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Critique d'album

Killswitch Engage


Atonement


(16/08/2019 - - Metalcore - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Unleashed / 2- The Signal Fire / 3- Us Against The World / 4- The Crownless King / 5- I Am Broken Too / 6- As Sure As The Sun Will Rise / 7- Know your enemy / 8- Take Control / 9- Ravenous / 10- I Can't Be The Only One / 11- Bite The Hand That Feeds
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Les pionniers du metalcore ont encore la rage"
Guillaume, le 04/10/2019
( mots)

Apparus à la toute fin des années 90, les américains de Killswitch Engage sont pour beaucoup de fans de rock et de metal le visage du metalcore, ce sous genre mélangeant punk hardcore et heavy metal. En 2004, The End Of Heartache (Roadrunner Records) les avait propulsé sur le devant de la scène, ce succès les conduisant même à être sollicités par l’immense WWE pour composer un titre. This Fire Burns, d’abord écrit pour Randy Orton, a collé ensuite à la peau de CM Punk pendant pas loin de 10 ans. Si vous avez été fan de catch entre 2005 en gros et 2014, que vous avez vécu le Summer of Punk et la Straight Edge Society vous connaissiez déjà Killswitch Engage.


L’histoire du groupe a connu diverses zones de turbulence remarquablement gérées, le départ puis le retour du chanteur Jesse Leach, les changements de batteur ou de guitariste, tout cela n’a pour autant jamais eu d’impact sur la qualité des albums ou des concerts. De même la cadence des sorties n’a jamais vraiment changé, entre deux et trois ans entre chaque production.


Atonement (2019 - Metal Blade Records) qui nous occupe aujourd’hui sort donc - ô surprise - trois ans après Incarnate (2016 - Roadrunner Records). L’impression majeure qui se dégage dès l’écoute d’"Unleashed", le premier morceau, c’est à quel point ces mecs maîtrisent leur affaire. On n’apprend pas aux vieux singes à faire la grimace, 20 ans sur les routes et 8 albums ont forgé un véritable savoir-faire. 


On pourrait craindre de trouver tout ça très attendu, comme l’application d’une formule qui produirait son effet certain, les titres se suivent et développent en gros les mêmes caractéristiques les uns les autres, un mélange de brutalité et de mélodie, riffs de guitare en palm mute, batterie speed avec double pédale, du chant aux couplets hurlés et aux refrains clairs, un usage généreux des breakdowns. En fonction de son humeur on en subira l’absence de surprise ou on saluera la fidélité à un style qu’ils ont largement contribué à forger. Ce sont des moments clé que l’on retient, plus qu’une chanson en particulier. Ainsi l’entrée en matière très sombre et speedée dans "The Signal Fire", ou les guitares harmonisées très heavy metal dans l’intro d’"Us Against The World", ou la mesure composée en 7/8 sur "I Am Broken Too", les changement de signature rythmique sur "Ravenous". Ces passages réveillent notre attention et rompent le flux implacable.


Les textes majoritairement sombres, comme le style l’exige, trouvent leur points culminants sur "I Am Broken Too" et "Take Control", deux morceaux introspectifs qui offrent l’occasion de calmer le jeu et de dire les choses, où Jesse Leach s’implique plus personnellement en faisant le lien entre sa musique et son vécu.


Jetons un oeil sous le capot, sous ce visuel très chargé mais néanmoins beau signé Richey Beckett (qui a déjà illustré des pochettes pour Mastodon). Aux commandes du son de Killswitch Engage depuis toujours, le guitariste Adam Dutkiewicz a de nouveau fait appel à Andy Sneap qui était déjà de la partie sur The End Of Heartache (opus déjà cité) et à Daniel Castleman qui était déjà à la régie sur Incarnate (opus déjà cité également). Les deux sont devenus au fil des ans des spécialistes reconnus du genre, affichant à leurs pédigrées Machine Head, As I Lay Dying, Arch Enemy, Opeth, Winds Of Plague. 


Le son regorge de compression sur les guitares, de reverb notamment sur la caisse claire, de delay sur les voix, le tout pour un résultat agressif et aérien. Belle réussite.


Avec ce huitième album Killswitch Engage poursuit donc la construction d’une solide discographie. 13ème au Billboard, Atonement leur permet de réaliser leur 4ème meilleure performance, c’est dans l’ordre des choses.


 

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