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Critique d'album

Marilyn Manson


The High End of Low


(20/05/2009 - Interscope - Metal industriel - Genre : Hard / Métal)
Produit par Sean Beavan

1- Devour / 2- Pretty as a Swastika / 3- Leave a Scar / 4- Four Rusted Horses / 5- Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon / 6- Blank and White / 7- Running to the Edge of the World / 8- I Want to Kill You Like They Do in the Movies / 9- WOW / 10- Wight Spider / 11- Unkillable Monster / 12- We're From America / 13- I Have to Look Up Just to See Hell / 14- Into the Fire / 15- 15
Note de 4/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Le Révérend est mort, vive le Révérend."
Jerome, le 08/06/2009
( mots)

Rappelez-vous il y a deux ans à peine. Nous avions quitté un Marilyn Manson en pleine crise de doute et rongé par ses démons intérieurs. Ce qui aurait pu passer pour une mise en avant de son alter-égo avait, au fil de la tournée suivant la thérapie de groupe Eat Me, Drink Me, laissé entrevoir un artiste à la dérive. Complètement à côté de ses pompes. Une pâle caricature du personnage que Brian Warner avait réussi à modeler au fil des ans. La fin d'une époque, la mort d'une rock star. Silence radio.

Le retour de Twiggy Ramirez et sa rupture avec l’actrice Evan Rachel Wood, il n'en faut donc pas plus à notre clown gothique préféré pour remettre le couvert. "Je crois définitivement que ma vie se finit et commence. Ce disque est artistiquement abouti et paraît presque optimiste, étrange mot utilisé. C'est comme un phœnix qui renaît de ses cendres et commence une nouvelle vie " di-il si bien. Et on aimerait tellement le croire. Sauf que ce n'est pas tout à fait le cas. The High End Of Low, septième opus studio du Révérend, ou comment accoucher d'un album sans prendre aucun risque.

Car le problème est bien là. Depuis Portrait Of An American Family, Manson a toujours su évoluer, jouant aussi bien sur son image que sur sa musique. Même l'album précédent, pourtant très loin d'être la meilleure cuvée du groupe, réussissait à ouvrir une nouvelle porte sur l'univers torturé de l'artiste façon bas les masques. Alors que The High End Of Low ne propose rien. Nada. Passées les décharges provocatrices à souhait que l'on croirait tout droit sorties d'un Holy Wood ou d'un Antechrist Superstar ("Pretty As A Swastika", "We're From America" ou encore "Arma-Goddamn-Motherfuckin-Geddon") et les ballades mid-tempo ("Leave A Scar", le mielleux "Running To The Edge Of The World" ou "Wight Spider"), que reste-t-il à cet album ?  Une tentative de blues-rock bien lourd avec assise rythmique binaire et riff rugueux ("Blank And White") ? Mouais...  Un crochet du côté de rythmes indus très typés Nine Inch Nails avec "WOW" ? Soyons réaliste, Manson n'a jamais eu la carrure d'un Trent Reznor. Alors quoi ?

Certes le disque est abouti et la production est comme à chaque fois de très grande qualité. Les guitares sont profondes et abrasives et les touches d'électro saupoudrées au millimètre. Mais The High End Of Low aurait plus des allures de chant du cygne que de renaissance. La mayonnaise ne prend pas. Pire, on s'ennuierait presque à force de voir l'artiste tenter de se parodier, tenter de recréer ces paysages déjà parcourus auparavant. Au point de se perdre en route comme avec l'éreintant "I Want To Kill You Like They Do In The Movies". Sauf si le nouveau Marylin Manson se résume à ça : un visionnaire préférant jouer la facilité en ressassant ses vieilles gloires. Si tel est le cas, qu'il en soit ainsi. Le Révérend est mort, vive le Révérend.

Commentaires
BenitoP, le 24/08/2015 à 23:08
Je suis assez peu d'accord avec la critique faire sur cette album. Je ne trouve pas que Manson tente de reprendre ce qui a fait sa gloire passer. Cet album rassemble ce qui a fait la gloire du God of Fuck mais aussi de nouvelles tentatives. Il est vrai que certains morceaux ne sont pas aboutis et plutôt plats comme We're From America ou Pretty as à $ mais d'autres sont plutôt bien conçu . On pensera notamment à Wight Spider, qui est une montée progressive qui débouche sur un accès de violence vocale, plutôt entraînante et bien amenée ou encore à Into The Fire, chez d'oeuvre de ce disque avec une mélodie au piano très douce et mélancolique et un solo envoûtant. D'un point de vue "psychologique", Marilyn Manson n'existe presque pas dans cet album, c'est Brian Warner qui prédomine. J'entends ici que l'artiste se sépare de son masque, de sa carapace, de son personnage pour y faire une bilan de sa vie pour ces 45 ans (d'ailleurs "15" fut écrit le jour de son anniversaire soit le 5 janvier 2009 pour ces 45). On y découvre un homme dans le doute, cherchant dans quel sens aller après avoir vécu moultes expériences dans sa vie aussi bien amoureuse que professionnel et combattu une idéologie pendant des années. L'antichrist superstar laisse ici sa place à un dieu déchu, repenti, en quête de sens et de renouveau Ce n'est que mon simple avis d'un fan de 17 ans. Moi aussi à la première écoute (j'étais alors encore plus jeune) j'avais trouvé cet album plutôt moyen mais en le réécoutant attentivement, je trouve qu'une atmosphère enveloppante de dégage de cet album et l'écoute est beaucoup plus agréable et on voit plus la dimension personnel que Manson a donné à son album.