se révolter pour se faire entendre...

Voilà ce qui me dérange et du coup, j'ai du coup réécouté cet album d'une oreille attentive.

Et là, surprise ! Même si quelques petits pics basiques surgissent comme "So fuck the governement and politics", ou "I hate the world" (sur "System's after you"), l'ensemble est plutôt sensé ! Déceptions amicales ("You failed me", "You lie"), un dinosaure au sens caché ("Dinosaur"), les têtes qui enflent par le succès et l'argent ("Money and Success"), la déchéance d'un homme abattu par le système ("System's After You") ou encore un solitaire associal qui pense avoir la science infuse ("Involuntary Solitary").

En plus de cela, les UMFM délivrent un punk très californien et très festif qui décrasse ! "You failed me", "You can be evil" et "Dark sunday" (version punk du titre acoustique présent sur Kill the fuse) retiennent particulièrement l'attention autant par leur sujet que par leur son.

Ceux qui n'avaient pas bien compris la sortie de Kill the fuse (justifiée par les UMFM de la façon suivante : "La plupart des chansons des UMFM sont nées à la guitare accoustique, autour d'une table, d'un café, une bière ou dans une chambre. Juste retour des choses [?]") retrouveront en tout cas leurs punks favoris des origines, dans un style punk mélodique, nerveux et speedé !

Alors, bilan négatif ou positif ?

J'aurais tendance à dire que cet album (peut-être ce groupe !) est l'exception qui confirme la règle, ma règle personnelle (qui n'engage que moi), visant à dire que le punk est rébarbatif et désuet dans ses revendications.

Mais tant qu'il y aura "adolescence" il y aura "rébellion", alors, le punk a de beaux jours devant lui avec un public tout trouvé !

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !