↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Miike Snow


Happy to you


(19/03/2012 - Columbia - Electro - Genre : Autres)
Produit par

1- Enter The Jokers Lair / 2- The Wave / 3- Devil's Work / 4- Vase / 5- God Help This Divorce / 6- Bavarian #1 (Say You Will) / 7- Pretender / 8- Archipelago / 9- Black Tin Box / 10- Paddling Out
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (2 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.0/5 pour cet album
"Les nouvelles expérimentations synthétiques des suédois Miike Snow."
Caroline BT, le 12/09/2012
( mots)

Découvert en 2009 avec le tube "Animals", on avait laissé le premier album éponyme de Miike Snow sur un coin d'étagère, tout en se disant qu'on avait encore trouvé une pépite pop mais que, comme souvent, elle s'avérait être un cas unique. Heureusement, après quelques productions et remixes pour Passion Pit, Peter Bjorn and John ou encore I Blame Coco, les suédois nous ont prouvé en début d'année avec la sortie du titre "Devil's work", savant mélange de piano, cuivre, percussions, que leur travail pouvait cacher un filon bien plus important qu'on aurait pu le supposer.
Le trio Andrew Wyatt (chant), Christian Karlsson et Pontus Winnberg est revenu au printemps 2012 avec la galette Happy to you contenant 10 morceaux bien travaillés.

Cet album assez réussi dévoile une nouvelle facette des suédois, en opposition avec son titre Happy to you. En effet, ayant le bon goût de garder la légèreté des premières mélodies, il adopte un ton général assez mélancolique ("God helps this divorce"), mais s'embellit avec des arrangements plus sophistiqués ("The wave") qu'à leurs débuts. Pourtant Happy to you n'échappe pas à quelques écueils comme avec le longuet "Vase". Abusant des sonorités en tout genre, ce titre est alourdi par des changements de rythme intempestifs et des variations de voix par dizaines (aigüe, grave, caverneuse, électronique ...). Malgré cette exagération facilement pardonnable, Miike Snow montre son talent créatif habillant ça et là ses titres de quelques notes de harpe, de violon, de tambour, de sifflets ("Bavarian#1 (Say you will)"), évoquant les débuts du groupe Here we go magic ou encore un Loney Dear pris des cours de piano. Le trio a aussi eu la bonne idée d'écrire un titre habillé par les chœurs doux et envoûtants de leur compatriote Lykke Li, "Black Tin Box".
Même si certains morceaux laissent un sentiment frisant avec la dépression (ressenti à la première lecture des paroles de "God helps this divorce " ou de "Devil's work"), il faut reconnaitre tout le savoir-faire de Miike Snow, qui sait évoquer les aléas de la vie sur un son rythmé mais délicat ("Enter the jokers Lair"). Les fans du premier album reconnaitront également la patte des débuts avec les derniers titres "Pretender" et "Archipelago", ainsi que le tubesque "Paddling out" accélérant enfin l'ensemble de Happy to you. A l'écoute de ces derniers, chacun se réjouit de les découvrir en live. Après de nombreuses dates estivales européennes, Miike Snow entamera sa tournée américaine cet automne.

Ce nouvel album est plus abouti que le premier et séduit par son atmosphère plus sombre. C'est la même pochette illustrée d'un cerf, blanche cette fois-ci, qui succède à la première qui était noire. On y voit le Yin et le Yang qui symbolise les caractères diamétralement opposés de ces deux albums.

Retour gagnant donc, après trois ans, pour ces suédois, qui incite à s’intéresser plus sérieusement aux autres productions scandinaves, toujours aussi créatives et qui ne résument pas aux seuls José González, I'm From Barcelona ou The Hives.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !