↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

The Servant


The Servant


(19/01/2004 - Prolifica - Indie pop - Genre : Pop Rock)
Produit par

0- Glowing Logos / 1- Cells / 2- Beautiful Things / 3- Liquefy / 4- Body / 5- Devil / 6- Orchestra / 7- I Can Walk In Your Mind / 8- Not Scared, Terrified / 9- Jesus Says / 10- Get Down
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (22 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.5/5 pour cet album
"The Servant nous livre (enfin) un premier album à la hauteur de notre attente !"
Lilian, le 01/02/2004
( mots)

S'il fallait trouver un bon compromis entre la pop déjantée de Blur et le style plus posé d'Oasis, il faudrait de ce pas aller fouiner du côté des Servant.
Si ceci est bien le premier album du groupe, The Servant n'en est pas pour autant à son coup d'essai. C'est armé de deux EP, Mathematics et With the Invisible qu'ils avaient déjà largement conquis leur Grande-Bretagne natale et le reste de l'Europe en 2000. Ces deux minis albums nous avaient déjà permis de constater la qualité de leur musique, notamment avec des titres comme "Conversation" ou "The entire Universe", et leur multitude d'influences allant du Hip-hop à la musique électronique.

Des influences qui s'estompent sur ce véritable premier album, au dépend d'une musique bien plus personnelle et d'une qualité encore supérieure. "Cells" ouvre les festivités sous le signe du rock avant que "Beautiful things" et "Liquefy" nous invitent à nous plonger plus sérieusement dans l'univers moins sérieux de The Servant. Les refrains enjoués et la voix braillarde de Dan Black donnent un petit coté "second degré" plutôt sympathique, aidé par une musique de circonstance, comme ce son de clavecin sur "Liquefy". "Orchestra" est le tube incontestable, non pas parce qu'il est facile d'accès, mais plutôt parce qu'il est loin de laisser indifférent, et qu'il s'inscrit dans le revival du pop-rock britannique. Dan Black y livre son secret, le mal qui le ronge, "There's an orchestra in me – Playing endlessely". Il y a pire comme souffrance, non ?
"I can Walk in Your Mind" s'inscrit dans le même registre avec un rythme plus dansant. Hors refrain, son chant peut rappeler les chansons déjantées du "They Might be Giant" des années 80. Enfin "Get down" prouve que le quatuor sait aussi faire de belles ballades, dignes de diffusion radiophonique.

En bref, The Servant n'est pas un groupe révolutionnaire, mais plutôt un groupe spécial. De par la voix de son chanteur mais aussi de par l'originalité de ses compositions, qui, bien que s'inscrivant dans la longue liste des chansons de pop britannique, ont délaissé le côté trop carré et souvent mélancolique de leurs aînés. Un album excellent donc, et qui annonce de bien bonnes choses pour l'avenir.

Note de 4.5/5 pour cet album
Lulu, le 02/06/2005

Cet album est l'une des plus belles réussites de l'année 2004 et continue à faire son chemin parmi les charts du monde entier. On passera rapidement sur les deux gigantesques tubes "Liquefy" et "Orchestra" que tout le monde a déja entendus au moins cent fois sur toutes les radios pour se focaliser sur le reste de l'album qui tient vraiment bien la route de bout en bout. The Servant n'a pas peur de truffer son son brit-pop/rock d'effets électroniques en tout genre. Des mélodies imparables ("Cells", "Body", "Glowing Logos", "Not Scared, Terrified"), des harmonies superbement interprétées et haut perchées ("Beautiful Thing", "Jesus Says"), un essai electro-rock un poil moins réussi que le reste ("Devil"), un son de guitare piqué aux Beatles sur "I can Walk In Your Mind" et des choeurs presque cristallins sur le refrain... Bref, tout ici respire la fraicheur et l'originalité qui vient en grande partie de la voix atypique du chanteur aussi à l'aise dans les aigus qu'ailleurs et des petits effets sonores dissimulés dans tous les coins. "Get Down" prouve que les musiciens ont une bonne maitrise de leur affaire avec des arpèges rapides et de belles descentes guitaristiques. Le plus beau dans tout ça, c'est qu'ils viennent de ressortir une édition collector de cet album avec quatre titres bonus (dont deux inédites) et deux vidéos (de qualité très très moyenne). Et s'ils s'étaient abstenus de mettre cette deuxième session, ça aurait surement empêcher le lecteur de mon ordinateur de patiner sur la galette et de provoquer par moments des arrêts de lecture. Frustrant donc. La technique vient là gacher tout le plaisir de l'écoute de cet album hors du commun. Je suis même en train de me demander si ce n'est pas le cd qui a été mal pressé. Ca n'encourage pas en tout cas à acheter ses Cds...

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !