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Critique d'album

The Violets


The Lost Pages


(17/11/2007 - Angular Recording Corporation - post punk - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Shade To Be / 2- Descend / 3- Troubles Of Keneat / 4- In your Statue / 5- Forget Me Not / 6- Co-Plax / 7- Foreo / 8- Hush Away / 9- Half Light / 10- Parting Glances / 11- Nature Of Obsession
Note de /5
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Note de 3.0/5 pour cet album
""
Thomas B, le 21/12/2010
( mots)

Avant même d'écouter The Lost Pages, le premier album de The Violets, j'étais déjà assailli de préjugés aussi positifs que négatifs au sujet de ce jeune groupe anglais. Tout d'abord, ils sont signés chez Angular Recording Corporation, label connu pour ses tendances post punk pas dégueux mais un brin intellos. L'un des musiciens serait même le co-fondateur du label sus-nommé. Pistonnés ! J'ai également appris que The Violets était issus de Southend-on-Sea, une charmante station balnéaire du comté de l'Essex où l'on croise des freaks tout de noir vêtus comme l'on croise des petits vieux par chez nous. Je m'attendais donc à un disque torturé et sombre à souhait avec un petit arrière goût 80's façon Siouxie & the Banshees. J'ai été servi !

Il n'est pas évident d'entamer une description de ce disque tant les influences sont nombreuses et variées. Chaque chanson explore brillamment un sous univers musical. Tantôt, punk avec "Co-Plax" et "Shade To Be", tantôt disco rock avec "Foreo" et "Hush Awayn" et même, gentillette balade acoustique avec la plutôt dispensable "Nature Of Obsession". Alors forcément, pendant que l'album tourne et que les pistes se succèdent, il nous vient d'implacables envies de comparaisons faciles.

Les guitares sales et pleines de reverb procèdent à des riffs aussi simples qu'efficaces qui sentent bon les années post punk et new wave. La batterie, puissante, sait souvent se faire plus dansante et trouve ainsi une véritable place de choix au sein de la formation. Lorsque le trio tente des échappées dans des champs brumeux et clairement plus noisy, on croirait presque entendre les new yorkais de Yeah Yeah Yeahs. Impossible aussi de ne pas évoquer Siouxie Sioux en entendant le chant de la blonde Alexis Mary. Cette dernière est également clavieriste en contrat à temps partiel, ajoutant ainsi épisodiquement à l'ensemble une touche synthétique très justifiée.

Malgré l'accumulation d'inspirations diverses et variées, ce premier essai reste très cohérent et même plutôt réussi. La musique de The Violets est tendue comme un écolier le jour de la rentrée des classes et surtout bourrée d'une franche énergie. Alors oui, on a bel et bien affaire à un bon premier album qui a su se laisser ouvrir de belles portes pour la suite. Malheureusement, il a également bien du mal à rivaliser avec la concurrence de ses aïeux. Un exemple évident : comparez "Party Glancing" de The Violets et le tubesque "Hong Kong Garden" de Siouxie & the Banshees (oui, encore eux). Le premier a été très clairement inspiré par le second mais est encore bien loin de le surpasser. C'est là que le bât blesse : cette chronique pourrait presque se résumer par cette anecdote. Cela étant dit, ne nous quittons pas fâchés. Enfilons nos habits d'ombre et dansons frénétiquement sur cet honorable album en croisant les doigts pour l'arrivée d'un petit frère à la hauteur du potentiel de ce trio plein de ressources.

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