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Critique d'album

The Dodoz


Forever I Can Purr


(06/06/2012 - - - Genre : Rock)
Produit par

1- Death In The Pocket Of His Coat / 2- Happy Soldier / 3- Sparks / 4- I Can Purr / 5- Ghost / 6- Dum Dum / 7- Black Emperor / 8- Liar / 9- West Coast / 10- Stroke My Curls / 11- Don't Touch My Man / 12- Warm Me Up
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Voulez vous vrombir ? Ou ronronner ?"
Emilie, le 02/02/2013
( mots)

C’est en 2009 que Géraldine Baux, Vincent Argiolas, Jules et Adrien Cassignol, sortent leur premier album indubitablement rock, The Dodoz. Cette première galette s’était faite remarquer chez les amateurs de rock, à esprit grunge tendance garage, et leur énergie n’avait pas épargnée les scènes françaises. Albumrock trouvait d’ailleurs que ce premier jet "détonn(ait) parmi tous ces groupes de jeunes qui tentent d’émerger". Bien vu. Sans fioritures, les Dodoz marquent les esprits de leur sceau chevelu, et sont repartis faire des morceaux qui ne verront le jour qu’en juin 2012. Nous y voilà.

Alors la question est : vont-ils en cette année de deuxième album, présenter un opus aussi salvateur que son prédécesseur ? Allons-nous leur jeter des fleurs ou des cailloux ? Visiblement, aucun pansement n’est à prévoir. Sur la pochette, une bande de jeunes frangés et entourés de bécanes, symbole d’un rock en acier mais en guests, deux chats, parce que quand même ils ne sont pas vraiment méchants. Et que quand même ça a un lien avec le titre. Et on n’est pas là pour rigoler ni pour se reposer les tympans, qu’on se le dise.
 
Brut de décoffrage, l’album se lance sur "Death in the pocket of is coat’", un titre presque trop glam got pour le croire, surtout à l’écoute de la voix de Géraldine ô combien pêchue. Rien n’est dans la retenue, tout est déballé dès le morceau d’ouverture, on ne va pas faire dans la dentelles, on n’est pas comme ça chez The Dodoz. Heureusement que les préliminaires sonores sont ancrés car l’album entier ne se relâchera pas. Rien n’est dans la retenue mais dans le contrôle. Là est le coup de génie des toulousains. "Stroke my curls’’ est l’exemple d’un morceau bien construit, peut être même l’un des meilleurs de la palette si l’on pouvait n’en retenir qu’un. En fait non. Car il ne faudrait pas épargner "Ghost", une des autres perles de Forever I Can Purr –qui leur a très intelligemment servi de single. La douceur mélangée aux riffs qui les caractérisent, bref une mélodie efficace que l’on aime voir trainer dans notre tête.
 
Difficile de se faire un avis rapidement. Est-ce que cet album est très bon, ou est ce qu’il ne se suffit pas à lui-même vu l’homogénéité ambiante (mais pas négative) qui s’en dégage ? La formule est simple mais efficace. Un son serré, des gimmick (en plus le mot est rigolo), une ligne musicale qui se fidélise, des mecs, une voix féminine en tête et bingo. Bien qu’en effet, dans son ensemble l’album paraisse tomber comme un bloc avec des sons qui se ressemblent et une énergie qui retombe peu. Dans la catégorie des morceaux au gimmick entêtant, "Dum Dum" mène la danse, suivi de près par "Don’t touch my man". "I Can Purr", sa boucle sonore, ses chœurs masculins et son refrain entrainant ne laisse pas indifférent son auditeur non plus. On croise beaucoup de chœurs masculins pour appuyer les riffs électriques et contraster avec la voix de Géraldine. Cette formation peut faire penser à Dolly dans un rock un peu différent malgré tout. Il y a des morceaux qui passent plus discrètement, ou qui n’ont pas le "petit plus qui fait que" comme par exemple "Warm me up" un peu lourd musicalement alors que les autres morceaux sont plus fins.
 
Chacun peu trouver son compte dans les douze titres qui ornent Forever I Can Purr, "Happy Soldier" ravira d’ailleurs certainement les friands de morceaux tapeurs du pied en plus de rester violemment en tête. La voix poussée de "Liar" et l’agréable ambiance travaillée sur "Weast Coast" rivalisent facilement avec "Black Emperor" qui cache dans ses entrailles quelques secondes de suspens en pleine dispute de guitares et batterie. En ressortent quelques ingrédients du rock’n’roll, garago-punk mélangés, c’est à prendre ou à laisser. Les morceaux sont directs, avec malgré tout un arrière goût pop qui arrondi les angles. L’ensemble agressif du son des Dodoz peut vexer quelques fragiles tympans avant de les séduire au bout de quelques écoutes. Plus cet album passe dans la chaine, plus on se prend clairement à l’énergie des jeunes toulousains. On apprend à saisir les moments de volupté astucieusement glissés parmi les lignes pour mieux en apprécier les plus rockeuses. Le jeu en vaut la chandelle.

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