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Critique d'album

Hurt


Volume One


(11/09/2006 - EMI - Rock Metal - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Shallow / 2- Rapture / 3- Overdose / 4- Falls Apart / 5- Forever / 6- Losing / 7- Unkind / 8- Danse Russe / 9- Dirty / 10- Cold Inside / 11- House Carpenter
Note de 4/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"1er essai de ce nouveau groupe tout juste débarqué sur EMI..."
Jerome, le 06/09/2006
( mots)

Lors de l'arrivée d'un nouveau groupe, il est de bon ton de prendre quelques lignes en vue de faire le tour du propriétaire. Histoire, en quelque sorte, de présenter les lieux... De se sentir un peu plus à l'aise. Hurt faisant partie de ces nouvelles têtes fraîchement sorties, laissons la place à un peu d'histoire. Né sous l'impulsion de J. Loren (chant et guitare), jeune Ricain abreuvé de musique classique et de gospel sous couvert d'une éducation religieuse, Hurt prendra réellement son envol le jour ou son chemin croisera celui de son antonyme, à savoir Evan Johns (batterie), fils du célèbre producteur Andy Johns (les Stones, Led Zeppelin, Free, Van Halen et j'en passe) et nourri au rock depuis sa plus tendre enfance. Ajoutez deux musiciens issus du New Jersey, en les personnes de Paul Spatola à la guitare et Josh Ansley à la basse, et vous voici devant la formation de ce groupe Made in USA.
Autant le dire tout de suite, avec un producteur comme celui-là dans sa manche, le son balancé au cours de ces onze titres ne souffre pas de gros défauts majeurs. Tout est bien pesé, emballé, distillé avec ce qui faut de basses et de saturations pour satisfaire un bon nombre d'oreilles. La voix de J. Loren avec son timbre typé grunge est plutôt bien portée, et la présence de certains instruments, tels que des violons ou certains instruments à vent, permet d'ajouter pas mal de profondeur à l'ensemble ("Losing"). Ce n'est sûrement pas pour rien qu'il cite Vivaldi comme une de ses principales influences. Ce Vol. 1 se veut donc la rencontre de ces extrêmes, alternant entre ambiances planantes et brutalité des accords, rugissements et murmures, égrainage acoustique et chaos électrique. "Overdose", certainement un des meilleurs morceaux proposés dans cette galette, illustre parfaitement cette dualité qui anime le groupe, avec sa montée en puissance tendue à l'extrême pour déboucher sur une retombée quasi-salvatrice.
Malgré tout, cela ne suffit pour faire de cet opus un disque incontournable. L'alternance des passages calmes, puis énervés, puis re-calmes et enfin re-énervés (ou l'inverse) peut finir, à la longue, par lasser l'auditeur. De plus, les capacités étalées sur certains titres ("Rapture", "House Carpenter") ont vite fait de rendre les morceaux un peu plus traditionnels (comprenez par la formatés FM) vraiment fades et prévisibles ("Forever", "Dirty"). Sans parler de la sempiternelle ballade rock-acoustique "Cold Inside" dont on aurait vraiment pu se passer.

C'est donc une première production en demi-teinte qui nous est proposée ici. Pas réellement dénuée d'intérêts mais pas vraiment exceptionnelle non plus. Le mélange des genres semble permettre à Hurt de toucher un large public mais on reste quand même loin des influences mises en avant (Tool, Nirvana et Metallica). Considérons cela comme une première ébauche de leur talent et attendons de voir le Vol. 2, si ces quelques erreurs ont été effacées.

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