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Compte-rendu de concert

Syd Matters


Date : 19/10/2007
Salle : Festi'Val de Marne avec Syd Matters, Nouvelle Vague, Stuck in the Sound et Hushpuppies (Choisy-le-Roi)
Première partie : Nouvelle Vague, Stuck in the Sound
Pierig, le 21/10/2007
( mots)
Une 21ème édition du Festi’val de Marne synonyme de transition mais qui persiste et signe son combat contre l’uniformisation et pour l’indépendance. Malgré une ambiance fluette et l’agacement général d’une grève qui n’en finit plus, cette fraiche soirée du vendredi s’annonce prospère.

Sous un chapiteau étoilé et intimiste s’avancent les trentenaires barbus de Syd Matters . La mélodie devient rapidement souveraine face au son léger des quelques amplis solitaires. Immédiatement s’envole l’image « feu de camp » des premiers titres languissants pour évader notre imagination vers un road trip infini, à travers la rougeur sanguine de l’Ouest américain. Une poésie qui n’est pas sans rappeler le magicien et indétrônable Sufjan Stevens. L’on comprend alors que la force de Syd Matters réside non pas dans ses ballades chagrinantes mais dans ses titres les plus incontrôlés. Guitares électriques folles, déformations vocales, clavier minimaliste et ambiance transcendante. Un set finalement gourmand, entre sucré indigeste et amer succulent.

Devant une salle principale déserte, Nouvelle Vague s’échoue rapidement devant la froideur ambiante des spectateurs. Derrière des arrangements dansants, une contrebasse éclatante et une guitare acoustique efficace, se cache le vide créatif de Nouvelle Vague. On préférera le tango de Gotan Project , la voix cassée de Cat Power ou encore les arrangements affolés de Stéréo Total . Et non ce pêle-mêle indéchiffrable, perdu par un rythme déchiré et désuet. Seul étincelle du concert, une reprise intelligente de Blondie ("Heart of Glass") avec des sonorités reggaes amusantes.

Que la folle jeunesse s’avance et hurle son amour du riff. Voici venu le temps de Stuck in the Sound. Pas de fioritures, les trois jeunes hommes s’envoient en l’air avec un rock vif et puissant. L’ambiance générale électrique n’est pas sans rappeler les soirées lycéennes entre potes. On boit, on fume et on décharge toute son adrénaline dans un pogo transpirant. Un défouloir rock et furieux. Que demander de plus ?

Une soirée qui s’achèvera avec les Hushpuppies. Parents (voir grands-parents) du son néo-rock à la française, ils enchaînent les tubes, enflamment un chapiteau encombré, sans une seule hésitation ou confusion. Assez chiant finalement…
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