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Top 10 des vacances - Hors Série #16 Help Me Doctor ! (2)


Daniel, le 31/12/2024

Dans le premier "Top 10 Help Me Doctor !", nous avons visité les principaux départements du Rock Hospital où sévissent de très fameux "Docteurs" à la compétence parfois discutable. 

Il nous reste une porte à pousser (et pas des moindres) : celle (toujours fermée à double tour) de la section psychiatrique. 

On sait quand on y entre. Mais on ne sait jamais si on recevra un jour le précieux billet de sortie...

10.- "Psycho Killer" – Talking Heads (1977) – Un tueur en série tellement cinglé qu’il parle en Français lorsqu’il passe à l’acte… Curieusement, c’est la délicieuse Tina qui a rédigé ce passage. Sa maman était d’origine bretonne mais ça n’excuse pas tout... Hop, en cellule !

9.- "Help" – The Beatles (1965) – "La Beatlemania dépassait notre entendement. Nous fumions tous de la marijuana dès le matin. Personne ne pouvait communiquer avec nous ; nous étions dans notre propre monde, avec des yeux vitreux et ricanant tout le temps. C'était ça, la chanson. Au secours..."  Évangile selon Saint-John (qui ne tardera pas à se prendre pour Jésus-Christ)...

8.- "Hotel California" – The Eagles (1976) – "Vous pouvez entrer quand bon vous semble mais il est interdit de sortir..."  Le California n’est pas un lieu de plaisir ; sous ses dehors cossus, il s’agit d’un centre de désintoxication pour les rockers qui ont franchi la ligne blanche. Les docteurs sont aux petits soins mais le régime est définitivement strict : il est même impossible de commander un simple verre de vin pour accompagner le déjeuner. La vraie misère d’un reggae mexicain...

7.- "Confortably Numb" – Pink Floyd (1979) – Le titre originel – "The Doctor" – trahissait évidemment le propos. Inspiré par un incident traumatisant réellement arrivé à Roger Waters, les lyrics rappellent qu’aucune pharmacopée ne peut réellement guérir les maux de l’âme.  

6.- "I Don’t Like Mondays" – Boomtown Rats (1979) – Brenda Ann Spencer méritait-elle d’être immortalisée pour avoir ouvert le feu sur des gosses qui attendaient l’ouverture de leur école ? "Je les ai vus comme des simples petits canards et j’ai juste eu envie de les tirer. Je m’ennuyais. Je n’aime pas les lundis." La plaidoirie ultime avant la cellule capitonnée. Malaisant. Très.

5.- "Psycho Therapy" – The Ramones (1988) –  Il est difficile de savoir si le groupe le plus (volontairement) crétin de New-York possède la moindre compétence pour juger de la folie humaine. Mais The Ramones, sous leurs dehors idiots, avaient le chic pour poser un diagnostic précis, glaçant et "clinique" sur la société contemporaine. Je me demande justement si je n’ai pas oublié mon cocktail de sécobarbital et d’amobarbital...  

4.- "Mongoloïd" – Devo (1977) – La démarche est assurément ambiguë. Cependant, connaissant un peu les frères Mothersbaugh (et leur théorie géniale de la dé-volution), c’est probablement un regard compatissant qu’ils portent sur ce pauvre bonhomme atteint de l’incurable syndrome de Down et qui tente désespérément d’adopter un mode de vie "ordinaire".

3.- "Asylum" – Supertramp (1974) – La tristesse innée de la voix de Rick Davies  donne un caractère définitivement glaçant au témoignage de ce brave Jimmy Cream : "Inutile de me conduire à l’asile / Je ne suis pas plus fou qu’un autre / C’est juste un jeu que je joue pour m’amuser..."  Chef-d’œuvre absolu !

2.- "They’re Coming To Take Me Away, Ha-Haaa !" – Napoleon XIV (1966) – Les derniers instants de liberté de Jerrold L. Samuels... Probablement le single le plus dérangeant publié durant les sixties (qui n’ont pourtant pas manqué de débilités sans nom). Et, le plus étrange dans toute cette affaire reste que le pauvre Jerry finira par mourir, terrassé par la démence. Pour de vrai. Là-dessus, on rigole moins... 

1.- "Back At The Funny Farm" – Motorhead (1983) – L’humour de Lemmy ("J’aime beaucoup cette camisole mais les manches sont vraiment trop longues") permet de dédramatiser la situation. Mais, quoi qu’il en soit, nous voici tous arrivés à destination : Welcome to the Funny Farm !

Merci au grand méchant Gab de France de m’avoir accompagné dans cette sélection ! Je ne pouvais pas trouver meilleur compagnon de jeu...

 
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