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Billet Albumrock

Heavy Rotation #13


Collectif, le 21/04/2024

Heavy Rotation dévoile les trois titres qui ont été réellement écoutés en boucle par les membres de la rédaction durant ces derniers jours. Alors, bienvenue au Paradis ou bienvenue en Enfer ?

 

Daniel

The Rolling Stones – "Time Waits For No One ". Un testament n’incarne pas forcément la tristitude. C’est avec retenue et un talent absolu que les Rolling Stones concluent le plus beau livre de leur vie artistique. 1974. Classe éternelle. Et, par la grâce de Mick Taylor (bientôt au chômage), la meilleure partition de six cordes laid-back de l’histoire de rock.

Blue Deal – "Got 2 Go". Un coup de cœur brutal. Directement dans le Top 10 de 2024. C’est crétin comme un blues. C’est malin comme un blues. Bon, c’est un blues. De la Forêt Noire. Avec de la bonne guitare (Fender Stratocaster) crasseuse, de l’harmonica diabolique, des pompes cirées et lacées avec soin qui marquent méthodiquement le tempo et des cordes vocales burinées à la poussière du désert et au Jack Daniel’s. "J’espère que l’aigle ne va pas voler trop haut…" Très fort !

Telex – "Euro-Vision". Lordi, Maneskin et Abba (le groupe préquelle de Ghost) mis à part, l’Eurovision n’a jamais été rock. En 1980, le meilleur trio synthétique du monde interprète un titre à l’ironie suprême devant un parterre de fêtards atterrés et silencieux. "Beaux Messieurs, belles Dames / Musique au programme / Chanteurs, à vos gammes / Que le meilleur gagne…" Totalement rock.

 

Mathieu

Maruja - "Invisible Man". Ils sont quatre, originaires du bouillonnant Manchester et viennent de sortir un second EP de haute volée, Maruja est très certainement un nom à garder dans un coin de notre tête. En passe de marquer les prochaines années avec un malin mélange de post-punk et de jazz mélodique, le quatuor intègre à part entière un saxophoniste capable de mettre le feu dans tout les registres. "Invisible Man" constitue probablement à ce jour leur pièce la plus ambitieuse, alliant avec brio spoken word mystique, lignes lancinantes de sax' et basse profonde. 

DEADLETTER - "Mere Mortal". Quelques miles plus au sud, une autre formation est en passe de dévoiler un (très attendu) premier album. DEADLETTER, maniant également le saxophone, mais un un registre bien plus dansant et lumineux, propose avec "Mere Mortal" un premier single alléchant. Vivement la suite. 

Queens of the Stone Age - "You Got a Killer Scene There, Man…". Ça groove, c'est crade, le chant traine juste comme il faut, "You Got a Killer Scene There, Man…" n'est certainement pas le titre le plus remarqué au sein du très complet Lullabies to Paralyze mais il a le mérite de retenir systématiquement mon attention.

 

François

Carmen - "Bulerias". Inventeurs du flamenco rock, se tenant bien loin de la latin pop aseptisée, les Californiens de Carmen ont proposé un métissage musical unique et ô combien original, qui peut parader devant les formations andalouses souvent plus progressives. 

Los Dug Dug's - "Smog". Prenez Jethro Tull sur les premiers albums, avec une guitare bien Heavy et un chant en espagnol (parce que Mexique). Kamoulox pour les uns, mais surtout belle découverte pour les amateurs de rock exotique. 

Bill Fisher - "Consume the Heart". Le plus décalé des animateurs de la vague retro revient en 2024 avec sa parodie sérieuse des 80's. Du très kitsch réhaussé de grosses guitares - et ça fonctionne. 

 

Maxime L 

Alice In Chains - "Over Now". Ecouter l'album éponyme d'Alice In Chains, qu'on connait pourtant depuis des lustres, c'est se rendre compte que chaque écoute est meilleure que la précédente. Et cette fin d'album en sorte de testament du groupe. Un groupe pour autant toujours là, 30 ans plus tard.

Savatage - "The Wake of Magellan". On a évidemment connu  plus moderne comme genre musical, mais le groupe avait quand même un talent rare pour mettre en musique des concepts forts. C'est le cas du morceau titre, ses envolées épiques et cette fin qui se trouve être un modèle du genre ...de chant en canons.

Kings Of Leon - "Pyro". Voilà un groupe dont on ne sait jamais quoi penser. D'une talentueuse formation de southern rock à leurs débuts, à copie de mauvais U2, les Américains ont multiplié les albums, souvent dans une grande indifférence en France. Leur 9ème opus sort ces jours-ci, l'occasion de revenir sur quelques anciens morceaux, dont ce Pyro, convenu et sans surprise, mais à la force mélodique qui continue de marcher sur moi.

 

Chrysostome

 

Beth Gibbons - "Floating on a moment". Après 22 ans d'absence discographique, Beth Gibbons, la voix de Portishead sortira un nouvel album la semaine prochaine. Si l'on tient compte du fait que son précédent LP était une collaboration avec Rustin Man (Talk Talk), il s'agira là de son premier véritable album solo. Et ce premier single m'a plus captivé que tout ce que j'ai pu écouter depuis des mois !

Beth Gibbons - "Reaching out". Quand le deuxième single précurseur de l'album à venir vous met une aussi grosse claque que le premier, l'esprit s'emballe et commence déjà à se dire que Lives outgrown va être exceptionnel ! Plus que 5 jours à attendre pour en avoir le cœur net...

Beth Gibbons - "Tom the model". Pour patienter on se réécoute Out of season, l'album de 2002 avec Rustin Man qui était déjà une merveille. C'est beau, c'est classe, qu'est-ce que c'est beau ! Et puis on réécoute les derniers singles et on se dit que les nouvelles chansons sont encore plus incroyables. 5 jours, plus que 5 jours. Vivement vendredi !

Commentaires
DanielAR, le 12/05/2024 à 19:11
Très chouette découverte des singles de Beth Gibbons. Je me permets d'émettre des réserves sur les choix artistiques des clips de "Floating On A Moment" et de "Reaching Out" mais les deux titres sont extraordinaires et donnent effectivement envie de découvrir l'album. Merci pour la référence (un peu insistante, et c'est génial) sans laquelle je serais passé à côté de quelque chose de vraiment très inspirant.