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Critique d'album

Syd Matters


Ghost Days


(14/01/2008 - Because - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Everything Else / 2- I Was Asleep / 3- i'll Jackson / 4- It's A Nickname / 5- Ghost Days / 6- My Lover's On The Pier / 7- Cloud Flakes / 8- After All This Years / 9- Louise / 10- Big Moon / 11- Anytime Now! / 12- Interlude / 13- Me And My Horses / 14- Nobody Told Me
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Le retour de l'enfant prodige de la folk Made In France."
Jerome, le 10/02/2008
( mots)

Il ne sont pas légion les artistes a susciter un tel intérêt dans le petit monde de la folk indie française. Et pourtant, depuis sa victoire au tout premier concours CQFD des Inrocks en 2002, il s'est construit comme qui dirait une certaine aura autour de Jonathan Morali alias Syd Matters. Une sorte d'attirance énigmatique pour un personnage atypique à l'univers particulier. Son talent n'a d'ailleurs pas tardé pour éclater au grand jour. Deux albums unanimement salués (A Whisper And A Sigh et Someday We Will Foresee Obstacles) et une bande originale de film (La Question Humaine de Nicolas Klotz) ont fini par asseoir l'artiste au rang des incontournables songwritters hexagonaux.

Enfermé dans son appart', laissant les heures et les jours défiler et s'entrelacer sans aucune cohésion, ne formant finalement plus que des "jours fantômes", Syd Matters s'est laissé aller à parler de tout et de rien. Du quotidien. Car comme il le dit si bien "quand il ne se passe rien dans la vie, ça vaut aussi le coup d'en parler". C'est comme ça que, petit à petit et loin des tracas de l'extérieur, les quatorze titres de ce Ghost Days ont vu le jour. Comme dans un rêve. Comme ce Centaure en Super 8 de Jason Glasser servant de pochette au disque.

Alors oui, c'est vrai, on pourrait parfois penser à du Thom Yorke période The Eraser dés le titre signant l'entame du disque ("Everything Else"), à du Leonard Cohen sur "Louise" ou encore à du Nick Drake sur un "Big Moon" aux arpèges scintillants. On ne peut pas passer à côté de l'hommage complètement assumé de "Shine On Your Crazy Diamond" des Floyd avec "I'll Jackson" et sa guitare acoustique omniprésente. Mais ne réduire le talent du bonhomme qu'aux ombres planantes sur ses compositions ne serait pas juste. Car quand Syd Matters nous rappelle quelques-unes de ses illustres sources d'inspiration, cela permet avant tout de se rendre compte qu'il n'a strictement rien à envier à ses aînés. Que si la France avait une réelle scène folk digne de ce nom, pas de doute que Jonathan trônerait en chef de file. Comme le prouve le sublime "After All This Years".

Marqué par l'expérience de la Question Humaine, dont il reprend la mélodie dans "Me And My Horses", titre enregistré de manière quasi-live, Syd Matters nous propose un album d'une grande maturité et d'une grande sérénité. Ghost Days se révèle être un peu comme un voyage initiatique. Une expérience intemporelle à déguster d'une traite, au calme et loin de l'agitation du monde extérieur. Un album comme on en voit finalement que trop rarement.

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