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Pink Floyd, from discovery to immersion


Nicolas, le 16/01/2012

Les héritiers de Pink Anderson et Floyd Council

Pink Floyd, et c'est assez paradoxal, possède une descendance directe pratiquement inexistante, et ce malgré un succès commercial considérable. En effet, peu de groupes ont cherché à emboîter le pas à la musique floydienne dans sa pleine globalité. A l'inverse, l'influence du Floyd s'est révélée majeure sur le rock contemporain, mais de manière plutôt fragmentaire. Tour d'horizon des héritiers plus ou moins légitimes des concepts, idéologies et esthétismes véhiculés par ce groupe hors normes.


Les héritiers du psychédélisme de Pink Floyd

S'il apparaît que le Pink Floyd comptant Syd Barrett dans ses rangs n'a laissé qu'un maigre héritage discographique (un album et demi), sa descendance parmi les groupes apparus à sa suite se révèle assez impressionnante alors même que l'avatar de Pink Floyd qui est resté dans la mémoire collective est plutôt celui de David Gilmour (Meddle, Dark Side Of The Moon, Wish You Were Here...). Ceci s'explique sans doute en partie par la place qu'occupe "Pink Floyd période Barrett" dans la culture rock. Le Floyd période Gilmour représente aux yeux de beaucoup la quintessence du rock progressif dans tout ce qu'il a de prétentieux, boursouflé, confit dans des velléités artistiques (orchestre, morceaux à rallonge) mais incapable de donner naissance à la moindre mélodie valable. Le Floyd période Waters symbolise quant à lui les années 80 avec le triomphe du tout-pognon, des synthés racoleurs et du cynisme qui aura fini par atteindre même les plus grandes légendes sixties, les Stones en tête avec leurs albums solo amers et leurs disques de groupe sans âme.
Le Floyd période Barrett, à l'inverse, fait figure de Paradis perdu. Il est à l'image d'une époque bénie où l'innovation technique se fait au petit bonheur la chance (Beatles, Beach Boys, The Who) dans un climat de saine émulation entre les groupes. Selon cette image d’Épinal sixties la vie n'aurait alors été qu'une grande fête. Et le Barrett viré de son propre groupe aurait des allures d'Adam chassé de l'Eden. Son personnage tel que représenté dans la culture rock illustrerait l'échec du rêve des années 60 et la perte de l'innocence pop.


Que l'on adhère ou non à cette vision quelque peu romanesque, cette dernière est une des clés permettant de comprendre la descendance pléthorique d'un groupe ayant finalement peu duré. David Bowie rend hommage au Floyd de Syd Barrett en reprenant "See Emily Play" sur son album de reprises Pin Ups en 1973. C'est la première fois, dans l'histoire d'une musique pop qui jusque là allait sans cesse de l'avant, qu'un artiste majeur semble dire "C'était mieux avant" (Bob Dylan ne compte pas car il paraît avoir toujours tenu à s'inscrire dans une tradition ancestrale voire sans âge).
Cette logique est également utilisée à la fin des années 70 et au début des années 80. le punk a voulu faire table rase du rock progressif et de ses avatars (dont Pink Floyd période Gilmour-Waters) en remettant au goût du jour la chanson couplet/refrain n'excédant pas 3 minutes. Une fois ce premier coup effectué, les acteurs intelligents du punk décident de mener l'expérience plus loin en tentant de s'affranchir des carcans blues de la pop. Les plus brillants dans cet exercice seront Siouxsie and the Banshees avec l'aide de leur guitariste génial John McGeoch ou de Robert Smith des Cure qui viendra leur prêter main-forte. Il s'agit alors de renouer avec l'esprit d'innovation des sixties et de faire avancer la pop tout en restant dans le cadre de la chanson couplet/refrain. Cette démarche est exactement la même que celle suivie sur The Piper At The Gates Of Dawn où la pop est dynamitée de l'intérieur tout en conservant le schéma classique "radiophonique". Après avoir rejeté le Pink Floyd de Gilmour et Waters on réhabilite l’œuvre du groupe sous l'égide de Barrett. D'autres comme XTC via la blague Dukes Of Stratosphear ou les TV Personalities avec leur chanson "I Know Where Syd Barrett Lives" rendront un hommage encore plus explicite au Floyd période Barrett.


Au cours des années 80 on trouve quelques échos du psychédélisme floydien chez les Stone Roses, une formation finalement beaucoup plus proche musicalement de la pop sixties, avec ses guitares en arpèges et ses effets d'écho ou de bandes passées à l'envers, que de l'acid house et des raves auxquels le groupe est souvent associé. Les Jesus And Mary Chain reprennent l'inédit du Pink Floyd de Syd Barrett "Vegetable Man" uniquement sorti sur des disques pirates, ce qui achève de démontrer le bon goût ultime de ces gens. Mais les véritables héritier de Pink Floyd officient aux États-Unis avec The Flaming Lips et Mercury Rev. Les premiers composent des comptines qu'ils lacèrent de dissonances tout en ne perdant jamais de vue leur objectif mélodique. Mercury Rev pousse le mimétisme avec Pink Floyd en allant jusqu'à compter dans ses rangs David Baker, un leader à moitié fou qui finira évincé de son propre groupe quand celui-ci ne se sentira plus capable de le gérer et verra en lui un frein à son développement musical (suivez mon regard).


