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Solidays 2009


Louisa, le 16/07/2009

Samedi 27 Juin


16h30. Arrivée sur le site du festival pour un deuxième jour de concerts. En cette fin d'après-midi, c'est La Casa qui ouvre le bal. Et par chance, pas mal de festivaliers se trouvaient dans le coin à ce moment là... Mais cette petite bande de cow-boys à la française n'a pas l'air de faire l'unanimité. Un public mou, des chansons folk-western ennuyeuses (à l'image de "Go Go Go" ou "La Lune" entendues et réentendues à la radio maintes et maintes fois), des paroles ni accrocheuses, ni intéressantes, bref, rien de bien folichon. Alors, on se pose la question, pourquoi ? Overdose radiophonique, ou peut-être, indigestion de la langue de Molière ? Inutile de rappeler à quel point il est périlleux de manier correctement la langue française dans le rock actuel. En tout cas, les cinq compères auraient peut-être mieux fait d'éviter... Dommage.

Une petite pause s'impose avant de redémarrer sur les chapeaux de roue avec Keziah Jones sur la grande scène. Il est déjà 20h, et malgré la chaleur étouffante, le public est bel et bien présent pour l'acclamer. Keziah débarque avec son afro-beat puissant, syncopé et rythmé, teinté funk et rock. Son jeu de guitare si particulier en fait sûrement un des meilleurs musiciens du moment. La foule en redemande! Mais, The Virgins oblige, je dois quitter les lieux quelques temps avant que Keziah Jones n'achève son travail.


21h. C'est au tour des New-Yorkais de The Virgins de secouer le public de Solidays. Très attendus, les quatre musiciens débarquent sur scène, le cheveu un brin ébouriffé, avec, on le devine, la ferme intention de nous en mettre plein la vue. Le public, lui, trépigne déjà. Tous riffs dehors, ces quatre dandys modernes ne tardent pas à faire remuer la foule en délire à coups de tubes pop imparables : "One Week Of Danger", "She's Expensive", ou encore l'inévitable "Rich Girls" dont tout le monde connaît les paroles. Impossible de nier l'efficacité d'une tel groupe, qui allie avec autant de précision rock-funk et new wave en faisant frétiller les fans avec autant de fougue. On comprend bien vite comment les Virgins sont arrivés au sommet en si peu de temps. Comme quoi, être le buzz rock par excellence, ça se mérite!

Les New-Yorkais n'ont même pas terminé leur set que déjà, devant la grande scène, la foule attend avec impatience l'arrivée de Bénabar et ses chansons populaires, inspirées de notre quotidien, parfois festives et très attachantes.


23h. La nuit est tombée depuis déjà quelques temps sur l'Hippodrome et il semblerait qu'une grosse majorité des festivaliers se soit regroupée devant la scène Bagatelle. Pour la deuxième année consécutive, les Ting Tings ont répondu présent à l'appel de Solidays. Mais cette fois, c'est sur une scène en plein air que le duo anglais se produira, contrairement à la prestation de l'année dernière sous chapiteau qui avait rassemblé moins de public.

Dès l'entrée du polyvalent Jules de Martino (batterie, clavier, basse) sur la scène, c'est l'hystérie générale. La grande majorité d'adolescents présents dans le public fonce vers le premier rang pour ne rien rater du set de ce phénomène Ting Tings. C'est alors que Katie White débarque, fringuée plus kitsch que jamais. L'intro de clavier de "We Walk", puis quelques mots de français baragouinés, annoncent que le set démarre.
Avec autant d'énergie et de fraîcheur que l'année précédente, le duo nous débite alors ses plus gros succès, "That's Not My Name", "Great DJ", "Shut Up and Let Me Go", pour le plus grand plaisir des fans.
La fosse devient alors le temple de pogos et autres marées humaines en tout genre, le temps d'une heure. Jules jongle entre la basse, la batterie et le clavier avec une facilité déconcertante. En véritables showmen, les Ting Tings réussissent avec beaucoup d'adresse le pari de nous faire se trémousser sur des morceaux atrocement simples mais tellement efficaces, dépassant rarement les deux ou trois accords par chanson. On adore, on adhère, et, pour la plupart des festivaliers, on sort de là avec une chaussure en moins.
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