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Festival de Dour 2008


Lee, le 11/08/2008

Jeudi 17 juillet 2008

Brian Jonestown Massacre


Très tôt, dans cette journée d'ouverture officielle de la vingtième édition du festival de Dour, le Brian Jonestown Massacre lançait réellement la fête. Anton Newcombe joua et chanta pratiquement tout le concert dos au public (du moins de profil), et ponctua les vides entre les chansons par de nombreux échanges verbaux qui faisaient participer les spectateurs. Ainsi, mort de rire, il n'a pas pu s'empêcher de faire monter sur scène un festivalier habillé en clown. Anton s'en est également pris au pilote d'un hélicoptère qui tournait au-dessus de la plaine : "Hey man, fuck you, we try to play music !" Côté musique justement le Brian Jonestown Massacre a exécuté ses longs titres psychédéliques dans la douceur du début d'après-midi. Même si certains morceaux approchaient la perfection comme "Yeah-Yeah" du récent opus My Bloody Underground, la Last Arena ne semblait pas convaincue par cette prestation.

Steak Number Eight


Ce nom ne vous dit peut-être rien ? Normal, derrière Steak Number Eight se cache quatre bambins dont la moyenne d'âge est de quatorze ans ! Et ces belges ont beau être jeunes, lorsqu'il s'agit de monter sur scène, instruments en mains, aucune défaillance ne se fait ressentir. On assiste plutôt à une certaine maîtrise précoce d'un post-rock, post-metal revendiqué des Godspeed You ! Black Emperor, Isis ou autres Neurosis. Le grand chanteur-guitariste est même déjà très à son aise sur scène et aucunement impressionné par la présence de nombreux curieux venus découvrir ce groupe. Cependant, Steak Number Eight manque encore de cohérence, notamment dans les enchaînements. Un bel avenir s'ouvre devant eux !

Foals


Toujours peu de monde devant la Last Arena, en ce milieu d'après-midi. Pourtant, de jeunes anglais étaient d'attaque pour montrer leurs armes. Et l'on ne vous cachera pas que la prestation de Foals vallait plus qu'un simple détour. Dès l'entrée sur scène des cinq musiciens, un bloc noisy se forma et l'on se délectait déjà du charisme de Yannis Phillippakis qui balançait son micro comme un lasso, jusqu'à percuter un tambour prédestiné. Puis, le groupe se forma en cercle pour s'amuser sur leurs récentes compositions et le public suivit le rythme du rock post-punk d'"Electric Bloom" ou de "Heavy Water", deux très bons titres figurant sur Antidotes. Tandis que son guitariste monte sur un ampli mouillé, excentré de la scène (et manque d'y glisser), Yannis, par un déplacement frénétique et incontrôlable, se propulse, guitare à hauteur du torse, contre son amplificateur. Alors que Foals décrit un parrallèle avec la façon de composer de Battles, il ajoute à son parfum décontracté et dansant, une touche d'émotion authentique ainsi que des moments de chaos noisy évocateurs. Avec leur vingtaine d'années à peine dépassée, les cinq Foals se sont montrés ambitieux et prétentieux en nommant leur premier album Antidotes, mais force est de constater qu'ils ont main-mise sur un dangereux virus. La révélation de l'année 2008.

Dub Trio


Ceux qui venaient découvrir ce groupe, en pensant bouger au son d'un bon dub tranquille, ont été quelque peu surpris. Par contre, ceux qui s'étaient renseignés sur Dub Trio ont eu l'occasion de dépenser leur bonne dose d'adrénaline. En effet, leur dernier album, Another Sound Is Dying, signé sur Ipecac Recordings, le label du très respecté Mike Patton, dépassait largement la simple frontière du dub. Le concert donné par les trois new-yorkais a, en tout cas, rassemblé un public très éclectique. A juste titre, car Dub Trio nous a servis des riffs à l'énergie punk-rock (pas très éloignés des Melvins), saupoudrés de breaks dub (quand même), faisant de leur chansons instrumentales un mélange de rock dur, voire metal, aux montées parfois post-rock ou aux sonorités reggae. Un cocktail détonnant !

Ez3kiel


S'il y'a un groupe qu'il aura été difficile de rater cette année, il s'agit bien d'Ez3kiel. Tournée marathon au printemps dans tout l'hexagone, présence dans un grand nombre de festival, et maintenant au delà de nos frontières, on peut dire que la promotion de Battlefield aura été assurée. Nous n'attendons pas grand chose de ce concert qui s'annonce être en tout point pareil aux précédents, si ce n'est de passer un bon moment de mélange rock et électronique totalement hypnotique. "The Wedding" entraine l'ensemble du public dans une exploration visuelle et auditive tandis que "Firedamp" nous plonge dans une apocalypse sonore attendue. Le public belge qui aura moins eu l'occasion de voir nos trois tourangeaux est conquis. Quand à nous, il nous reste à noter l'évènement prévu deux fois à la rentrée (Annecy et Lyon) : Ez3kiel VS... le mythique HINT.

Birdy Nam Nam


A minuit pile, les quatre DJ's ont pris possession de la Last Arena, chargée à bloc pour accueillir les français. Ceux-ci n'ont pas mis longtemps avant d'enflammer les festivaliers qui dansèrent une heure durant au son de leurs platines. Balançant ses hymnes électro-dancefloor, Birdy Nam Nam a vite donné ou redonné le sourire sur toutes les lèvres, quelles soient fatiguées ou tout juste réveillées. Musicalement, le groupe n'a rien inventé et n'inventera sûrement rien, même si après quelques verres (ou autres artifices), on saute et on décolle facilement les pieds de la plaine. Pour les clubbeurs, c'était la meilleure des façons d'entamer la fête. Elle continua d'ailleurs toute la nuit, jusqu'à ce que le jour se lève. D'autres préféreront rejoindre leurs tentes et savourer quelques moments de repos bien mérités. Quant au silence, il se cherche à des kilomètres ! Bonne nuit.
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