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La série d'été d'Albumrock : #33 Fleet Foxes


Diego, le 10/08/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les fers de lance du revival folk, Fleet Foxes.

 

10 - "The Shrine / An Argument", Helplessness Blues, 2011. Le début de Pecknold dans le bidouillage dans le processus de composition et l’expérience sonore dans sa globalité. La chanson folk quasi biblique voit le frontman hurler puis quasi susurrer le refrain avant que de stridents violons viennent faire grincer les dents de l’auditoire. Une place dans ce top justifiée par la prise de risque.

 

9 - "Ragged Wood", Fleet Foxes, 2008. Un des titres les plus upbeat du premier LP de la bande. Il a justement le mérite de dynamiser les débats et de renverser totalement la table en seconde partie du morceau. L’embryon des futures expérimentations du groupe et une richesse mélodique étonnante pour une seule chanson.

 

8 - "Third Of May / Odaigahara", Crack Up, 2017. Parfait exemple du renouveau musical du groupe, le morceau montre la totale maîtrise de Pecknold dans l’exercice de rupture de rythme. On a tout simplement l’impression d’écouter trois chansons en une, sans perdre la cohérence d’ensemble. Et puis le titre est une référence à l’anniversaire du guitariste et ami de toujours du frontman Skyler Skjelset, il serait dommage de se passer de genre de friandise de bromance dans un top 10.

 

7 - "Blue Ridge Mountains", Fleet Foxes, 2008. Une des têtes de gondoles du premier album des musiciens de Seattle. Du pur Fleet Foxes, avec ses harmonies et sa reverb dignes d’une cathédrale, ses guitares folks et les arpèges de Skyler Skjelset déposés en douceur. Un morceau totalement anachronique, mais qui fut à l’origine d’un revival folk dont Fleet Foxes fut un fier porte-étendard.

 

6 - "Can I Believe You", Shore, 2021. Pecknold avait déjà fait évoluer son style musical au fil des albums, notamment après Helplessness Blues. Cependant, la transformation n’avait jamais paru aussi “radicale”. “Can I Believe You” électrise totalement la musique de son géniteur, sans jamais la dénaturer pour autant. Les arrangements valent clairement une place de choix dans cette sélection.

 

5 - "Grown Ocean", Helplessness Blues, 2011. L’épilogue d’Helplessness Blues voit le chant de Robin Pecknold et la guitare de Skyler Skjelset proposer à l’unisson une des mélodies les plus inspirées de la discographie du collectif. Le lent crescendo atteint son apex sur les refrains qui répondent aux couplets plein d’espoir du compositeur d’habitude si enclin à évoquer ses démons.

 

4 - "On Another Ocean", Crack Up, 2017. Le retour inespéré de Fleet Foxes, six ans après Helplessness Blues et sa tournée dantesque, en avait ravi plus d’un. La première écoute est déstabilisante, tant les chansons sont déstructurées, Pecknold cherchant de plus en plus à s’éloigner des schémas préétablis. Ce titre en est une magnifique illustration, au travers d’un changement de cadence à mi-parcours qui voit les musiciens se muer en rockers après avoir joué le rôle de folkeux qui leur convient si bien.

 

3 - "Featherweight", Shore, 2021. La plus belle chanson du dernier album du groupe en date. Probablement le plus bel hommage récent aux Beach Boys. 3’50 de pureté.

 

2 - "Mykonos", Sun Giant, 2008. Le titre déclencheur pour Pecknold et ses amigos. Une petite merveille de folk relativement traditionnelle, qui met déjà en avant les ingrédients qui feront tout le succès du groupe. Les harmonies sont sublimes, en particulier sur le finish, l’écriture du frontman est poétique et imagée. Les versions lives avec Father John Misty derrière les fûts mais surtout derrière le micro sont tout bonnement exceptionnelles.

 

1 - "Helplessness Blues", Helplessness Blues, 2011. Probablement le point culminant de la carrière de songwriter de Robin Pecknold. Un véritable hymne comme les Springsteen, Dylan ou Neil Young en ont produit avant lui. Une maturité sidérante pour un gamin de pas encore 25 ans, dont la vision du monde et l’approche musicale impressionnent. Rien ne sera d’ailleurs jamais comme avant pour le groupe après la sortie de cet album.

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=105zlqg2qflu

En savoir plus sur Fleet Foxes,

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