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Critique d'album

Headcharger


Slow Motion Disease


(30/01/2012 - XIII BIS RECORDS - - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- All Night Long / 2- Don't Need You / 3- Using People As One Of The Finest Arts / 4- Fires Of Hell / 5- Should Be Running / 6- Dusty Dreams / 7- The Life Of A... / 8- ...Drifter / 9- Spain Summer Sun / 10- XIII-XII / 11- Annoying N' Noisy / 12- Slow Motion Disease
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Du rock qui tache mais peine à tenir la longueur."
Pierre D, le 26/03/2012
( mots)

Headcharger vient de Caen, mais de la même manière qu'on oublie rapidement que les Dogs venaient de Rouen, leur origine a peu d'importance parce qu'ils jouent du foutu rock n' roll comme on en entend rarement. Dès "All Night Long", premier titre, première tuerie. Batterie qui bastonne, riff carnassier et surtout un refrain génial à hurler dans un bar, dans sa voiture, dans sa chambre. Même le solo est bon et il y a dans ce "All Night Long" tout ce qu'on cherche en lançant un disque où l'on espère trouver du rock n' roll fougueux.

Après une ouverture pareille il faut suivre et c'est là que le bât blesse. Après une très bonne intro le chant de "Don't_Need You" arrive... et c'est quoi ces beuglements hardcore ? Alors que le chant clair faisait des merveilles sur "All Night Long", les hurlements font passer Headcharger pour un banal groupe de braillards mal dégrossis où les cris alourdissent l'ensemble. "Don't_Need You", "Using People As One Of The Finest Arts", "Dusty Dreams" sont invariablement gâchés par les crachats hardcore qui foutent en l'air toute la musicalité et le groove. Si les hurlements vaguement metal ajoutent peut-être quelque chose en concert, sur disque ils ne dégagent rien et on sombre dans l'ennui. Ces hurlements et le fait que Headcharger semble toujours garder le pied sur la pédale d'accélérateur rend aussi Slow Motion Disease un brin trop homogène. On finit par ne plus distinguer grand-chose dans ce magma de riffs (certes très bons dans l'ensemble) et de rythmes relativement semblables d'un titre à l'autre, notamment sur la fin du disque qui tire vraiment en longueur ("Spain Summer Sun", "XIII-XII" et "Annoying N' Noisy" sonnent comme un seul et même titre de 13 minutes). Un peu de variations auraient été les bienvenues car Headcharger se noie parfois dans des morceaux qui ne tiennent pas la durée, rapport aux potards qui sont dans le rouge les trois quarts du temps. "Dusty Dreams" dure 6 minutes, "XIII-XII" 5 minutes 17 secondes quand 3 minutes auraient suffi (logique, ce rock n' roll conduit pied au plancher est bon pour le sprint, au-delà il ne tient pas la distance).

Mais Slow Motion Disease a pour lui un tracklisting parfait qui permet d'oublier ces faiblesses. En effet, malgré cette moitié de titres faibles l'intérêt est sans cesse relancé à intervalles réguliers par un morceau impeccable qui vient cramer les enceintes. "Fires Of Hell" parvient au refrain fédérateur tandis que "Should Be Running" bénéficie de la dynamique de folie qui traverse tout le disque. C'est un bouillonnement permanent quand Headcharger balance un solo heavy pour terminer "Dusty Dreams" puis se permet de nous rejouer le même coup que Led Zeppelin époque Physical Graffiti en calant un interlude folk blues ("The Life Of A...") introduisant de la plus belle manière "...Drifter", un des sommets de Slow Motion Disease qui débute sur un tempo plutôt lent avant un break qui fait exploser les carburateurs pour laisser un solo d'harmonica précipiter le morceau en pleine fournaise. Il faut louer la production sans faute du disque, alliant puissance et clarté. Aucun instrument n'est sacrifié et le tout sonne incroyablement dynamique. Slow Motion Disease s'achève sur la balade crépusculaire qui donne son nom au disque, la voix éraillée, les arpèges de guitare funéraires, la pulsation sourde de la batterie réverbérée par la production (encore une fois) parfaite et le jour se lève. Trop homogène et trop inégal dans le même temps, Slow Motion Disease est fait pour l'ère du MP3 où l'on peut, après avoir acquis l'album, sélectionner les pistes qu'on souhaite écouter.

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