À la fin des années 90 le psychédélisme ne concerne pas grand-monde en dehors de quelques irréductibles dont les allumés du Brian Jonestown Massacre. Le nom est un programme réactionnaire en soi : une référence à Jim Jones pour la provoc et une autre à Brian Jones pour signifier à qui veut l'entendre que les Rolling Stones n'ont rien fait de valable après son départ. Une fois encore l'influence du Pink Floyd de Barrett va au-delà du simple champ de l'inspiration musicale pour être utilisé comme symbole de purisme et d'intégrité psychédélique plus ou moins fantasmée, comme pour dire "On ne s'est pas fait berner, on sait qui sont les Vrais et ce ne sont ni David Gilmour et Roger Waters ni Mick Jagger et Keith Richards".

Cette vision de la période Barrett comme le summum du cool un peu snob trouve son aboutissement provisoire à la fin des années 2000 avec les génies/branleurs/fumistes (rayer la mention inutile) MGMT. Sur Oracular Spectacular ils passent au shaker Bowie, Brian Eno et Syd Barrett, ajoutent un peu de postmodernisme "La pop est une blague dont nous ne sommes pas dupes" et réalisent le carton de la fin de décennie. Ils ouvrent les années 2010 avec Congratulations qui contient une chanson intitulée "Song For Dan Treacy", en hommage au leader des TV Personalities qui avaient composé "I Know Where Syd Barrett Lives". La boucle est bouclée.

Pierre D



Les héritiers du rock progressif

Les rapports qu'a entretenu Pink Floyd avec le rock progressif ont toujours été assez flous, le groupe évoluant la plupart du temps en marge du courant originel des années 70, ce qui ne l'a pas empêché de devenir le groupe étiqueté "progressif" qui a vendu le plus de disques durant cette période. Ce détachement vis à vis des autres mamouths prog, tout comme le caractère proprement indécent du spectacle donné par quatre millionnaires égotiques en fin de carrière, n'a pas vraiment joué en faveur du Floyd en terme de descendance dans le milieu. On ne s'étonnera donc pas trop de constater que les chantres du renouveau neo-prog des années 80 ont assez peu revendiqué l'héritage du groupe, mis à part, peut-être, Marillion. Tous les autres, IQ, Twelfth Night, Pendragon, Quasar, Pallas, se sont plutôt reconnus comme les descendants de Yes et de Genesis, tout comme une bonne partie de leurs héritiers des années 90, Spock's Beard, The Flower's King, Glass Hammer, Petrolyn et consors.


En marge du prog traditionnel a émergé le metal progressif au début des années 80. Même si Rush demeure l'influence principale des groupes de ce courant, certaines formations comme Queensrÿche et, plus étonnant, Dream Theater, n'ont pas hésité à citer le Floyd dans leurs références. On peine pourtant à retrouver de quelconques éléments floydiens dans le répertoire de ces bêtes de technicité, le metal prog étant par ailleurs l'antithèse absolue du modèle sonore à la fois innovant et peu complexe, instrumentalement parlant, de Pink Floyd. En fait, et de façon tout à fait paradoxale, c'est dans leurs élans planants et psychédéliques que le Floyd imprègne nombre de groupes progressifs actuels à tendance dure, éléments qui servent de contrepied à une certaine furie instrumentale dont la puissance semble décuplée lorsqu'elle est précédée de flottements apaisés. Ainsi se construit notamment le rock très atypique de The Mars Volta, sorte de fusion improbable entre le post hardcore hystérique d'At The Drive-In et les allants psychés du Floyd, même si Omar Rodriguez-Lopez préfère se reconnaître dans les styles de Yes ou de King Crimson en terme d'influences. Même son de cloche du côté de Tool, dont les protagonistes se réfèrent plutôt au groupe de Robert Fripp tout en reconnaissant en Pink Floyd un exemple d'expérimentation et de recherche d'ambiances oniriques qui contrebalancent le rock dûr, entêtant et mystique du combo. Les concerts de Tool sont également fortement influencés par le théâtralisme floydien : musiciens immobiles, mises en scène fantasmagoriques, jeux de lumières et d'images étranges. Pour sa part, Mastodon, un groupe que l'on peut pourtant difficilement réduire au seul caractère "progressif", montre des signes d'acoquinement floydien évident sur son dernier album, The Hunter, en n'hésitant pas à dérouler des textures psychédéliques interstellaires pour entraîner l'auditeur dans son metal hallucinogène. Enfin, on n'oubliera pas de citer la trajectoire singulière d'Opeth, un groupe très atypique dans le paysage metal prog en ce sens où l'influence du Floyd est ici nettement revendiquée par un Mickael Ackerfeld qui n'hésite pas à alterner les parties de death metal les plus extrêmes avec de longs trips doux, acoustiques et très travaillés sur le plan mélodique.


Finalement, le premier vrai groupe de la mouvance progressive à avoir repris l'héritage de Pink Floyd à son compte n'est autre que Porcupine Tree. Steven Wilson est un fan hardcore du quatuor et il ne s'en est jamais caché. Toute sa carrière musicale a ainsi croisé à maintes reprises la totalité des directions prises par le Floyd à un moment ou à un autre : psychédélisme expérimental dans les premiers albums, tentative de re-création du progressisme floydien de la période Meddle - Wish You Were Here dans The Sky Moves Sideways, reprise à son compte des tics gilmouriens dans son propre jeu de guitare, croisement du rock glacé de Radiohead et de la pop de Dark Side à la fin des années 90, puis création de concept-albums avec Fear Of A Blank Planet et The Incident. Le groupe va même jusqu'à se forger une identité visuelle propre grace au photographe Lasse Hoile, exact pendant de Storm Thorgerson vis-à-vis du Floyd, tout en truffant petit à petit ses concerts de clips vidéos surréalistes comme le faisaient Waters et consorts durant leur période stadium rock. Dernier point, et pas des moindres : Steven Wilson, qui est aussi un excellent ingénieur du son, est le premier à démocratiser les techniques d'enregistrement multicanal et à offrir systématiquement un mixage 5.1 pour tous ses albums, d'abord sur DVD audio, puis DVD standard et enfin Blu-Ray. Une excellence formelle qui fait de Porcupine Tree le véritable héritier technologique de Pink Floyd.


De ce fait, l'influence de Pink Floyd sur la nouvelle génération de groupes étiquetés progressifs s'effectue de façon à la fois directe et indirecte, la mainimise stylistique grandissante de Wilson dans le milieu allant de pair avec des penchants floydiens nettement mieux assumés par la nouvelle vague actuelle. Cela est vrai pour les groupes progressifs à affinité metal (Oceansize, Riverside, Amplifier, Coheed And Cambria, ces trois derniers reprenant par ailleurs à leur compte l'idée de concept-albums), cela l'est aussi pour les groupes de post-progressif, qu'ils soient le fruit de Wilson (No-Man) ou non. Parmi eux, The Pineapple Thief s'est fait une spécialité de construire de longs morceaux essentiellement instrumentaux et planants typiquement floydiens (cf Variations On A Dream pour les travaux pratiques), tandis que Pure Reason Revolution a, au moins dans sa réalisation initiale, cherché à recréer les allants synthétiques de Richard Wright en leur faisant bénéficier des tous derniers ressorts technologiques. Finalement, c'est à la marge de la scène progressive classique que l'on retrouve l'un des héritiers les plus évidents du Floyd, Archive : collectif plus que groupe, membres anonymisés, songwriting partagé, chanteurs alternés (la voix n'étant ici qu'un instrument parmi d'autres), longs développements instrumentaux entêtants, changements radicaux de style au fil des disques (de trip hop en électro en passant par le rock à forte affinité progressive), concept-albums (comme le dernier opus en date de la formation, Controlling Crowds), concerts riches en lightshows avec postures scéniques théâtralisées, tout chez les londoniens rappelle la mentalité artistique et conceptuelle de Pink Floyd.

Nicolas



Les "inclassables"

La descendance d'un groupe est toujours assez difficile à établir, entre ceux qui revendique l'influence de Pink Floyd, ceux qui la réfutent, ceux dont la musique la laisse deviner... Dans la catégorie un peu fourre-tout des inclassables certaines grandes tendances se dessinent.
Il y a d'abord ceux qui n'assument pas. Tout le monde leur crie depuis des années qu'il y a du Pink Floyd en eux mais ils refusent de le reconnaître. Pourtant il est assez évident que les gens de Air, s'ils n'ont pas écouté Dark Side Of The Moon, sont assurément marqués par la musique du Floyd. Il y a bien sûr les climats atmosphériques, l'utilisation des technologies les plus avancées (Air était un des fleurons de la french touch). Mais il y a aussi la tendance du groupe, similaire à celle de Pink Floyd, à parfois sembler vouloir composer la meilleure musique d'ascenseur possible.
Radiohead descend aussi du Pink Floyd de Dark Side Of The Moon, particulièrement à partir de la sortie d'OK Computer. Même si Thom Yorke a toujours écarté cette influence, la thématique de l'être humain perdu dans un monde technologique aliénant était déjà présente chez Pink Floyd. Le lien le plus important entre les deux groupes est surtout la perception qu'une partie de leur public a de leurs oeuvres respectives. Dans les deux cas les fans se déchirent pour savoir quelle période artistique du groupe supplante les autres: Barrett/space rock/Waters pour Pink Floyd; Pablo Honey-The Bends/OK Computer/Kid A et le reste pour Radiohead. Pink Floyd avec Dark Side... et Radiohead avec OK Computer ont tous deux produit leur pièce maîtresse, celle à l'aune de laquelle leur discographie s'articule, dans la psyché des fans en tous cas. Tous s'accordent à dire que ces albums sont majeurs dans l'histoire de la pop, certains leur vouent un culte, d'autres les considèrent comme le début de la fin, ils sont en tous cas entourés d'une mystique qui leur donne une place à part dans le corpus artistique de leurs auteurs respectifs.


