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Critique d'album

Papaye


Tennis


(24/04/2013 - Kythibong Records - Noise/math-rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Peut-être si / 2- Moquette miroir / 3- Totally Indeed / 4- La maturité / 5- Long Long Long Island / 6- Grapes / 7- Non mais vraiment j'taime j'te jure / 8- Sparrows and Pigeons / 9- Europapaye / 10- La cheminée / 11- Super, marcher! / 12- Monica Seles / 13- Je suis caché sous ton pull
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Expéditif et coloré, on appelle cela un retour gagnant"
Didier, le 27/05/2013
( mots)

Pour ceux qui aurait raté La Chaleur, premier épisode des aventures de Papaye, paru début 2011 conjointement sur le très réputé label African Tape et le non moins conseillé Kythibong Records, un petit récapitulatif s'impose. Moins tropical que son nom ne pourrait le suggérer, Papaye est un trio nantais qu'on pourrait qualifier de super-groupe, issu de cette galaxie math-rock noise de Loire-Atlantique décidément inépuisable (Papier Tigre, Pneu, Marvin, Fordamage, Choochooshoeshoot,…). 

Un line-up sous forme de "déjà vu en action ailleurs" donc, avec JB Geoffroy (Pneu) à la batterie et Aymeric aka Mric Chaslerie (Room 204) et Franck Lamamra (Kommandant Cobra) aux guitares. On y retrouve l'inévitable Miguel Constantino aux manettes (qui a lui déjà bossé avec réussite avec plus ou moins tous les groupes susnommés), ce qui renforce encore l'idée qu'un gigantesque gang-bang musical est en cours sur ce bord de Loire, pour le meilleur et….le meilleur.

Côté pochette, on garde l'imagerie roots: après les shorts 70s, voici une joueuse de tennis au viusage peut-être trop familier. Côté titres, l'approche décalée reste de rigueur, avec "Je suis caché sous ton pull", "Super, marcher", "Non mais vraiment j'taime j'te jure" et un bien nommé "Monicas Seles" de circonstance. Si ce qui précède vous fait craindre une nouvelle version potache de Didier Super, n'ayez crainte, nous sommes très loins du compte. Car, non contents d'être des musiciens de talent, nos trois lascars continuent d'explorer leur art pour mieux repousser les frontières d'un genre, le math-rock, qui tend parfois trop à s'essoufler à forcer de recycler sans cesse les mêmes gimmicks. A coups de guitares vrombissantes ("Europapaye"), de variations inattendues à coups de larsens ("Grapes", seul morceau "à voix" de l'album) ou d'ajouts inattendus (une trompette sur "Monica Seles"), le trio distribue les uppercuts à la vitesse de la lumière ou presque, soit treize titres en l'espace d'un peu plus de 25 minutes.  

Papaye, c'est donc un univers instrumental bouillonnant qui réussit la gageure de combiner atmosphères bordéliques et technique savamment maîtrisée. Une grosse dose de fun, visiblement destinée à prendre toute son ampleur en concert, les trois Nantais osant calmer le jeu ("La Maturité", vraiment?) pour mieux repartir dans toutes les directions, de la noise pure et dure au surf à l'ancienne en passant par des touches psyché ("La Cheminée").

Expéditif et coloré, Tennis est un fameux fouillis dans lequel les Papaye ne se refusent rien. En langage tennistique, on appelle cela un retour gagnant.

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