
Benicàssim 2007
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Introduction
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- Jeudi 19 juillet
- Vendredi 20 juillet
- Samedi 21 juillet
- Dimanche 22 juillet
Vendredi 20 juillet
Herman Düne

OK Go

Dinosaur Jr.

The Horrors

On l'aura compris, il est beaucoup question ici de références. D'ailleurs, sur disque, leur originalité ne saute pas aux oreilles. Par contre, rien ne ressemble à un concert des Horrors. Ou alors si : l'Apocalypse, à la rigueur. Un concentré de fureur et d'énergie brute, qui ne retombe pas une seconde. Du quintet, on remarque d'abord le clavier, dont les yeux malades n'apparaissent qu'à peine entre une coupe de cheveux à la Johnny Ramone et un foulard de hooligan ou de terroriste, prêt à distribuer les coups de barre à mine ou à déposer une bombe sonique, au choix. Mais quand la transe commence, tous les regards, forcément fiévreux, vont vers le leader. Ce grand échalas (véritable sosie de... Joey R.) passera le concert à hurler, à arpenter la scène, à tenter de détruire le décor mis à disposition par le festival (boules à facettes et draps roses... vous avez dit « malvenus »?), et puis surtout, à communiquer avec le public. Mais communiquer à sa manière. Certains échanges les amabilités, d'autres les coups. Faris Rotter serait plutôt de la seconde école : bouteilles en plastique, fruits, magazines pornos, rouleaux de PQ et autres peluches n'auront pas attendus le premier morceau pour pleuvoir par dizaines sur la scène. Autant d'objets interlopes dont s'emparera le frontman, les fixant longuement comme s'ils cherchaient la meilleure manière de faire du mal avec, finissant systématiquement par les rebalancer dans le public, quand ce n'est pas sur les photographes qui n'en demandaient pas tant.
Et la musique dans tout ça? Du gros punk hyper-référencé aux relents hardcore, mâtinés de claviers malades, de riffs de bûcherons, de rythmes abrutissants. Tout simplement la meilleure surprise du festival, voire la meilleure surprise de l'année.
Devo

Si on ferme les yeux, on ne peut qu'admettre que le groupe est excellent, et que le son est bon : on a affaire ici à des hymnes punk-rock-electroïdes fédérateurs, parfois d'un kitsch assumé mais jamais risible. Si on les ouvre (les yeux, pas le groupe), on se surprend à penser que le look improbable rappelle surtout qu'on n'est pas là pour se prendre la tête. On est à Benicàssim, oui ou merde?