↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Civil Civic


Lights On A Leash


(09/12/2010 - Too Pure - Pop/rock instrumental - Genre : Autres)
Produit par

1- Lights On A Leash / 2- C27 (live at Cargo)
Note de 5/5
Vous aussi, notez cet album ! (2 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"La bonne surprise australienne de l'année débarque sur vinyl"
Didier, le 16/12/2010
( mots)

Ce n’est pas tous les jours qu’Albumrock chronique des simples, encore moins lorsque ceux-ci sortent sur vinyle, en édition ultra-limitée (quelques centaines d’exemplaires seulement) et via une formule sur abonnement – le Singles Club du très novateur label anglais Too Pure – qui réserve ledit single aux plus attentifs et aux plus rapides exclusivement. La raison de cette entorse aux règles ? Le phénomène Civil Civic.

Duo australien, composé d’Aaron Cupples à la guitare et de Ben Green à la basse, ce combo attire, depuis plus d’un an maintenant, l’attention de tout ce qui se fait de plus hype en matière de presse musicale britannique. La raison est simple : loin des clichés classiques de groupes faisant leur gammes au fin fond de salles de répèt’ trop souvent insalubres, nos deux kangourous travaillent à distance et pratiquent l’échange de fichiers à grande échelle. Alors que Ben profite de la vida loca catalane à Barcelone, Aaron a choisi Londres. Dès lors, les deux lascars composent chacun dans leur coin, enregistrent leurs dernières idées et les font parvenir l’un à l’autre par courriel. Pas nécessairement simple mais ô combien efficace. Cette approche binaire, complétée çà et là d’une boîte à rythme au bord de la crise de nerfs et parsemée de touches d’un clavier par trop souvent dément nous avait déjà livré "Run Overdrive", sans doute l’un des titres les plus jouissifs de l’année, ainsi que d’autres morceaux marquants et diantrement efficaces comme "Less Unless", "Fuck Youth" et "Baghdad Break".

Convaincus que le CD appartient au passé et que plus personne ne s’attarde à acheter de la musique sur support physique, les Civilians ne nous avaient jusqu’ici gratifié que d’une autre simple, lui aussi sur vinyle. Pas le moindre album en vue, autant dire qu’une connexion internet s’avère vitale pour accéder aux pop-rock agressif de nos deux zigotos. Exclusivement instrumental, Civil Civic évoque très souvent le meilleur du rock américain, Sonic Youth et Husker Dü en tête. Le jeu de guitare de Cupples rappelle le Dinosaur Jr des débuts et la basse de Green atteint souvent la maestria d’un Primus.

A ce titre, "Lights on a Leash", le morceau qui a fait l’objet de toutes les attentions de Too Pure pour ce simple, résume parfaitement l’esprit de bricoleur potache du duo. Outre la blague de beauf ultime, "Ben Sux" gravé par le guitariste à même le master et donc visible sur absolument tous les disques produits, "Lights on a Leash" s’ouvre une ligne de basse qui semble ne pas pouvoir choisir entre Joy Division et Indochine. Après avoir ainsi dérouté l’auditeur non-averti, le titre s’envole dans un délire bruitiste du meilleur effet. Bordélique mais hautement susceptible de vous amener à improviser une danse tribale au beau milieu de votre salon. Passée la claque, voici déjà la face B, une captation live du délirant C27 enregistré au Cargo de Londres. Qui donc eut cru qu’un petit bout de vinyle serait capable de mettre n’importe quel individu normalement constitué KO en deux rounds seulement ? L’histoire du rock version Internet 2.0 s’écrit en ce moment-même. Ne la ratez pas !

Si vous aimez Lights On A Leash, vous aimerez ...
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !