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Critique d'album

Steamhammer


Mountains


(00/11/1970 - B&C - Blues rock / rock progressif - Genre : Rock)
Produit par Fritz Fryer

1- I Wouldn't Have Thought / 2- Riding on the L & N / 3- Hold That Train / 4- Levinia / 5- Henry Lane / 6- Leader of the Ring / 7- Walking Down the Road / 8- Mountains
Note de 3/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Une montagne sans relief"
François, le 20/03/2024
( mots)

Malgré une pochette psychédélique plutôt réussie et prometteuse, Mountains fut le faux-pas tragique de Steamhammer, tout juste lâché par CBS au moment de mettre en boîte ce nouvel opus finalement soutenu par B&C. Le principal problème de l’album ne tient pas tant dans ces péripéties matérielles mais dans la direction esthétique choisie par le combo, qui laisse de côté toutes les heureuses évolutions présentes sur l’opus précédent, MK II. Le départ de Steve Jolliffe, multiinstrumentiste qui avait grandement participé à complexifier l’approche initialement blues-rock de Steamhammer, est sans aucun doute à mettre en balance.


N’attendez plus d’ambitions progressives sur Mountains : "I Wouldn’t Have Thought (Gophers Song)" est tout au plus une pièce de rock raffinée avec une construction et des arrangements un peu complexes (notez les transitions arpégées), de même que "Levinia" enrichit sa légèreté d’un soupçon de rythmique et de solo de guitare jazzy quoique sans prétention.


Hélas, Mountains est très souvent convenu et plus régulièrement encore ennuyant. En cause, le flegme un peu trop présent sur la première partie d’"Henry Lane", l'absence d’efforts dans la composition de la ballade folk "Leader of the Ring" et la répétitivité angoissante de "Walking Down the Road" dont l’intermède percussif latin-jazz peine à susciter le moindre intérêt. Même "Mountains" manque de relief (un comble avec un tel titre !) et d’énergie malgré ses quelques tentatives d’élaborer un propos un peu plus dense que sur le reste de l’album.


En outre, Steamhammer a la mauvaise idée (vice de l’époque) d’ajouter deux pièces captées live d’une qualité discutable dans l’enregistrement comme dans la composition : le blues rock tamisé et très classique "Hold that Train" (avec un léger côté "La Grange") et "Riding on the L&N", un long jam au riff également blues-rock, sur lequel un solo de basse se déploie devant une pompe et rythmique répétitives (à la limite du Krautrock) pour finalement laisser place l’harmonica qui s’adonne à une prestation des plus classiques.


Album anecdotique et sans inventivité, Mountains n’a pas beaucoup d’argument en sa faveur (peut-être sa pochette) si bien que Steamhammer prendra un tournant radical (et progressif) sur l’album suivant qui devra être leur dernier – Speech.


À écouter : "I Wouldn’t Have Thought (Gophers Song)", "Levinia"

Commentaires
FrancoisAR, le 22/03/2024 à 18:06
Info intéressante, parce que les versions originales sont ... telles que décrites dans la chronique ;)
DjangoNero, le 22/03/2024 à 17:29
Le label Repertoire vient de sortir un coffret "live" 4 CD- 1 DVD du groupe, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les morceaux issus de ce Mountains sont transcendés !