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Critique d'album

Flyingdeadman


W.e.n.


(13/02/2010 - Flying Prod - Métal progressif - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Why / 2- Sunday 12 / 3- Black sun / 4- Once again / 5- Drifting alone / 6- w.e.n. / 7- Sunday 12 (remix The Noein) / 8- Black sun (remix 3tin) / 9- Drifting alone (remix ObHyMon) / 10- Its
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Flyingdeadman offre du beau et du lourd dans un disque de métal prog variable"
Geoffrey, le 02/09/2010
( mots)

Vouloir vulgariser une musique largement assimilée comme étant l’apanage de jeunes hommes anticonformistes à cheveux longs revient à redonner cette conformité à une musique peu accessible : le métal. Pourtant loin des tignasses ballantes et de leur musique entêtante, comment reprocher à des groupes comme Oceansize ou A Perfect Circle de vouloir faire du beau avec du bourrin. Car il s’agit bien là d’une question d’esthétisme préférée à l’aspect rageur d’une musique tourmentée. Flyingdeadman est de ceux là, et a fait le choix artistique de respecter ce précepte en délivrant ce second album autoproduit, montrant toute la maturité du groupe poitevin à travers ce W.e.n. progressif, aérien, atmosphérique.

Car c’est ainsi qu’on peut définir la musique de Flyingdeadman. Autant de qualificatifs qui se rapportent à un style où les grosses guitares côtoient les sonorités électroniques froides et planantes. Froides, quand elles sont servies par des carillons sinistres ; planantes quand il s’agit des nappes longues qui introduisent des séquences musicales métalliques d’un post-rock onirique à souhait. En parfaite illustration du savoir-faire du jeune groupe, "Black Sun" est certainement le titre le plus abouti de l’album. La mélopée nasillarde façon Brian Molko chantant du Sigur Rós survolté accompagnée d’une seconde voix de heavenly voices, et les boucles répétitives électrisées installent une ambiance sombre et mélancolique qui colle parfaitement au style nerveux, parfois bordélique de l’ensemble, appuyé par une batterie rock omniprésente. 

Les autres morceaux de W.e.n. restent schématiquement semblables, quoi qu’il était nécessaire de souligne l’existence de cette magnifique perle. Ce sont donc les mêmes sons, les même transes, les mêmes longueurs qui nous permettent d’apprécier à leur juste valeur des titres comme "Why", "Sunday 12" ou le titre éponyme "W.e.n.", prodiges de métal progressif. On arrive pourtant à trouver quelques défauts de jeunesse à cet album, prometteur à l’écoute des six premiers titres, mais décevant par la suite. Six très bons titres, donc, à la suite desquels on trouvera trois remixes de qualité sonore ou de qualité de production assez moyenne. Le groupe justifiera ce choix en parlant d’ouverture vers des perceptions différentes de leur musique par d’autres musiciens. Pour les auditeurs, ça se traduit par un appui rapide sur le bouton next. Ce même bouton qui nous emmènera jusqu’au dernier morceau, "Its", sur lequel le chanteur du groupe de death métal Saw pose ses hurlements dévastateurs pour un final hébétant.

Heureusement, car ce disque aurait pu mal finir et laisser un mauvais goût dans l’oreille. Finalement sauvé de justesse, W.e.n. restera un très bon EP plutôt qu’un vrai LP, ce qui raccourcit considérablement la taille de l’œuvre. Tant pis, on s’en contentera, tellement W.e.n. recèle de très bonnes choses à prendre en compte, quand les remixes seront à oublier.

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