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Critique d'album

Jane


Together


(00/00/1972 - - Rock progressif / Hard-rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Daytime / 2- Wind / 3- Try To Find / 4- Spain / 5- Together / 6- Hangman
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Heavy-prog' à l'allemande"
François, le 29/10/2022
( mots)

En parallèle de la scène Krautrock que la postérité a gardée en mémoire, l’Allemagne des années 1970 connaissait un grand nombre de formations qui officiaient dans des domaines du rock moins expérimentaux, du rock progressif plus académique au hard-rock rompu à la saturation. On en a presque oublié certaines formations au succès pourtant non-négligeable à l’époque, à l’image de Jane, combo de Hanovre qui avait suscité l’enthousiasme en Allemagne et au-delà.


Comme souvent pour les groupes à succès ayant perdu leur aura dans la postérité, il manque chez eux une identité bien définie, une petite originalité, nécessaire pour traverser les âges quand n’en avoir aucune permet de séduire dans l'instant un public large en lui offrant le "son" du moment. Ainsi, Jane est classé dans la catégorie rock progressif, mais Together est davantage un album d’Heavy-prog’, genre interlope très en vogue sur le continent au début des 1970’s, avec une esthétique assez convenue. Ainsi, on peut accorder à "Wind" la richesse de ses claviers qui le font lorgner vers le progressif, mais en définitive, c’est un simple slow blues-rock assez saturé. Le liturgique "Try to Find" fait rapidement penser à Uriah Heep, proposant un solo typique du hard-rock de l’époque, une ambiance qu’on retrouve sur "Together", dans un registre très similaire. Ben que plus long que ces deux titres, "Hangman" est également dans la même veine, entendre un Heavy-prog’ assez réussi avec des arrangements à la Deep Purple lors du solo de guitare.


Dans ses moments les plus progressifs, on trouve "Daytime", proche d’Atomic Rooster ou des compatriotes de Birth Control, où les claviers sont au centre du propos avec une inspiration classique et des lignes assez riches, le tout dans des sonorités très 1970’s. A bien écouter, il s’agit d’un slow avec une guitare emphatique, riche en émotions dans ses élucubrations très modiques, avec des digressions hispanisantes dans la montée en puissance, qu’on retrouve d’ailleurs sur "Spain". Cette dernière longue suite progressive (la plus longue de l’opus, près de douze minutes), est massivement instrumentale, libérant des claviers stridents derrière une basse martelée, un peu dans le style d’ELP ou de The Nice (il y a un côté 1960’s dans l’approche qui s’entend dans les lignes de guitare presqu’improvisées), accompagnant un chant puissant et habité (très hard-rock dans son approche, loin de chants éthérés de la scène prog’).


Together est un album très homogène, certes progressif, mais en réalité davantage inscrit dans un registre hard-blues-rock dont la progressivité vient de grandes digressions instrumentales et de la forte présence des claviers. Il est en même temps typique du Heavy-prog’ du début de la décennie, sans vraiment se démarquer, et possède encore des réminiscences des 1960’s. A écouter … Pour l’histoire.


A écouter : "Daytime", "Hangman"

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