
Le Free Wheels, festival rock : les gardiens du Temple.
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Introduction
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- Dans les allées du Free Wheels...
- Vendredi 5 août
- Samedi 6 Août
- Dimanche 7 août
Samedi 6 Août

Yann Lem et son groupe, c'est un peu la bombarde qui a le blues !
Breton de Rostrenen, Yann l'authentique a connu jusqu'ici pas mal de déboires avec ses maisons de disques. Mais il explique qu'il en a tiré des leçons, et il persiste jusqu'à son dernier album Entre Blues et Granit qui lui apportera le succès.
Pas facile pour lui ce soir au Free Wheels, la pluie vient juste de s'inviter sur Courpière. Mais ce n'est pas un breton qui va avoir peur d'un petit grain, et Yann s'avance sur la scène, sous le vent et une pluie battante, pour entamer son set. Il est accompagné entre autre de Patrick Balbin, guitariste avec qui il a travaillé sur l'album de tribute à Bill Deraime (nous y voilà !) et sur les arrangements de Entre Blues et Granit. Ce sont les titres de ce CD qu'il présente ce soir.
"Ar Korriganed Blues" revisite les légendes bretonnes en les teintant d'une version blues et on imagine parfaitement les petits lutins aux oreilles pointues jouant du blues aux pieds des menhirs. "Totale Pollution" nous rappelle le naufrage de l'Erika sur les côtes bretonnes. Entre légèreté et engagement, quelques reprises : Yann Lem se lance dans une adaptation française de "Hey Joe" de bonne facture. A ses côtés un joueur de bombarde à la barbe de druide répond à un harmonica, les compositions réussissent le mariage du blues et de l'instrument traditionnel... Etonnant, mais bien vu.
Le site de Yann Lem
les photos du live

Ce sexagénaire (oui, il ne les fait pas, le blues, ça conserve) est entré en musique en tant que batteur. Il a commencé à taquiner la guitare en écoutant les Beatles, les Stones et les Animals, puis découvre Clapton, Hendrix. Chanteur et guitariste, il côtoie Thiephaine, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, Aubert, Luther Allison, Albert King, Calvin Russel...beau parcours. Il joue en solo, accompagne ses amis, ce gros bosseur écrit pour les autres aussi.
Paul tourne depuis quelque temps avec le groupe A l'Ouest, composé de Brice Allanic à la batterie et des frères Bellanger aux guitares. La comparaison est souvent faite avec Neil Young et les Crazy Horses.
Il reste effacé pendant ses concerts, peu de déplacements sur scène, proche de ses musiciens et faisant corps avec ses Gibson. C'est un set à écouter : slides, vibratos, réverbérations, picking, Wha-Wha...enchainement d'effets, duos de guitares, un florilège offert aux amateurs pendant des ponts de plusieurs minutes ou des morceaux instrumentaux ("Caresses", "To a Friend", dédié à Calvin Russel...) . On pense à Jeff Beck, Santana, Steve Hillage parfois... Quant aux paroles, ce sont bien des paroles de blues, des histoires d'un jour, des instants de vie ou un gars raconte ses emmerds ou ses chagrins d'amour, ses doutes ("Ou étais-tu", "Jerky(Les Tueurs du Jerky Club)"). Il semble qu'il nous fasse cadeau d'un titre de son prochain CD A l'Ouest, face B (sortie 12 septembre) "Le Bout de la route"....Paul Personne porte bien haut les couleurs du blues hexagonal, le public du Free Wheels lui fait un triomphe.
Le site de Paul Personne
Le forum, pour les "Paulomaniacs" et pour tout savoir sur son matos
Les photos du live

On a souvent reproché au grand Joe d'avoir un répertoire composé en grande partie de reprises, dont "With a little Help" est une des plus célèbres, à l'origine un titre des Beatles. Et il est vrai que ses titres les plus connus sont souvent des reprises : "You can Leave your Hat on", de Randy Newman," Unchain my Heart de Ray Charles"...Ce soir, Mr Cocker alternera ses grands succès et des morceaux de son dernier opus Hard Knocks, de 2010.
67 ans, chemise et pantalon gris foncé, les mains tendues devant lui, et une voix inimitable : Joe Cocker est une légende. Quelque soit le style de musique que l'on aime, il a le don de fédérer les avis. En témoignent les nombreux "Ouah, t'as vu Joe Cocker" auxquels nous avons eu droit à notre retour du Free Wheels et émanant de personnes aux gouts musicaux radicalement différents et de toutes générations.
Il entre sur scène à la suite de ses musiciens et choristes. A ses côtés une (brillante) bassiste à la guitare cinq cordes, un clavier, un percussionniste, deux choristes... C'est son visage qui exprime le plus sa concentration sur le chant et parfois tout son corps se tend pour un cri.
Nous pouvons reprendre les refrains intemporels de "In the City", "Night Calls", et découvrir quelques titres de Hard Knocks, littéralement "dur, difficile" : un coup d'œil rétrospectif sur sa carrière de 40 ans ?
Peu d'échange avec le public, mais les francs sourires, la chaleur de la voix, et le répertoire suffisent à combler l'auditoire. Merci Mr Cocker, de vous être posé au Free Wheels, beau concert sous un ciel de nouveau étoilé.
Le site de Joe Cocker
Les photos du live