Starsailor
Love is Here
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1- Tie up my hands / 2- Poor misguided fool / 3- Alcoholic / 4- Lullaby / 5- Way to fall / 6- Fever / 7- She just wept / 8- Talk her down / 9- Love is here / 10- Good souls / 11- Coming down
Encore un groupe anglais qui nous fait dans le mélodique !
Et pourtant, on ne s'en lasse pas...
Ici, on fait dans la pop mélodique, dans le mélancolique, les cordes sont plus effleurées que pincées, le clavier est omniprésent, amenant sa touche de douceur et... de lyrisme ? Et... et la voix de James Walsh bien-sûr. Elle est belle, pure, elle est indispensable et omniprésente, et elle fait indubitablement penser à celle de Jeff Buckley. Ce n'est pas la première fois que l'on fait ce genre de comparaison mais ici, tout au long de l'album, c'est le fantôme de Jeff qui rôde...
L'album, Love is Here, est une succession de petites douceurs pour les oreilles, qui s'enchaînent les unes après les autres sans grande ambition, mais toujours avec conviction (et se ressemblent peut-être un peu trop, c'est ce que je leur reprocherais).
Il s'en dégage une sorte de mélancolie pleine d'espoir, ils ne se plaignent pas ; dans leur musique on sent peut-être des regrets, en rapides coup d'oeil vers le passé, mais on a cette étrange impression qu'ils aiment le présent et voient en l'avenir quelque chose... qui peut-être beau.
Attention, gens qui passez votre temps à déprimer, cet album n'est pas pour vous ! Les ballades de Starsailor nous emmènent dans une mélancolie profonde certe, mais c'est beau, et donc c'est bien. Un brin de douceur dans un monde de barbare. Dans ce genre lent et très mélodique, le clavier trouve toute sa grandeur, et donne un soutient de classe à la très belle voix James Walsh, qui peut rappeler celle d'un certain Neil Young. Bref, Starsailor nous livre un premier album de haut vol, c'est juste un peu dommage que le tout soit assez vite lassant.
