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Critique d'album

Editors


An End As A Start


(17/07/2007 - Kitchenware Records - Revival Cold Wave - Genre : Rock)
Produit par

1- Smokers Outside The Hospital Doors / 2- An End Has A Start / 3- The Weight Of The World / 4- Bones / 5- When Anger Shows / 6- The racing rats / 7- Push Your Head Towards the Air / 8- Escape The Nest / 9- Spiders / 10- Well Worn Hand
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Editors sort de l'ère glaciaire avec un second album où mort et espoir se mêlent"
Elise, le 07/03/2009
( mots)

En intitulant ce deuxième album An End As A Start, Editors s'attendait évidemment au déluge de jeux de mots qui viendrait ponctuer chaque critique musicale. Mais l'intelligence de ce choix va au-delà des faciles "Non, ce n'est pas le début de la fin pour Editors" et autres "espérons que cette fin soit véritablement le début d'une longue carrière". Ces quelques mots résument en effet parfaitement de ce qui fait la magie et la profondeur de cet album, cette capacité à transcender le morbide, la douleur et la peine en une musique chargée d'espoir, d'énergie, de vie en résumé.

Editors refait surface en 2007, deux ans presque jour pour jour après la sortie de The Back Room. An End As A Start débarque avec la lourde charge de confirmer tous les éloges récoltés grâce à son prédécesseur et peut-être pour imposer un peu plus le groupe comme le leader du revival de la Cold wave. Visiblement conscient du challenge à relever, Editors frappe fort dès l'ouverture avec "Smokers Outside The Hospital Doors" où l'on reconnaît toutes ses marques de fabrique, batterie saccadée, guitares lancinantes, basses profondes et rythmées. On y découvre aussi quelques changements. La voix de Tom Smith apparaît davantage sûre d'elle, encore plus profonde et investie. Et puis, il y a ces choeurs qui éclosent lors du refrain, comme un aboutissement des envolées lyriques décelées dans le premier album. Le titre est évocateur des thèmes qui vont régner sur le reste du disque, mort, maladie, conscience du corps qui dépérit. Tom Smith a reconnu avoir été touché par de nombreux décès lors de la conception de cet album, et sa façon de l'extérioriser est assez représentative du deuil de tout un chacun. 

La principale différence entre cet album et The Back Room est donc dans cette manière de transformer ces thèmes morbides en charges énergiques qui semblent exploser de vie. En témoigne les titres "An End As A Start", "Bones", "The Racing Rats" ou "Escape The Nest", où règnent l'alchimie parfaite entre la profondeur de la voix et le sentiment d'urgence des guitares acérées. Les refrains sont d'une efficacité toujours aussi imparable et la batterie continue de marteler ces rythmes presque martials.

Du côté des belles ballades sombres, quelques réussites également. Pour The Back Room, seul "Camera" permettait de discerner le potentiel du groupe lorsqu'il pose ses guitares et prend son temps. Avec des morceaux comme "The Weight Of The World" et "Push Your Hands Toward The Air", les quatre garçons confirment... quitte à tomber dans le pathos avec "Well Worm Hand", morceau de clôture. Certes, c'est très beau, mais aussi subtil que des violons sur une scène de baiser hollywoodien.

Et puis, il y a ces sortes d'entre-deux, ces morceaux où ce qui commençait comme une ballade explose au bout de trois minutes dans un furieux étalage de riffs agressifs. "When Anger Shows" et "Spiders" montrent ainsi la vraie maîtrise émotionnelle dont le groupe est capable, portant son auditeur du monologue dépressif à la rédemption rythmique. C'est d'une intensité rare, et diablement efficace.

Pour son second album, Editors a donc su réutiliser et améliorer des recettes qui avaient déjà fait leurs preuves. Pourtant, sans se répéter, le groupe parvient à franchir un nouveau cap, s'imposant comme une valeur sûre Outre-Manche.

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