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Critique d'album

Eagles


Long Road Out To Eden


(29/10/2007 - - Rock US - Genre : Rock)
Produit par

1- No More Walks In The Wood / 2- How Long / 3- Busy Being Fabulous / 4- What Do I Do With My Heart / 5- Guilty Of The Crime / 6- I Don'T Want To Hear Any More / 7- Waiting In The Weeds / 8- No More Cloudy Days / 9- Fast Company / 10- Do Something / 11- You Are Not Alone / 1- Long Road Out Of Eden / 2- I Dreamed There Was No War / 3- Somebody / 4- Frail Grasp On The Big Picture / 5- Last Good Time In Town / 6- I Love To Watch A Woman Dance / 7- Business As Usual / 8- Center Of The Universe / 9- It'S Your World Now
Note de 2/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Un des groupes majeurs des années 70 revient. Que nous proposent ils ?"
Lulu, le 09/01/2008
( mots)

Etonnement et curiosité étaient les deux mots qui venaient à l'esprit immédiatement à l'annonce d'un nouvel album studio des Eagles après vingt huit ans d'absence, d'autant plus qu'un double album et vingt titres étaient annoncés. Pour ceux qui auraient du mal à évaluer l'importance de ce groupe des seventies, laissez moi vous rafraîchir la mémoire : Eagles c'est "Hotel California", "Desperado", "New Kids In Town" et une dizaine d'autres gros tubes, c'est des millions d'albums vendus, des best of qui peuvent se targuer de battre tous les records mondiaux, des tournées très très lucratives, une entrée au Rock n' Roll Hall of Fame en 1998. Bref, un poids lourd de la ballade, un cador du tube qui fait mouche, un groupe détesté par la critique mais qui a une armée de fans qui assureront d'ores et déjà un succès à ce Long Road Out Of Eden sorti le 30 octobre dernier. Glissés dans un packaging très soigné, les deux Cds sont un peu différents, le premier fait dans le classique, le deuxième essaye de sortir des sentiers battus.

 La première partie sera celle des tubes, celle qui fera partir la galette par palettes entières... aux USA en majorité, car là-bas ils restent très friands de cette musique Rock US Mainstream ultra produite et calibrée pour passer sur les ondes à n'importe quelle heure de la journée. On peut bien sûr citer comme tubes potentiels l'entraînante et très country "How Long" ou les sirupeuses et charmantes ballades "Busy Being Fabulous", "No More Cloudy Days" ou "I Don't Want to Hear Any More" par exemple. Mais il y en a aussi d'autres assez écoeurantes malheureusement telles que "What Do I Do With My Heart" ou "Do Something". Mais il n'y a pas que des slows mielleux sur ce disque : le très rock n' roll "Guilty Of The Crime" lorgne du côté de Lynyrd Skynyrd et "Fast Compagny" est plus funky et chantée bien plus dans les aiguës que d'ordinaire. Toujours est il qu'ils préfèrent se cantonner dans les chansons calmes comme la Springteenienne "Waiting in The Weeds" et "You Are Not Alone" qui fait basculer trente ans plus tôt, à la douce époque des intros de guitare en picking.

Le deuxième Cd est l'occasion de quelques audaces (très maîtrisées quand même, ne nous emballons pas) et s'ouvre sur peut-être le meilleur moment de l'album. "Long Road Out Of Eden" flirte avec les dix minutes et, le long d'une jolie ballade, propose une intro arabisante et des solos de guitare inspirés, qui ont enfin toute la place pour s'exprimer. Les Eagles enchaînent ensuite pêle-mêle une jolie instrumentale très knoppflerienne "I Dreamed There Was No War" et un rock sympa "Somebody" peut-être un peu trop sur-chanté. "Last Good Time In Town" semble sortir tout droit d'un Best Of de Santana mais se traîne en longueur et les dernières minutes sont pénibles à endurer. "Business As Usual" et "Frail Grasp..." ont les mêmes symptômes. Sans être très inspirées, elle sont plombées par une longueur excessive et une lassitude quasi inévitable. Heureusement que se cache au milieu de ces langueurs monotones une petite pépite du nom de "I Love To Watch A Woman Dance" aux légers parfums de ballade irlandaise. L'album se clôt sur une ballade typiquement Eagles avec ses chants dédoublés ("Center Of The Universe") et une autre ballade légèrement pimentée à la sauce mexicaine ("It's Your World Now") mais elles ne sont ni l'une ni l'autre inoubliables.

Au final, cet album est un faux grand retour des Eagles, qui fait plus penser à une commande lucrative d'une maison de disques qu'à un besoin artistique de s'exprimer. On peut aisément le comparer à un paquet de chamallows dont le goût sucré, fondant et réconfortant est plaisant si on n'en prend que quelques uns chaque jour. Par contre, si on essaye de manger le paquet d'une seule traite, ça peut très vite tourner à l'écoeurement. Et ce n'est pas aisé de s'enfiler vingt chamallows à la suite...

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