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Critique d'album

The Rakes


Klang


(23/03/2009 - Cooperative Music - Rock anglais - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- You're In It / 2- That's The Reason / 3- The Loneliness Of The Outdoor Smoker / 4- Bitchin' In The Kitchin' / 5- The Woes Of The Working Woman / 6- 1989 / 7- Shakelton / 8- The Light Of Your Mac / 9- Muller's Ratchet / 10- The Final Hill / 11- Never Get Married
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"The Rakes peine toujours à s'affirmer dans un paysage rock anglais saturé."
Elise, le 01/04/2009
( mots)

Pas facile de se faire une place dans le dur monde des rockeurs anglais. Les groupes pullulent, produisant souvent un son très similaire, au point de décourager certains à chercher dans tout cela la perle rare. Et si des groupes comme Franz Ferdinand ou les Arctic Monkeys parviennent facilement à sortir du lot, ce n'est pas le cas de The Rakes, coincé au stade des comparaisons. Et cela ne va pas s'arrêter avec Klang, qui à l'écoute suscite surtout des commentaires du genre "ça ressemble à The Libertines", "J'ai déjà entendu ce riff quelque part", ou "on croirait les Wombats". Le groupe peine à se créer une véritable identité musicale... à moins qu'il ne le cherche pas vraiment. Car au fil des titres de ce Klang, on se dit que l'album porte très bien ce nom, et que l'objectif de The Rakes est peut être tout simplement de faire du son en tapant sur des bidules et de gratter des cordes en criant dans un micro, pour le fun. 

Habité par l'esprit post-punk, ce Klang enregistré à Berlin est approximativement aussi long que la résonnance d'une cymbale après un bon coup de marteau. Avec ces 10 titres, chacun d'une durée de deux à trois minutes, l'album atteint péniblement la demi-heure... sans qu'on ait au final l'envie d'en entendre plus. Car la prédilection du groupe pour les rythmes frénétiques voire épileptiques laisse peu de place à la respiration, et au bout d'une demi-heure, on risquerait l'étouffement. 

Le ton est donné dès le premier morceau, "You're in it", dont le son rappelle un peu les regrettés Libertines, et voilà The Rakes parti dans un galop effréné avec trois titres où les guitares acérées et le chant dissonant se font la belle. Si "That's the reason" vaut pour son refrain matraqué, "The Loneliness of the outdoor smoker" et son chant dans les graves s'impose comme un des morceaux les plus inspirés de l'album. Plus marrant, dans les textes comme dans les excentricités du chant d'Alan Donohoe, "Bitchin' in the Kitchin'", morceau très fun et sautillant introduit intelligement "The Woes of the working woman", dont on remarque ainsi l'ouverture très posée. Evidemment, The Rakes ne se pose jamais très longtemps, et le morceau dévie rapidement du côté des années 80, tendance Joy Division, la déconne en plus. 

Ensuite, revoilà les guitares frénétiques, la batterie martelée et l'esprit punk pour "1989", logique premier single où le groupe se lance dans le "lalala" à la Kaiser Chiefs. Suivent les plus anodins "Shakelton" et "Muller's rachet". On prêtera une oreille plus attentive au texte franchement drôle de "The light from your mac", petite ritournelle réussie, et l'album se clôt sur "The Final Hill" qui se distingue par une ligne de basse efficace et un chant dans les graves qui lui donne un peu plus de profondeur.

Klang est un album qui s'écoute avec plaisir sans marquer outre-mesure. Car même si The Rakes semble assumer sa tendance à la déconne et au bordel sonore désabusé, ce n'est pas pour autant le cas de l'auditeur. D'où l'idée judicieuse de faire un album court pour éviter l'overdose. Reste qu'on peut espérer mieux, notamment du côté des arrangements, d'un groupe qui n'exploite pas toutes ses capacités.

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