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Billet Albumrock

Sélection Albumrock : rétrospective 2024 (2/3)


Franck, le 20/12/2024

Pour faire suite à notre première rétrospective de l'année (Rétrospective 2024 1/3), nous vous proposons de revenir sur la deuxième partie des groupes sélectionnés dans le cadre de notre rubrique La Sélection Albumrock.

Petit rappel du principe : chaque mois, La Sélection Albumrock met en avant de nouveaux talents de la scène française. Vous avez un groupe ? Faites-nous écouter vos réalisations (EP ou LP) et participez à notre concours ! Il vous suffit de vous inscrire ici.

Le dernier cru s'est montré des plus prometteurs avec des réalisations d'une grande qualité. Cinq groupes pour cinq univers complètement différents, encore une preuve de la richesse et de la diversité de la scène hexagonale. 

Bonne lecture et bonne écoute. 

  

Movement At Night - Failed By Choice (pop-punk / alternatif rock)

Clément Demongeot, seul maitre à bord de Movement At Night, ravive à travers ce premier album une certaine flamme nostalgique : celle de l’insouciance prônée par les groupes de pop punk des années 90. Exploitant toute une panoplie d’influences issues de la scène indie, l’artiste Niçois se distingue néanmoins de ses modèles en optant pour une approche nettement plus mélancolique et instropective, favorisant les cassures de rythmes et les atmosphères changeantes. L’intégration de différentes strates de synthés, de chœurs et autres harmonies vocales apporte ainsi des nuances supplémentaires à l'ensemble tout en renforçant l'approche émotionnelle de l'album. "Failed by Choice" constitue donc une preuve que le scène pop-punk subsiste et a encore de belles choses à offrir.  

 

Norman Would - Whenever You Land (indie folk, americana)

Le deuxième album de Norman Would rayonne comme jamais de son indie folk solaire et entêtante. Armé de sa guitare acoustique et de sa voix grave et profonde, le parisien fait dans l'épure et la sincérité pour transmettre des tranches de vie à la mélancolie poignante. Chaque titre évoque une mélodie universelle et touchante dans la plus pure tradition de l'americana, sans se départir d’atmosphères et d'arrangements élégants avec des passages au trombone et de belles textures de claviers et de guitares. Un très bel album qui réconforte au cœur de l'hiver.  

 

 

W!zard - Not Good Enough (indie rock / noise punk)

Si l’on suit W!zard depuis ses débuts, on se doutait que leur premier album aurait quelque chose de complètement dingue. Trois ans après un premier EP et une longue gestation, le touche à tout NOT GOOD ENOUGH nous explose finalement en plein figure, propulsé tant par sa diversité que sa maitrise du sujet. Le trio bordelais exploite ici une véritable facette post punk, balancée entre les States et l’Angleterre. Tandis qu’“ANGER ISSUES” rappel la moiteur sombre de Protomartyr, “THIEF KNOT” évoque les syncopes futuristes de Bodega avant de balancer son final rouleau compresseur bruitiste évoquant DITZ. Shame est également à portée de main sur le phrasé gouailleur d’“EGO BOX”. Le chant justement, bipolaire et versatile tout du long, ira jusqu’à égaler la puissance vocale de Lucas Bonfils des Mad Foxes (“BEAUTFUL HOUSE”). Mis en boite par Amaury Sauvé, de plus en plus sollicité sur la scène émergente indé franco/belge (It It Anita, Birds In Row), NOT GOOD ENOUGH se démarque avec fracas comme sérieux candidat au titre de l’album post-punk français cette année.

 

Somewhere City - Cry (hard rock / grunge)

Musicien aguerri, Indria Saray s’était jusqu’à présent illustré du côté des musiques extrêmes, assurant les tournées d’Alcest et œuvrant sur l’excellent album de Glaciation (voir notre chronique de 2015). Avec Somewhere City, il s’octroie l’opportunité d’explorer de nouveaux horizons et surtout de créer une œuvre qui lui ressemble, s’entourant pour l’occasion de confrères issus de la scène d’Aix-en-Provence : Julien Lamarre, Yann Lerousseau et Rémi Brard. Ce premier album, intitulé Cry, évoque les belles heures du grunge et du rock alternatif des années 90, plongeant l’auditeur dans une atmosphère nostalgique des plus exaltantes. Si l’on pense instantanément à des formations telles que Pearl Jam ou Smashing Pumpkins, on appréciera l’approche très personnelle du groupe français, qui accorde un soin particulier à l’atmosphère qui se dégage de l'ensemble. Tour à tour intimiste ("Another Day") et plus directe ("Better"), tout en se permettant quelques touches heavy ("Saul"), la musique de Somewhere City offre une belle panoplie de tonalités. Un premier album des plus prometteurs !

 

Grand March - Back to the Wall (rock/blues)

Le troisième long format du quintet Strasbourgeois s’insère dans leur constante ascension sur les terres rock alsaciennes. C’est avec un pied dans le passé mais le regard tourné vers l’avant, que Back to the Wall allie avec finesse sonorités blues rock 70’s (l’orgue Hammond séduit toujours) et composition moderne. Les structures rythmiques et mélodiques enjouées s’unissent avec finesse au timbre chaud d’Hélène Braeuner, qui, sans atteindre le sommet de la portée, captive sans mal son auditoire, tout particulièrement lorsqu’il touche à un registre plus soul (le groovy “Golden Crown”). Les 9 nouveaux titres, au métronome et ambiances éclectiques, s’enchainent sans mal, évoquant tour à tour Deep Purple et les Doors pour le côté roots, Rival Sons et Blues Pills pour des références plus modernes. Être dos au mur, c'est faire un constat, avance le collectif pour présenter son nouveau cru. Grand March évolue à la hauteur de ses ambitions et propose un album frais alliant charme de l’ancien et production contemporaine, voilà le grand constat que nous auditeurs, pouvons tirer sans trop d’hésitations. 

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