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Compte-rendu de concert

Kaolin


Date : 05/12/2006
Salle : Ninkasi Kao (Lyon)
Première partie : Maczde Carpate, Rhesus
Blandine, le 11/12/2006
( mots)
L'interview de Kaolin est terminée. Quelques sons de basse nous parviennent dans les coulisses et nous nous dirigeons vers la salle. L'escalier débouche juste devant la scène. Nous sommes accueillis par un déluge de sons et de lumières. Maczde Carpate est sur la scène. Les quatre musiciens sont torse nu. Benjamin Vaude, au micro, se déhanche sur une musique envoûtante. Maczde Carpate nous a habitués à des sets explosifs, portés par un rock riche et métissé. Ce concert ne déroge pas à la règle. Les morceaux prennent une toute autre dimension qu'en studio. La voix devient un instrument à part entière, la musique explose et le public a les oreilles qui frétillent. L'émotion est palpable, on sent le plaisir et l'énergie que dégage le groupe. On entend un beau méli-mélo de chansons du nouvel album (sorti en septembre 2006) mais aussi des précédents. Le spectacle est aussi visuel. Les Grenoblois ne jouent pas qu'avec leurs instruments et leurs cordes vocales, ils se servent aussi de leur corps. Leurs contorsions s'amplifient sur les passages plus violents, et ils se calment quand la musique devient plus douce. Vers la fin du set, les quatre descendent de scène et se mêlent doucement à la foule alors qu'un sample tourne en boucle sur scène. Ils font le tour de la salle, prennent la température du public, et remontent sur scène, comme si de rien n'était. Le set se termine, on est bien chauds pour la suite. Dommage que ça n'ait pas duré plus longtemps... Quinze petites minutes d'attente et Kaolin monte sur scène. Les musiciens apparaissent sur fond de "Beach Party". La foule de mineurs de moins de 15 ans, de sexe plutôt féminin, se tasse au pied de la scène et se met à hurler. Guillaume, le chanteur, empoigne sa guitare sèche... mais... rien. Branchements vérifiés, mais bug pas réglé. Ca dure quelques minutes, et finalement le groupe zappe la première chanson. " Ca nous met en confiance", lance Guillaume. Kaolin enchaîne les succès, de tous leurs albums. Après quelques morceaux, le groupe de Kevinas nous pousse à aller se détendre au bar au fond de la salle. Grave erreur. Quand on est plus loin, ça sent encore plus les oestrogènes. Dommage, ça gâche un peu la fête. Kaolin a un vrai talent, qui est évident dans des morceaux comme " Shalem", déjà envoûtant sur l'album, et vraiment prenant en live. "Partons vite", morceau loin d'être exceptionnel, s'attire beaucoup d'applaudissements. On apprécie les morceaux moins connus et un peu plus travaillés. Le groupe fait preuve de professionnalisme, mais cela amène forcément un peu de froideur. On sent une certaine alchimie dans ce groupe de vieux potes, qui prennent plaisir à nous faire plaisir. Le set de Kaolin dure environ une heure et demie, une heure et demie de folie pour les fillettes, une heure de concert bien sympa pour nous, les vieux cons. Kaolin sort et nous attendons Rhésus. Le look teenager british et la musique insipide ne nous incitent pas à rester. Nous nous éclipsons, des bourdonnements plein les oreilles.
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