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Critique d'album

Cocoon


Where The Oceans End


(25/10/2010 - Sober and Gentle, Barclay - Pop Folk - Genre : Chanson / Folk)
Produit par

1- Sushi / 2- Comets / 3- Dee Doo / 4- Yum Yum / 5- Mother / 6- Oh my god / 7- Super Powers / 8- Cathedral / 9- I will be gone / 10- Dolphins / 11- Baby seal / 12- In my boat
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez le nouveau bébé."
Emilie, le 30/10/2010
( mots)

Trois ans après leur premier album au titre pas franchement guilleret mais au succès plutôt plaisant, My friends all died in a plane crash, Mark et Morgane nous invitent de nouveau dans leur sphère. Ceux qui ne connaissent pas officiellement Cocoon les connaissent malgré tout officieusement. Leurs mélodies légères et entrainantes sont forcément passées par vos oreilles à un moment ou à un autre, et vous avez très certainement apprécié ce souffle d'air frais qui en a émané. C'est donc après un crash aérien, que le duo mixte va nous emmener faire une ballade en mer, à dos de baleine (Non, personne n'a consommé aucune substance, juste un peu de métaphores et d'imagination animée).

Dès premier titre, ''Sushi'' (non, pas sexy), on sait que l'on est à bord de la bonne croisière. Mark (Daumail) et Morgane (Imbaud) restent fidèles à eux mêmes, tant par les mélodies que par la parfaite alliance de leurs deux voix, jusqu'à presque n'en former plus qu'une. Pourquoi changer de méthode, quand le succès va bon vent ? La guitare sèche se suffit à elle même comme pour ''Cathedral'', et la formule guitare / piano, déjà très présente sur l'album précédent, est reprise pour notamment ''Mother'' ou '' Super Powers''. On retrouve sur ''Comets'' (le premier single), ''Dolphins'' et ''Dee Doo'' un folk joyeux à la guitare dansante et au violon souriant. Quant à ''I Will Be Gone'', il serait le parfait compagnon de solitude et d'errance dans une île déserte, sous la pluie, sans abris, et sans Wilson. Dans la même ambiance, '' Oh My God '', qui rappelle vaguement le ''Boxes'' de Charlie Winston, ondule comme une barque prise dans des vagues en plein de milieu de l'océan en pleine nuit, et offre surtout une petite envolée de violons en fin de chanson, ce qui rend le titre plutôt accrocheur. ''In My Boat'' est quasiment chanté que par Morgane, en guitare voix, avant que les violons ne viennent s'additionner et rappeler furtivement le thème de Edouard aux mains d'argent, frère d'ambiance. Les titres des chansons respectent l'engagement du duo dans la simplicité, à croire qu'ils se sont donnés 15 minutes pour remplir la case "titres", avec pour consigne de noter le premier mot, ou la première onomatopée qui sortirait.

Ce nouvel album, qui oscille entre pensées perdues et voyage maritime aventureux, ferait la parfaite bande son d'un film comme Into The Wild. Chaque morceau évoque une découverte et l'avancée dans une histoire, histoire toujours axée et reliée au monde marin. Par exemple, "Yum Yum" est la baleine porteuse de ce long voyage à travers les douze titres, faisant traverser différentes épreuves de la vie d'un jeune candide effarouché. Ce n'est pas pour les performances vocales du duo que l'album sera appréciable, mais au contraire par leur façon de souffler leurs titres à la limite de l'onirisme. Ce n'est pas non plus pour un renouveau musical, car mis à part le thème et la continuité d'une histoire, les titres du nouvel opus passeraient inaperçus sur l'album précédent. Coté instruments, ils ne vont pas s'enflammer, et les doigts des violonnistes ou guitaristes ne vont pas s'entremêler à cause de la vitesse d'enchainement des accords, et heureusement. Enrober Cocoon de puissance et de "vivacité", reviendrait à coller une tétine et un nounours rose dans les bras de Johnny. Il est donc clair que ce n'est pas avec Where The Oceans End que vous allez endiabler vos soirées, mais plutôt vous lover contre votre moitié -ou une grosse couette, avec la tablette de chocolat coincée entre les dents, à défaut d'amoureux(se). Un peu de douceur dans ce monde de brutes. Morgane et Mark auraient-ils joué de la connotation délicate et Ours brun que le public leur a adressé pour l'écriture de ce nouvel opus ? La question reste, à quand la chrysalide…

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