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Critique d'album

Starsailor


All The Plans


(17/03/2009 - Capitol Records - Pol Lyrique - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Tell Me It's Not Over / 2- Boy In Waiting / 3- The Thames / 4- All The Plans / 5- Neon Sky / 6- You Never Get What You Deserve / 7- Hurts Too Much / 8- Stars And Stripes / 9- Change My Mind / 10- Listen Up / 11- Safe At Home
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Un quatrième opus sans surprise où le groupe ressasse les mêmes rengaines pop."
Elise, le 04/04/2009
( mots)

Des violons, un brin de batterie, des mélodies bien sirupeus... romantiques, et un chanteur à la voix légèrement nasillarde, le cocktail Starsailor est le même depuis les débuts du groupe et l'album Love Is Here. Sept ans plus tard, rien n'a changé ou presque. All The Plans, quatrième album de la formation, est à l'image des précédents, un condensé de ballades pop rythmées par quelques envolées de guitares gentiment nerveuses. 

Il faut être honnête, Starsailor n'a jamais été qualifié de groupe rare, original, ou novateur. Depuis ses débuts, et en mettant de côté le remix à succès de "Four to the floor", le groupe fait dans la pop symphonique sans réelle ambition. Qu'on parle de Silence Is Easy ou d'On The Outside, l'effet est le même, on apprécie l'écoute, on repère quelques bons moments, puis on se lasse, voire on frôle l'overdose de romantisme assené à gros coups de violons. Ceci dans le cas où l'on ne fait pas une allergie pure et simple au timbre de James Walsh. Mais partons de l'idée qu'on supporte plutôt bien tous ces défauts, au point de prêter l'oreille à ce nouvel opus.

All The Plans s'ouvre sur le morceau rythmique le plus réussi de l'album, et donne du coup de faux espoirs pour la suite. "Tell me it's not over" est énergique, doté d'un bon refrain et d'une jolie mélodie. James Walsh limite les effets de voix, certes le texte est dans les clichés du groupe (similaire à ceux d'une comédie romantique américaine en gros), mais ça marche. Dommage, l'intérêt retombe vite avec "Boy In Waiting", dont les premiers riffs en ouverture semblent avoir été entendu 15 fois, et d'autant plus sur un album de Starsailor. La mélodie sans originalité qui suit renforce l'impression de déjà-entendu, et l'on commence à penser aux courses à faire, thaï ou japonais, sortie ou soirée dvd. Soudain, nous sort de cette torpeur envahissante un petit rythme country, ouverture de "The Thames". On se demande si Itunes n'a pas zappé sur Keith Urban, mais non, petite originalité, Starsailor fait une excursion dans le western. Une bonne idée au final, le morceau est sympathique et a le mérite d'attirer l'oreille afin de réveiller l'auditeur avant "All the plans", autre bon morceau de l'album. La guitare légèrement saturée en ouverture est rejointe par une jolie mélodie au piano, le son est un peu lourd, plus péchu, sur un tempo toujours assez lent, et le tout fonctionne pas mal. 

Ensuite, ça se gâte. A l'évidence, James et ses amis sont un peu fatigués après tant d'efforts rythmiques, alors l'auditeur va devoir se reposer avec eux sur un bon nombre de ballades bien plombantes. Entre "Neon Sky" et son effet "morceau de sophrologie", ou "You never get what you deserve" entendu mille fois, on a le droit à la complainte pleunicharde "Hurts too much" sur un piano ultra-lent. Sortez les mouchoirs, l'amour c'est "so hard,so sad", et c'est pas sympa de se moquer des mecs qui ont un coeur. Heureusement, James se reprend un peu sur "Stars and Stripes", où ressort le petit riff country sur une rythmique bringuebalante plutôt sympathique. Vient l'oubliable et oublié "Change My Mind" (rev'là le bon gros piano), avant un morceau un peu raté, "Listen Up", plombé par une longue ouverture insipide avant un refrain où l'on se dit que Starsailor a les moyens d'être plus efficace rythmiquement. Bon, côté texte, on a un peu du mal à croire en leur "Listen Up, we are gonna change the world".

Il aura fallu attendre la dernière chanson de l'album pour trouver LA ballade qui se dégage. En remplaçant l'éternel piano par un marimba sur les premières mesures (il revient après, ben ouais, quand même), les garçons ont trouvé le petit élément qui change tout, et pour une fois, évitent les grosses lourdeurs sirupeuses qui plombent les autres titres. Celui-ci est sobre, James Walsh reste dans les graves, et c'est un joli moment. Au final, quelques titres à sauver d'un album qu'on n'écoutera que peu en entier. La faute à des titres trop semblables, et à un manque de rythme qui pourrait presque justifier une utilisation comme disque de berceuse pour enfants. Starsailor continue de faire du Starsailor, et on aimerait vraiment que les Anglais tentent quelque chose de nouveau, car la lassitude fait plus que guetter.

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