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Critique d'album

Franz Ferdinand


You Could Have It So Much Better


(04/10/2005 - Sony - rock anglais - Genre : Rock)
Produit par

1- The Fallen / 2- Do You Want To / 3- This Boy / 4- Walk Away / 5- Evil And A Heathen / 6- You're The Reason I'm Leaving / 7- Eleanor, Put Your Boots Back On / 8- Well, That Was Easy / 9- What You Meant / 10- I'm Your Villain / 11- You Could Have It So Much Better / 12- Fade Together / 13- Outsiders
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Un rock toujours aussi ludique et décapant !"
Nicolas, le 01/09/2007
( mots)

"I say, don't you know, you say, you don't know, I say... Take me out !". Tout le monde connaît par coeur ce tube imparable de Franz Ferdinand, qui a su conquérir le coeur du grand public en un rien de temps avec son rock ludique et décomplexé, sans rien avoir dû hypothéquer au star-system. Un premier album au succès fulgurant, donc. Et puis arrive son successeur en 2005, avec bien sûr une attente énorme, voir disproportionnée : le groupe a-t-il confirmé son talent ?

Autant le dire d'emblée : la qualité de Franz Ferdinand n'était visiblement pas le fruit du hasard. A dire vrai, You Could Have It So Much Better ressemble beaucoup à son prédécesseur... comme si, finalement, tout n’avait pas été dit sur la première galette. A l’heure où certains groupes se sentent obligés de changer de style, quelle qu’en soient les raisons (besoin de se renouveler, besoin de se prouver quelque chose, besoin de reconnaissance artistique, besoin de masturbation intellectuelle, que sais-je), les écossais n’ont visiblement qu’une seule envie : continuer de se faire plaisir. Ceci dit, pourquoi vouloir à tout prix chambouler une recette qui a connu un tel succès ? Donc, les mêmes ingrédients du quatuor sont repris et déclinés à l'identique : voix d'Alex Kapranos rétro et typée, guitares clinquantes et énergiques, mélodies accrocheuses et délurées, et surtout énorme envie de faire bouger les auditeurs. Et ça marche toujours aussi bien ! Car le plaisir des musiciens est incroyablement communicatif, et l’envie de battre du pied et de dodeliner de la tête est évidente dès les premières mesures. Les nouveaux titres semblent faire immédiatement suite à ceux du précédent album, parmi lesquels le truculent "Do You Want To", single évident et réussi avec son rythme chaloupé rappelant un peu "Take Me Out". Les morceaux bizarres sont de nouveau à l'honneur avec l'étonnant "This Boy" et ses variations de tonalité successives. Les musiciens nous refont même le coup de la rupture rythmique, avec des changements de tempos incessants sur "Well That Was Easy" et sur "I'm Your Vilain". L’album apporte encore une fois son lot d'excellents titres ultra rythmés, comme "The Fallen", "Evil And A Heathen" ou encore "You Could Have It So Much Better", mais, et ça c'est nouveau, introduit des morceaux plus doux : "Eleanor Put Your Boots On" et "Fade Together". Et même si visiblement on sent le groupe très à l'aise sur ces balades, ces deux chansons semblent en retrait de manière presque inexplicable. Elles cassent un peu le rythme de l'album et finalement n'apportent pas grand-chose à l'ensemble. De même en est-il pour "Walk Away", un cran en dessous du reste. Car c'est dans l'énergie que Franz Ferdinand excelle, et dans ce registre les musiciens affichent toujours une aisance enthousiasmante.

Il ressort donc une franche impression de vitalité et de qualité à l'écoute de ce deuxième album, bien que cette sensation n'égale pas celle ressentie aux premiers passages du disque précédent. You Could Have It So Much Better est peut-être un poil trop long (un ou deux titres en moins auraient été bienvenus), et bien qu'il dégage une cohérence assez bluffante, il a tendance à s'essouffler par endroits - sur les titres plus lents en grande partie. Il faut néanmoins reconnaître que Franz Ferdinand frôlait la perfection... et malgré ses quelques défauts, son successeur reste furieusement accrocheur. D’ailleurs, comment diable serait-il possible de rester insensible à la niaque de ces bougres d'écossais ? Allez, moi je m'en repaie une tranche : "When I woke up tonight I said I... 'm gonna make somebody love me..."

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