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La Route du Rock 2009


Pierig, le 22/07/2009

Samedi 15 Août

Une seconde soirée de turlutte décomplexée à l'accent vaguement nauséeux mais qui persiste entre pop sucrée et électrique rock'n'roll. L'enchainement Papercuts, St Vincent et Camera Obscura adoucira l'ambiance malsaine d'une Peaches forcément survoltée qui précédera les expérimentations parfois surdosées de Four Tet. Et tout ça, en une seule phrase. Là aussi, je mise gros sur l'ouverture de la soirée, Papercuts et son futur primitif.

Pogrammation


02H20 - FOUR TET
00H55 - PEACHES
23H15 - THE KILLS
21H55 - CAMERA OBSCURA
20H30 - ST. VINCENT (photo)
19H15 - PAPERCUTS

Et notamment THE PRESENT à 16H au Palais Sony Ericsson

Pop is not dead


19h. St Vincent, ses lèvres pulpeuses et sa posture burtonienne, ange déchu mi-humaine mi-déesse vient libérer son flot ininterrompu de douceur pour calmer une migraine qui ne cesse de heurter des tympans rouge sang. Mélodique et censée, à mi chemin entre pause café et infusion de thé, la belle s’exerce à raviver la saine flamme du chaos tranquille. Sous le charme et bien décidé à ne plus m’arrêter de louer, l’enchainement Papercuts et Camera Obscura n’arrive tout de même pas à m’exciter. En peu nianian, sans réel surprise et malmené par des futilités techniques énervants, je m’endors littéralement debout, mou du genou. Il est vrai que la beauté est subjective et dans cette analyse toute sauf arbitraire, je ne peux m’empêcher de jouer aux comparaisons. Comparaisons assez brutales pour des Camera Obscura dépassés et périmés, grésillant des vieilleries troublantes. L’âge de la raison n’est pas dit de réussite. Pour Papercuts, c’est son manque d’originalité qui aura fait de moi le bougon que je suis. Bref, un début de soirée dans l’ultra pop et dans l’ultra mitigé.

1h. Après une conférence de presse des plus chiantes, Peaches (photo) ne m’avait en aucun cas donné envi d’assister à son show. Et pourtant, ma petite carcasse se daigne à bouger ,un peu à la ramasse il faut l’avouer, pour la découvrir. Droit au but, je haie Peaches. Sa musique, ses cheveux, sa tenue, sa tête de petite berlinoise cubiste. Mais il faut bien l’avouer, son spectacle vivant est une vraie réussite. Psychotique, elle ouvre ses bras au ciel pour dégainer ses ailes du futur ou s’y inscrivent des visages de camés cognés. Juste-corps de gym, string ficelle et maquillage à la truelle, Peaches surjoue, en fait des caisses et gueule dans un micro qui hurle au viol. Les Sweet Machine qui l’accompagne font péter les riffs déchainés mais la posture vulgaire de l’allemande me donne la nausée. Là aussi, rien ne me fera changer d’avis, même un cadre idyllique pour un obsédé de mon espèce.

3h. Là aussi, un groupe qui a bercé ma culture adolescente. Le trip hop de Four Tet et sa musique perdue entre électro et expérimentale des années 90. La track list espérée est au rendez-vous mais le rôle de dj « j’éclate tout le monde et fait danser la populace » lui va si mal que c’est presque à contre-cœur que je vois Kieran Hebden balancer des beats faciles. On pourra regretter la programmation si tardive de Four Tet qui n’aura pas pu démontrer toute son ingéniosité, recroquevillé dans une tenue d’ambianceur trop petite au regard de son talent.
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