On trouve en deuxième lieu les "control freaks". Ce sont ceux qui ont pris The Wall au pied de la lettre et qui ont pris le parti d'en faire une méthode de travail basée sur l'adage "on n'est jamais mieux servi que par soi-même". Du jour au lendemain ils décident de prendre en main les affaires musicales et de devenir seul maître à bord. Pourquoi s'ennuyer avec un groupe, une poignée de types qui risquent de rechigner quand on leur demande un solo ici et un break de batterie là?
Billy Corgan, au moment de la sortie de sa pièce montée Mellon Collie And The Infinite Sadness, se rase la tête et prend le contrôle de la direction artistique des Smashing Pumpkins, comme Roger Waters avait pu le faire durant la création de The Wall. Le parallèle n'est pas sorti de nulle part puisque Corgan lui-même décrit son album comme "The Wall for Generation X".
Il y a ceux chez qui cela tient de la profession de foi comme Trent Reznor, maître incontesté de Nine Inch Nails. Dès le premier album de la formation Reznor inscrit sur le disque afin qu'il n'y ait pas de malentendu "Trent Reznor is Nine Inch Nails". Il n'aura jamais à licencier son groupe puisque de groupe il ne sera jamais question de NIN sauf lors des tournées.
Mais le plus fort, le plus grand de tous, c'est bien entendu Axl Rose. Le type pour qui les textes de Roger Waters sont, à égalité avec ceux de Bono, des monuments de poésie. Il appliquera les leçons de Waters à la lettre, renvoyant un à un les Guns N' Roses originels (quand ceux-ci ne partent pas de leur propre chef). Resté seul il s'enferme dans un studio pendant une quinzaine d'années, engloutit des millions de dollars et sort finalement un disque, Chinese Democracy, qui est sans doute l'équivalent musical du Alexander The Great d'Oliver Stone, un grand disque raté qui ne pouvait être à la hauteur des attentes qu'il avait suscitées et qui a souffert des goûts de chiottes de son auteur.


Les héritiers de Pink Floyd comporte enfin une portion de totalitaires lucides. Comme expliqué dans le chapitre "By the way, which one's Pink?" The Wall a mis en évidence le caractère totalitaire du rock et a décidé d'en rire en contant l'histoire d'une rockstar qui devient un dictateur fasciste dans la réalité qu'il fantasme. Marilyn Manson a repris à son compte ce travail et ses concerts deviennent alors l'occasion de parodier les concerts de rock en tenant compte de tous les présupposés du rapport de domination instauré entre la rockstar et le spectateur. Manson est juché sur une estrade, ses musiciens sont habillés en militaires et il harangue les foules, le tout dans une symbolique renvoyant explicitement aux rassemblements nazis à Nuremberg, tout en prenant bien soin de rappeler à chaque fois son caractère parodique. Au delà de la provocation et du racolage auprès d'une jeunesse n'attendant que d'être choquée, on peut aussi y voir une continuation du travail amorcé par The Wall d'une prise de conscience par le rock n' roll de son caractère totalitaire (du moins dans le cadre des concerts) et d'une mise en scène parodique de celui-ci.

Pierre D
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Commentaires
Sylv, le 05/08/2018 à 09:40
A momentary lapse of reason n'est pas que passable : cet excellent album contient au moins deux joyaux et est très sous-estimé. Hormis The Final Cut, aucun album du Floyd n'est raté et au moins quatre sont des chefs-d'oeuvre : Meddle, The dark side of the moon, Wish you were here et The wall. Étant donné le sublime absolu auquel atteignent certains morceaux de leur oeuvre (Echoes, The Great gig ont he sky, Shine on you crazy diamond I to V parmi d'autres) et leurs extraordinaires innovations musicales, conceptuelles et scéniques, les Pink Floyd me semblent être le meilleur groupe de tous les temps. Loin devant les Beatles, les Doors et a fortiori les Stones.