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Critique d'album

Solenoid


Solenoid


(05/12/2008 - Buzzville Records/Season Of Mist - Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Out In The Cold / 2- Down The Dream / 3- Her Peace / 4- One Armed Man / 5- Angelspray / 6- Short But Well / 7- Puppeteer / 8- Whambambition / 9- Slayin' / 10- Grandadhead / 11- Trashday / 12- Divide
Note de /5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Un bourrinage entre Motörhead, Metallica et Down très vite lassant."
Maxime, le 13/04/2009
( mots)

Ne pas se fier aux visages débonnaires affichés par les musiciens sur leur fiche promo, car les Solenoid sont des bourrins. Des vrais de vrais. Straight to the bone, comme l’indique la bio avec fierté. Pour ce conglomérat de belges adeptes du décibel qui crache, on ne joue pas de la guitare, on la désosse, et on en aligne deux parce que c’est quand même mieux qu’une quand on veut faire un max de boucan. On ne conduit pas le rythme avec la batterie, on pilonne ses fûts en secouant frénétiquement la tête comme un épileptique en pleine crise. On ne chante pas, on vocifère, on hurle, on beugle. Tout disque de rock qui se respecte n’est pas conçu pour faire danser les filles (c’est pour les tapettes, ça), ça défouraille, ça envoie le bois, ça déboite, ça poutre.

Non, Solenoid n’est pas un groupe subtil adepte des expérimentations sur laptop ou des croisements entre Einstuerzende Neubauten et Talking Heads. Son principal objectif est de condenser sur son premier opus environ trente ans de hard au se(r)vice du terrorisme des tympans. Soit Motörhead comme influence principale ("Down The Dream", "Angelspray", "Puppeteer"), mais aussi les glapissements du James Hetfield prépubère de Kill’em All auxquels on pense à chaque fois que quelque chose sort de la bouche du chanteur ("Out In The Cold", "One Armed Man"), la pesanteur du southern metal de Down lorsque les riffs se perdent dans des feedbacks poisseux ("Her Peace", "Divide") ou encore un Slayer bedonnant adepte d’un thrash houblonneux ("Slayin’"). Autant de modèles que Solenoid ne parvient évidemment jamais à talonner, se prenant parfois même les pieds dans le tapis en leur pompant allègrement, ici un pont, là un riff, à l’image du refrain de "Short But Swell", resucée obscène de celui de "Tangy Zizzle" de Kyuss. Entre l’hommage et le pillage, il y a un pas que le groupe a allègrement franchi.

Si on est tout à fait prêt à voir la bande s’ébrouer pendant une demi-heure dans l’arrière-salle d’un bar, accoudé au zinc et accompagné d’une bonne pinte, on se demande en revanche quel est l’intérêt de ce farcir ce disque peu inspiré, quand le label qui les a signé a sorti en même temps des albums autrement plus consistants (Mogul et surtout Glowsun) que ce fourre-tout assez indigeste qui n’a que sa (toute relative) virulence à offrir.

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