Heavy Rotation dévoile les trois titres qui ont été réellement écoutés en boucle par les membres de la rédaction durant ces derniers jours. Alors, bienvenue au Paradis ou bienvenue en Enfer ?
Daniel
David Bowie – "V2 Schneider". Le Duke n’était vraiment pas du genre à composer des compliments. Son hommage explicite à Florian Schneider, le co-fondateur de Kraftwerk, fait exception. Schneider a tellement "inventé" que la plupart des humains ne savent plus que tout ce qu’ils écoutent vient de lui. Reste Bowie…
Iggy Pop – "Lust For Life". Déformation rock. En pensant au Duke, je pense à l’Iguane. Quand il a enregistré ce titre, Pop vivait entre deux dimensions : le sentiment idiot d’être une "gloire" déjà déchue et l’impression que la vie pouvait encore lui sourire. Ou le mettre en joie. Comme Bowie…
Guy Cabay – "Amon Laca (Pôve Tièsse)". Aucun rapport avec ce qui précède et aucun commentaire ajouté. Pur bio pressé à froid. Et juste chef d’œuvre...
François
Pallbearer - "Signals". Parfait exemple du Doom mélancolique et assagi de Pallbearer sur leur très bon dernier opus en date, Mind Burns Alive.
Demon - "Night of the Demon". Loin d'être le groupe le plus brillant et le plus Heavy de la NWOBHM, Demon a pu susciter l'enthousiasme au détour de quelques titres bien sentis, comme avec ce "tube", morceau-titre de leur premier album.
Unto Others - "Raigeki". Le groupe au croisement de The Cure et du Heavy Metal annonce son retour avec un nouveau tube. Déjà culte.
Valentin
Gallant - “Coldstar.” Il faudra seulement une poignée de secondes pour reconnaître l’influence majeure du Radiohead période In Rainbows sur ce nouveau titre de Gallant, mais l'exécution reste suffisamment humble pour que l’on y revienne avec plaisir.
Blur ft. Françoise Hardy - “To The End (La Comedie)”. Hommage à Françoise Hardy avec cette collaboration surprenante entre la chanteuse française et les anglais de Blur. RIP
Joanna Wang - “People Don’t Eat Dinner by Themselves”. Beaucoup de mal à me défaire de ces lignes d’orgue extraites du dernier album de Joanna Wang, un projet surréaliste aux influences indénombrables.
