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Critique d'album

Bumpkin Island


Ten thousand nights


(27/05/2013 - Les disques normal - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Alone / 2- The Drift / 3- His Steps / 4- In My Guts / 5- Hafnafjordur / 6- The Lake / 7- Hummingbrid / 8- Immunity of Great Days / 9- Ten Thousand Nights
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un goût d'Islande, dans ce disque d'un groupe breton prometteur."
Geoffrey, le 26/09/2013
( mots)

Une pochette blanche et un nom très évocateur : les codes d’un style venant du nord semblent parfaitement illustrer le premier album des bretons de Bumpkin Island. Un groupe, ou plutôt un collectif, mené par un ingénieur du son Rennais, qui a forgé son univers dans l’imaginaire et les expérimentations des huit membres du groupe. Le résultat est donc attendu, certes, mais surprenant également, puisque Ten thousand nights parvient à se hisser au niveau de certains disques du genre au succès critique mérité. 

Mais quel est ce genre ? Car beaucoup d’éléments font appel à des styles différents. On pense forcément au post-rock, ses envolées musicales, ses guitares atmosphériques jouées à l’archet. Mais aussi à une pop intelligente, aux confins du jazz et de ces cuivres formatés façon Sophie Hunger, où la même douceur et le même équilibre entre chaleur et froideur se fait ligne directrice d’un album complet. Alors bien entendu, avec une telle liste de qualificatifs pour un album, impossible de ne pas penser à Sigur Ròs, dont l’univers froid et insulaire forcerait le cliché qu’il n’y ait qu’un pas entre l’Islande et la Bretagne (et pas que météorologiquement). Un pas largement franchi à la simple lecture du nom "Hafnafjordur", titre instrumental, largement typé du gêne originaire du pays des glaces. Musicalement, les ressemblances passent aussi par la production, qui est incarnée là encore par Birgir Jon Birgisson, producteur de … Sigur Ròs, bien sûr.

Malheureusement, on n’est plutôt loin de la transe du groupe. Seuls les deux premiers morceaux, "Alone" et "The drift", mettent l’eau à la bouche en promettant un formidable décollage qui n’ira pas aussi haut que promis. Un rendu presque trop pop, amplifié par les voix des deux chanteuses presque trop parfaites. Malgré une ambition dans l’interprétation, qualifiée de raffinée, l’écriture reste modeste et mesurée, digne bande sonore d’un calme dimanche matin. C’est sans aucun doute voulu, et c’est pour ça qu’on reste tout de même avec cette impression que Ten thousand nights est maîtrisé de bout en bout.

Jusqu’au bout, en effet. Jusqu’au titre éponyme, d’une durée pink-floydienne de presque quinze minutes, Ten thousand night prouve qu’il est tout de même un bon disque indé, mais pas aussi accrocheur que le voudrait la quasi-totalité des critiques. Au final, on aurait peut-être juste préféré l’inversion du tracklisting, pour observer une progression vers ce que Bumpkin Island fait de mieux. Car ça, on en est sûr : le groupe breton, en plus de simplement attirer la sympathie, est capable du meilleur.

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