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Critique d'album

Lilly Wood & the Prick


Invincible Friends


(31/05/2010 - Wagram Music - Alternatif - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Hey it's ok / 2- No no (kids) / 3- Down the Drain / 4- Cover my face / 5- Prayer in C / 6- My best / 7- Water ran / 8- Little Johnny / 9- Hopless Kids / 10- A time is near / 11- Hymn to my invisible friend
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"L'anglais aurait-il donc un effet infaillible ? "
Emilie, le 24/01/2011
( mots)

Une Nili, un Benjamin, soit une Lilly Wood et un Prick (quel beau pseudo flatteur), c'est ce qu'il manquait aux discothèques 2010. Par discothèques, pensez tour-à-CD, car non, 2010 n'a pas côtoyé la bonne idée de diffuser des titres pop/folk colorés et aguicheurs, dans les endroits où les jeunes fous hochent la tête en rythme pendant 4h. Faute de quoi, un certain monsieur qui fait des parfums qui sentent bon l'Idylle, a eu la brillante initiative d'illustrer sa pub avec ''This is a love song'', de devinez qui ? Gagné.  Accessoirement, le duo signe avec le label Cinq7, qui régit quelques noms peu connus, comme Saez, Aaron, Kaolin, ou The Do. Après un EP en 2009 , Lilly Wood and the what ?, Nili et  Benjamin revêtent leurs plus belles plumes de plastique pour nous présenter Invincible Friends. Que les amateurs de pop, folk, électro gentil, tous à la fois, ou chacun séparément, jettent un tympan sur ce qui suit.

Rien de bien farfelu : un piano qui, sur un air redondant, s'entremêle avec la voix de Lilly et un clavier pop, c'est comme ça que ''Hey it's Ok'' ouvre le bal. Les élans de piano succèdent ceux de la voix, avant de laisser le clavier prendre le dessus en fin de morceau : osmose parfaite, qui va se maintenir au fil de l'album. Cette combinaison est palpable également sur ''Down the train'', où se sont la batterie et les guitares qui jouent à la cascade. ''Hopless kids'' tout comme ''No No (Kids)'' s'animent sur un air répétitif en trame de fond, avec un refrain qui respire les vapeurs psyché déjà croisées sur MGMT. Ambiance rétro boule à facette et costume de strass vert pour ce dernier, sans le has-been associé. Lilly Wood sait également tenir une chanson sous la force seule de sa voix (''Cover My Face''), où elle couvre la moitié du morceau accompagnée de quelques notes de piano, avant le refrain de batterie et de sèche. ''My best'' mène sur une fausse piste, en amorçant un piano sombre à la main lourde pendant quelques secondes, alors que le morceau reflète bel et bien la pop fraiche définissant l'opus. Là encore, la magie des refrains opère, avec une mélodie que l'on attendait presque inconsciemment. Regina Spektor ne ferait pas mieux. Même jeu avec ''A Time is Near'' et ''Water Ran'', plus pêchu, rappelant les étalements vocaux et mélodiques de Kate Nash ou Micky Green. Deux titres un peu plus folk, ''Little Johnny'', qui serait le parfait chant d'un solitaire exilé errant mais pas dépressif, et ''This is a Love Song'', où les refrains animent tout le titre. Autre ambiance décelable sur ''Hymn to my Invisible Friend'' où les doigts restent longuement appuyés sur les quelques touches de claviers habillant cette chanson. Simplicité de la partition qui laisse tramer un air hypnotique voire inquiétant, ce qui colle parfaitement au personnage quelque peu schizophrène qui avance à travers ce rythme monocorde.

Lilly Wood et son prick mangent à la même table que Cocoon, The Do ou encore Lenka, tout en louchant allègrement sur les mets éléctro type MGMT. Avec des titres loin de l'homogénéité et du déjà vu, le duo français offre une palette de morceaux maniacodépressifs. Des couplets sombres trompeurs et des refrains qui déploient leurs ailes instrumentales, le mélange est piquant et l'alchimie est parfaite. Le plus tient au fait que l'on peut choisir ce que l'on va aimer dans chaque titre : soit on succombe à la voix timbrée et parfaite de Nili, soit on attend le refrain effréné on trépigne comme un gosse devant ses cadeaux, en songeant à l'explosion que les instrus nous réservent. Un duo français pétillant, qui semble prendre le chemin de reconnaissance de Cocoon, Puggy, ou Gush, à croire que les frenchy détonnent lorsqu'ils empruntent la langue outre Manche (ou outre Atlantique, pas de jaloux.) …. Iront ils jusqu'au succès que côtoient les Phoenix ?

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