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Critique d'album

Ben Harper & Relentless7


White Lies For Dark Times


(27/04/2009 - Virgin Records - Blues Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Number With No Name / 2- Up To You Now / 3- Shimmer & Shine / 4- Lay There & Hate Me / 5- Why Must Always Dress In Black / 6- Skin This / 7- Fly On Time / 8- Keep It Together / 9- Boots Like These / 10- The Word Suicide / 11- Faithfully Remain
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Quand Ben Harper décide de revisiter le rock avec un nouveau groupe."
Jerome, le 16/07/2009
( mots)

L'histoire aurait tout d'un conte de fée pour Jason Mozersky. Imaginez un peu. Fin des années 90, Ben Harper vient donner un concert au Texas, et le chauffeur de la navette qui le conduit à l'endroit où se tiendra le show est guitariste-chanteur à ses heures perdues au sein du groupe Wan Santo Condo. Arrivé à destination, il tente sa chance et donne une cassette démo à Ben Harper. Et celui-ci, tel l'artiste au grand cœur que l'on connait, promet de l'écouter. Ce chauffeur, c'est Jason Mozersky et sa démo plaira tellement à Harper que ce dernier décidera d'aider le groupe à décrocher un contrat. Malheureusement, Wanto Santo Condo se séparera rapidement mais entre temps, une certaine amitié avait commencé à naître entre Ben Harper et Jason.

2005, les séances d'enregistrement de Both Sides Of The Gun battent leur plein. Tout naturellement, Ben Harper décide d'inviter son pote pour tenir le manche sur "Please Don't Talk About Murder While I'm Eating". La collaboration se passe tellement bien que Ben demande même à Jason de revenir le lendemain. Ce que fera celui-ci, accompagné pour l'occasion de ses amis Jordan Richardson (batterie) et Jesse Ingalls (basse). Résultat, la session se terminera par l'enregistrement de "Serve Your Soul", premier morceau du groupe connu aujourd'hui sous le nom de Relentless7. Mais il faudra cependant attendre l'été 2008 pour que Ben Harper se décide enfin à donner corps à ses envies de retour à un rock plus fondamental, et mette de côté ses Innocent Criminals pour rappeler les Relentless7. Sa crise de la quarantaine portera donc le nom de White Lies For Dark Times.

Guitares slides poussiéreuses, rythmique binaire marquant bien le tempo, "Number With No Name" s'ouvre sur des velléités blues-rock sudiste traditionnelles. Et à ce jeux là, Ben Harper sait se poser en maître. L'ensemble prenant directement un air authentique et nonchalant, façon jam entre potes en direct d'un vieux saloon sans âge. Mais même quand il décide de se renouveler, Harper n'aime visiblement pas se répéter et préfère explorer un maximum d'horizons au fil des pistes. Entre l'énervé "Shimmer & Shine", premier single de ce disque s'ouvrant sur le martèlement de fût de Jordan Richardson, l'excellent morceau soul mélancolico-funky "Lay There & Hate Me" qui réussirait presque à nous faire chialer dans notre bière, et "Why Must You Always Dress In Black" et son tempo enlevé cherchant à remonter le temps, l'artiste et son nouveau groupe attaquent bille en tête. Sans pour autant brûler toutes leurs cartes dès l'entame. Et même si il est parfois difficile de ne pas retomber dans quelques vieilles habitudes comme "Skin This", sonnant comme une ballade lambda que Ben Harper arrive à nous resservir depuis de trop longues années, ou l'anecdotique "Fly On Time" pouvant rapidement faire penser à un mauvais U2. C'est pour dire.

Mais tout cela est rapidement oublié quand vient nous exploser aux oreilles toute la ferveur du rock, celle sublimée dans les seventies. De Led Zeppelin aux Who, de Carlos Santana aux Stones, de "Keep It Together" à "Boots Like These". Rien que ça. Cela faisait quand même un bon bout de temps que le père Harper ne nous avait pas pris à contre-pied de la sorte. Reste maintenant à savoir si ce White Lies For Dark Times ne sera qu'une aventure passagère ou une nouvelle orientation dans sa carrière. Quoi que pour le moment, peu importe. Contentons-nous juste de profiter de cet album comme il se doit. Comme la nouvelle livraison d'un artiste de plus en plus complet.

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