
Art Rock 2011
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Introduction
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- Vendredi 10 Juin
- Samedi 11 Juin
- Dimanche 12 Juin
Samedi 11 Juin
18h30. Le soleil est de la partie, le centre ville est bondé, les jeunes comme les plus vieux sont de sortie et une très longue file d'attente s'enroule le long de la cathédrale devant l'entrée de la grande scène. Lilly Wood and the Prick a commencé. Pour éviter le déjà vue et le passe partout, je fais l'impasse pour profiter du soleil sans piétiner en plus d'aller visiter l'exposition d'art numérique et celle de Miss.Tic. C'est aussi cela Art Rock. Un tour au village pour se désaltérer et en route pour la place Poulain Corbion. Yann Tiersen est sur le pont avec son violon et une coupe de cheveux improbable. Son passage à la dernière Route du Rock, avec moult musiciens et choristes, m'avait laissé un peu sur ma faim. En formation restreinte les envolées se font encore plus rares. J'apprécie son talent mais il ne m'emporte pas. Le public applaudit sans plus, aussi. Aloe Blacc est forcément beaucoup plus attendu par une jeune foule qui a complètement rempli la place. Le soul man américain, vêtu d'un léger blouson en cuir et d'un chapeau, entre après ses musiciens. Sa prestance et sa voix charment de suite. Il rend hommage à James Brown, Stevie Wonder ou Al Green en les imitant. Je m'attends alors à un vrai show mais Aloe n'a pas encore en lui toutes les ficelles du métier et se contente d'interpréter ses chansons avec le sourire. Ses très bons musiciens, dont un batteur au talent certain, ne jouent malheureusement que leurs partitions. Aloe Blacc a pourtant assez de classe et de feeling pour conquérir un public aux anges. Avec "I Need a Dollar" tout le monde devient riche de ses love, peace and soul. Les rappels ne se font pas attendre, je sais déjà qu'il ne se lâchera pas complètement. Un jour viendra, sûrement.

0h30. Fidèle à sa réputation Cali a paraît-il mis la place en ébullition, mais c'est l'heure d'Aaron. Quatre ans après, le duo revient jouer sur le lieu de son tout premier festival, devant une toute autre audience. Le duo m'a toujours laissé une impression diffuse et ne semble pas parti pour m'en donner beaucoup plus. Bien entouré, avec une jolie fille à la guitare et aux claviers, Simon Buret montre plus d'entrain que je ne pouvais l'imaginer. Le tout me fait parfois penser à Massive Attack, en beaucoup moins tripant, forcément. Je ne ferai pas l'offense de comparer les voix non plus. Toujours est-il qu'au fil du concert l'ennui me gagne malgré leurs louables efforts. Trop de mid-tempo et de piano, je n'attends pas "Lili" et comme il n'y a pas que le physique dans l'envie je me dirige avec hâte vers le Forum pour voir ce que nous réserve Laurent Lacrouts et Mathieu Jourdain.
